C’est l’invocation auguste que l’Imam Ali a apprise à Komayl ibn
Ziyâd al-Nakh`î [1]
(que la Miséricorde de Dieu soit sur lui)
وهو الدّعاء
الجليل الذي
علمه الإمام
أمير المؤمنين
على بن أبي
طالب عليه السلام
كميل بن زياد
النخعي
رَحمَه الله
Do`â’
Komayl tire son nom de Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î à qui I’Imam Ali avait
appris cette Prière de Demande.
Do`â’ Komayl est l’un des plus célèbres Do`â’ en Islam. De nombreux uléma l’ont
mentionné dans leurs écrits. Citons quelques-uns d’entre eux:
1. Mohammad Ibn al-Hassan al-Tûsî (385-460 H.) dans “Miçbâh
al-Motahajjid”.
2. Ali Ibn Tâwûs (589-664 H.) dans “Al-Iqbâl”.
3. Ibrâhim Ibn Ali al-Kaf`amî dans “Al-Miçbâh” et dans “Al-Balad
al-Amîn”.
4. Al-Majlicî (1037-1111 H.) écrit, dans “Zâd al-Ma`âd”,
que ce Do`â’ est l’une des meilleures supplications. Cette “Prière de
demande“ figure également dans les principaux recueils et livres de Do`â’. La
lecture de ce Do`â’ a lieu surtout le soir de la veille de la mi-mois de
Cha`bân, ainsi qu’à la veille au soir de chaque vendredi (jeudi soir)[2].
Dans de nombreux pays, des groupes de Muslmans se réunissent
spécialement dans des assemblées de lecture de Do`â’ Komayl tous les jeudis
soir.
II est dit que quiconque lit le Do`â’ Komayl, Dieu exaucera ses voeux, le
soustraira à la malveillance de ses ennemis, augmentera ses moyens de
subsistance et absoudra ses péchés.
On rapporte que I’Imam Ali a dit à Komayl Ibn ziyâd: “ Si tu apprends ce Do`â’,
et que tu le récites une fois tous les jeudis soir, ou une fois par mois, ou
une fois par an ou, à défaut, une fois dans la vie, tu seras satisfait, pourvu
de moyens de subsistance, triophant et pardonnable”.
I. Les Voyelles
a Fat-hah
Exp. بَ (ba)
â Alîf (a long)
Exp. آ
(bâ)
i Kasrah
Exp. بِ
(bi)
î Yâ’ (i long)
Exp. بي
(bî)
o Dhammah
Exp.بً (bo)
û Wâw (= ou )
Exp. بو
(bû)
II. Les Semi-Voyelles
w وُ
Wâw (û précédé ou suivi de voyelle)
y ي Yâ’ (î
précédé ou suivi de voyelle)
III. Les Consonnes
ch ش
Chîn (sh anglais de «she »)
ç ص Çâd çâd,
comme dans : çabr (patience), çalât (prière), çawm (jeûne)
dh ض
Dhâd
dh ظ
Dhâ’
gh غ
Ghayn
h ه
Hâ’ ( "h" anglais expiré fortement de : how, he)
h ح Hâ’
kh خ
Khâ’ ( "kh", "ch" allemand)
j ج Jîm
(dj)
q ق Qâf
(comme dans : qul howa-llâhu)
th ث
Thâ’ (th anglais de : thank)
th ذ
Thâl ("th" anglais de : the, this)
t ط Tâ’
comme dans tahârah (purification)
s س Sîn (se
prononce « s » normal même entre deux voyelles)
r ر ٌRâ’ "r" français (parisien)
m = se prononce normalement (sans nasalisation même
lorsqu'il est précédé d'une voyelle)
n = se prononce normalement (sans nasalisation même
lorsqu'il est précédé d'une voyelle)
Les Signes
’ ء
hamzah (cour arrêt, coup d’épiglotte : exp. : دًًًعاء
do‘â’,مأوى (ma’wâ)
`
ع `ayn
Exp علي (`Alî)
( Bism-illâh-ir-Rahmân-ir-Rahîm)
Au Nom de Dieu, Le Clément, Le Miséricordieux
(Allâhomma innî as'aloka
bi-Rahmatik-al-latî wase`at kolla chay'-in)
Mon Dieu! je te prie: Par Ta Miséricorde qui a entouré toute chose
,
(Wa bi-qowwatik-al-latî qaharta bihâ kolla chay’ wa khadha`a lahâ
kollo chay’ wa thalla lahâ kollo chay’-in),
par Ta Force avec laquelle Tu as vaincu toute chose et devant
laquelle toute chose s’est soumise et s'est humiliée,
(Wa bi-jabarûtik -al-latî ghalabta bihâ kolla chay'-in),
et par Ta Toute-Puissance grâce à la quelle Tu as triomphé de
toute chose,
(Wa bi-`izzatik-al-latî lâ yaqûmo lahâ chay’-in),
et par Ta Gloire devant laquelle aucune chose ne peut se dresser,
(Wa bi-`adhamatik -al-latî mala’at kolla chay'-in),
et par Ta Grandeur qui a rempli toute chose,
(Wa bi- Soltânika-al-lathî `alâ Kolla chay’-in),
et par Ta Souveraineté qui s’est hissée au-dessus de toute
chose,
(wa bi-wajhik-al-bâqî ba`da fana’i kolli chay’- in),
et par Ta Face qui se perpétue après l’anéantis-sement de toute
chose,
(wa bi-asmâ’ik-al-latî mala’at arkâna kolli chay’-in),
et par Tes Noms qui ont rempli les piliers de toute chose,
(wa bi-`ilmik-al-lathî ahâta bi-kolli chay'-in),
et par Ta Science qui est au fait de toute chose,
(wa bi-nûri wajhik-al-lathî adhâ’a laho kollo chay’-in),
et par la Lumière de Ta Face qui a illuminé toute chose!
(yâ nûro, yâ qoddûs-o, yâ awwal-al-awwâlîn-a, wa yâ
âkhir-al-âkhirîn- a)
O Lumière! O Saint! O Premier des premiers et le plus Eternel des
éternels.
(Allâhom- m- aghfir liya- th-
thonûb- al- latî tahtik- ol- `içam-a)
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui déshonorent les chastetés,
(Allâhom-m-aghfir liya- th- thonûb- al-
latî tonzil-on- niqam-a)
O Mon Dieu! padonne-moi les péchés qui appellent les vengeances.
(Allâhom-m-aghfir liy- a- th-thonûb-al-
latî toghayyer-on-ni`am-a)
O Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui modifient Tes Bienfaits.
(Allâhom-m-aghfir liya- th-thonûb-al-latî
tohbis-od-do`â’-a)
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui empêchent l’Invocation.
(Allâhom-m-aghfir liya-th-thonûb- al-
latîi tonzil- ol-balâ’-a)
O Mon Dieu! Pardonne-moi les péchés qui apportent le malheur.
(Allâhom- m-aghfir liya- th-thonûb-
al-latî taqti`-or-rajâ’- a)
O Mon Dieu! pardonne-moi les péchés qui dissipent l’espérance.
(Allâhom-m-aghfir liya kolla thanbin athnabtoho wa kolla
khatî’atin akhta’tohâ)
O Mon Dieu! Pardonne-moi tout péché que j’eusse pu commettre et
toute faute que j’eusse pu faire.
(Allâhomma innî ataqarrabo ilayka bi-thikrika wa astachfi`o
bika ilâ nafsika)
Mon Dieu! je m’approche de Toi en invoquant Ton Nom et j’intercède
auprès de Toi en ma propre faveur,
(wa as’aloka bi-jûdika ann todnînî min qorbika)
et je Te prie, par Ta Générosité, de me rapprocher de Toi,
(wa ann tûzi`anî chokraka wa an tolhimanî
thikroka)
et de m’inciter à Te remercier et de m’inspirer Ton invocation.
(Allâhomma innî as’aloka so’âla khâdhi`in)
O Mon Dieu! Je Te prie en toute soumission
(motathallilin khâchi`in ann tosâmihanî wa
tarhamanî )
en toute humilité et très humblement d’être Indulgent avec
moi et d’avoir pitié de moi,
(wa taj`alanî bi-qismika râdhiyan, qâni`an, wa fî jami`-il-ahwâli
motawâdhi`an)
et de me rendre content et satisfait de ce que Tu m’as imparti et
(de me rendre) humble dans tous les cas;
(Allâhoma wa as’aloka so'âla man-ichtaddat fâqatoh- o)
et je Te prie à la manière de quelqu’un dont l’indigence s’est
aggravée,
(wa anzala bika `ind-ach-chadâ’idi hâjataho wa `adhoma fî mâ
`indaka raghbatoh- o)
dont Tu es le seul recours lorsqu’il se trouve dans l’adversité et
dont le désir de ce que Tu possèdes a grandi!
(Allâhomma `adhoma soltânoka wa `alâ makânoka wa khafiya makroka wa
dhahara amroka )
O Mon Dieu! Ton Royaume est Grandiose, Ta Position est
Transcendante, Tes Voies sont Impénétrables, Ton Autorité est Evidente,
(wa ghalaba qahroka wa jarat qodratoka wa lâ yomkin-ol-firâro min
hokûmatika)
Ta Coercition est Imposante et Ton Pouvoir Omniprésent et personne
ne peut se soustraire à Ta Souveraineté.
(Allâhomma lâ ajido li-thonûbî ghâfiran wa lâ li
-qabâ’ihî sâtiran wa lâ li-chay’in min `amalî- l- qabîhi bi- l-
hasani mobaddilan ghayraka)
O Mon Dieu! je ne vois personne d’autre que Toi pardonner mes
péchés, dissimuler mes vilenies et transformer ma mauvaise action en bon acte,
(lâ ilâha illâ anta subhânaka wa bi-hamdika)
Point de divinité, si ce n’est Toi! Gloire et Louange à Toi!
(dhalamto nafsî wa tajarra’to bi-jahlî)
Je me suis rendu injuste envers moi-même et j’ai osé (transgresser
Ta Loi) par mon ignorance;
(wa sakanto ilâ qadîmi thikrika lî wa mannika
`alayya.)
et j’ai fait appel au souvenir que Tu avais de moi et à la faveur
que Tu m’avais toujours accordée (pour mon pardon).
(Allâhomma, Mawlâya ! Kam min qabîhin satartaho)
O Mon Dieu ! O Mon Maître ! Combien de mes actes détestables Tu as
couverts,
(wa kam min fâdihin min-al-balâ’i aqaltaho)
et combien de calamités Tu m’as épargnées!
(wa kam min `ithârin waqaytaho wa kam min makrûhin
dafa`taho)
et combien de trébuchements Tu m’as évités, et combien de malheurs
Tu as éloignés de moi,
(wa kam min thanâ’in jamîlin lasto ahlan laho
nachartaho)
et combien de belles louanges ( à mon égard) Tu as propagées!
(Allâhomma `adhoma balâ’î, wa afrata bî sû’o hâlî),
O Mon Dieu! mon malheur s’est aggravé mon état s’est empiré
(wa qaçorat bî a`mâlî, wa qa`adat bî
aghlâlî)
mes bonnes actions se sont réduites, mes chaînes m’ont
entravé
(wa habasanî `an naf`î
bo`do âmâlî),
mes espérances démesurées m’empêchent de
me rendre utile,
(wa khada`atnî-d-doniyâ bi-ghorûrihâ wa
nafsî bi-khiyânatihâ wa matâlî),
ce bas-monde m’a trompé par sa vanité, et mon âme, par sa trahison
et mes atermoiements
(yâ sayyidî fa'as'aloka bi-`izzatika),
C’est pourquoi, je Te demande, O Mon Maître, par Ta Gloire,
(an lâ yahjoba `anka do`â’î sû’o `amalî wa
fi`âlî),
de faire en sorte que mes mauvaises actions et mes péchés
n’empêchent pas mon invocation de parvenir à Toi,
(wa lâ tafdhahanî bi-khafiyyi ma-t-tala`ta `alayhi min
sirrî)
et de ne pas dévoiler ce que Tu connais de mes secrets,
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(wa lâ to`âjilnî bi-l-`oqûbati `alâ mâ `amiltoho fî khalawâtî),
de ne pas T’empresser de me punir des agissements auxquels je me
suis livré lors de mes moments d’insouciance :
(min sû’i fi`lî wa isâ’atî wa dawâmi
tafrîtî wa jahâlatî ),
mes mauvaises actions, ma nuisance, mes excès, mon ignorance,
(wa kathrati chahawâtî wa ghaflatî)
mes lascivités exéssives et ma négligence.
(wa kon-allâhomma, bi-`izzatatika, lî , fî-l-ahwâli kollihâ
ra’ûfan)
O Mon Dieu! Par Ta Puissance! Sois envers moi compatissant dans
tous les cas,
(wa `alayya fî jamî`-il-omûri
`atûfan)
et bienveillant pour tout ce que je fais
(ilâhî wa rabbî ! Man lî ghyroka as’aloho)
Mon Dieu et Mon Seigneur! A qui, si ce n’est à Toi,
(kachfa dhorrî wa-n-nadhara fî amrî)
puis-je demander de remédier au préjudice que je subis et
d’examiner mon état ?
(Ilâhî wa Mawlâya)
Mon Dieu et Mon Souverain!
(ajrayta `alayya hokman ittab`to fîhi hawâ nafsî)
Tu m’as fait parvenir un Commandement auquel je n’ai pas obéi,
ayant suivi mon caprice,
(wa lam ahtaris fîhi min tazyîni `adowwî)
et ayant omis de prendre des précautions face à la séduction de
mon ennemi,
(fa-gharranî bi-mâ ahwâ wa as`adaho `alâ thâlik-al-qadhâ’o)
lequel a pu me séduire par ce que je désirais, en s’aidant du
destin;
(fa-tajâwazto bi-mâ jarâ `alayya min thâlika ba`dha
hodûdika)
ce qui m’avait conduit à transgresser un peu Tes prescriptions
( wa khâlafto ba`dha awâmirika)
et à contrevenir à certaines de Tes
Instructions.
(falaka-l-hamdo `alayya fî jamî`i
thâlika)
Louange à Toi pour ce que Tu en as décidé,
(wa lâ hojjata lî fî mâ jarâ `alayya fîhi
qadhâ’oka)
car je n’ai aucun argument contre Ta Sentence,
(wa alzamanî hokmoka wa
balâ’ok-a)
contre Ton Jugement et contre la Peine que
Tu m’as infligée.
(wa qad ataytoka yâ ilâhî
ba`da taqçîrî wa isrâfî `alâ nafsî)
Je reviens à Toi Mon Dieu, après avoir manqué à mon devoir et
commis des péchés:
(mo`tathiran, nâdiman, monkasiran, mostaqîlan,)
(Te) présentant mes excuses, repenetant, la tête baissée,
renonçant (au péché),
(mostaghfiran, monîban, moqirran
moth`inan, mo`tarifan)
implorant Ton Pardon, annonçant mon retour
(au droit chemin), reconnasissant (mes erreurs), soumis (à Toi) et
(me) confessant,
(lâ ajido mafarran mimmâ kâna minnî)
ayant constaté que je ne peux échapper à ce que j’ai commis,
(wa lâ mafza`an atawajjaho ilayhi fî
amrî)
ni avoir d’autre refuge vers lequel je puisse me rendre,
(ghayra qabûlika `othrî wa id-khâlika iyyâya fî
sa`atin min rahmatik-a)
que Ton acceptation de mon excuse, et mon admission dans l’étendue
de Ta Miséricorde.
(Allâhomma f-aqbal `othrî wa-rham chiddata dhorrî, wa fokkanî min
chaddi wathâqî)
O Mon Dieu! accepte donc mon excuse, aie pitié de la gravité du
préjudice que je subis, délie mes chaînes qui pèsent lourd sur moi.
(yâ Rab-b-irham dho`fa badanî wa riqqata jildî wa diqqata
`adhmî)
O Seigneur! Aie pitié de la faiblesse de mon corps, de la minceur
de ma peau et de la fragilié de mes os.
(yâ man bada’a khalaqî wa thikrî wa tarbiyatî wa birrî wa
tagh-thiyatî)
O Toi, qui es à l’origine de ma création, de ma
renommée, de mon éducation, de mon bien-être et de ma nutrition,
( habnî l-ibtidâ’i karamika wa sâlifi birrika bî)
recouvre-moi de Ta Générosité et du Bienfait dont Tu me couvrais
jadis.
(yâ ilâhî wa sayyidî wa rabbî)
O Mon Dieu, Mon Maître et Mon Seigneur!
(atorâka mo`ath-thibî bi-nârika ba`da tawhîdika)
me ferais-tu subir Ton enfer, alors que j’ai prononcé Ton Unicité,
(wa ba`da mâ-ntawâ `alayhî min
ma`rifatika)
et alors que mon coeur s’est empli de Ta connaissance
(wa lahija bihi lisânî min thikrika)
et alors que ma langue a répété Ton Invocation,
(wa-’taqadaho dhamîrî min hobbika)
et alors que ma conscience a cru à Ton Amour,
(wa ba`da çidq-i`tirâfî wa do`â’î,
khâdhi`an li-robûbiyyatika)
et alors que j’ai confessé sincèrement et fait mon Invocation en
me soumettant à Ta Seigneurie ? !,
(hayhâta, anta akramo min ann
todhayyi`a man rabbaytaho)
Non jamais ! Car Tu es assez Généreux pour ne pas sacrifier celui
que Tu as élevé,
(aw tob`ida man adnaytaho, aw
tocharrida man âwaytaho)
éloigner celui que Tu as rapproché, faire vagabonder celui
auquel Tu as donné refuge
(aw tosallima ilâ-l-balâ’i man kafaytaho
wa rahimtaho)
livrer au malheur celui dont Tu l’ as protégé et que Tu as
couvert de Ta Compassion.
(wa layta chi`rî yâ sayyidî wa ilâhî wa mawlâya)
O Mon Maître, mon Dieu et mon Seigneur!
(atosallit-on-nâra `alâ wojûhin kharrat li-`adhamatika sâjidah)
Serait-il possible que Tu projettes le feu sur des visages qui se
sont prosternés devant Ta Grandeur,
(wa `alâ alsonin nataqat bi- tawhidika çâdiqah
wa bi-chokrika mâdihah)
et sur des langues qui ont prononcé sincèrement Ton Unicité en Te
remerciant et en faisant Ton éloge,
(wa `alâ qolûbin i`tarafat bi-ilâhiyyatika mohaqqiqah)
et sur des coeurs qui ont reconnu avec conviction Ta Divinité,
(wa `alâ dhamâ’irin hawat min-al-`ilmi bika hattâ çârat
khâchi`ah)
et sur des consciences qui ont été tellement imbues de Ta Science
qu’elles sont devenues humbles,
(wa `alâ jawârihin sa`at ilâ awtâni
ta`abbodika tâ’i`ah)
et sur des membres qui se sont rendus à Tes sanctuaires pour
témoigner de leur obéissance
(wa achârat b-istighfârika moth`inah)
et pour demander Ton Pardon en toute
soumission?!
(mâ hâkathâ-dh-dhanno bika)
Non! On ne Te croira pas ainsi;
(wa lâ okhbirnâ bi-fadhlika `anka yâ karîm-o)
ni Ta Grâce, ni Ta Générosité ne permettent de le croire.
(yâ rabbi wa anta ta`lamo dha`fî `an
qalîlin min balâ’-id-doniyâ wa `oqûbâtihâ)
O seigneur! Tu sais combien je suis faible devant le peu de
malheur de ce bas-monde,
(wa mâ yajrî fîhâ min-al-makârihi `alâ ahlihâ)
de ses peines et des calamités dont souffrent ses habitants!
(`alâ anna thalika balâ’on wa makrûhon qalîlon makthoho,
yasîron baqâ’oho, qaçîron moddatoho)
Pourtan, il ne s’agit là que d’un malheur éphémère, provisoire et
de courte durée.
(fakayf-a-htimâli li-balâ’-il-âkhirati wa jalîli
woqû`-il-makârihi fîhâ)
comment pourrais-je alors supporter le malheur de l’Au-delà et la
gravité de ses calamités,
(wa-howa balâ’on tatûlo moddatoho wa yadûmo maqâmoho wa lâ
yokhaffafo `an ahlihi)
qui sont de longue durée, continuelles et que ceux qui les
subissent n’en seront jamais soulagés,
(la-annaho lâ yakûno illâ `an ghadhabika w-anti- qâmika wa
sakhatika)
car c’est un malheur qui émane de Ta Colère de Ta Vengeance et de
Ton Courroux;
(wa hâthâ mâ lâ taqûmo laho-s-samâwâto wa-l-ardh-o)
ce que ni le ciel ni la terre ne peuvent supporter.
(yâ sayyidî, fa-kayfa bî wa anâ `abdok-adh-dha` îf-oth-...)
O Seigneur! Comment pourrais-je alors le supporter, moi, qui suis
Ton serviteur, faible,
(...thalîl-ol-haqîr ol-miskîn-ol-mostakîn)
humble, vulgaire, pauvre et appauvri ?!
(yâ Ilâhî wa Rabbî wa Sayyidî wa Mawlâya)
O Mon Dieu, Seigneur, Mon Maîre et Mon Souverain!
(li-ayy-il-omûri ilayka achkû, wa li-mâ minhâ
adhijjo wa abkî)
duquel de mes malheurs je me plaindrais auprès de Toi et pour
lequel d’entre eux je crierais et pleurerais?
(li-alîm-il `athâbi wa chiddatihi, am li-tûl-il-balâ’i wa
moddatihi)
De la dureté et de la sévérité du supplice? ou de la continuité et
de la longue durée du malheur?
(fala’in çayyartanî li-l-`oqûbâti ma`a a`dâ’ika)
Si Tu m’infigeais les mêmes peines que Tu infliges à Tes ennemis
(wa jama`ta baynî wa bayna ahli balâ’ika)
et que Tu me mettes avec ceux qui subissent le malheur auquel Tu
les as condamnés
(wa farraqta baynî wa bayna ahibbâ’ika wa awliyâ’ika)
et si Tu me séparais de ceux qui T’aimernt et Te sont fidèles,
(fa-habnî, yâ Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya wa Rabbî,
çabarto `alâ `athâbika)
(à supposer, O Mon Dieu, Mon Maître, Mon Souverain et Mon
Seigneur, que je puisse supporter le supplice que Tu m’infligerais )
(fakayfa açbiro `alâ firâqika)
comment pourrais-je endurer ma séparation de Toi?
(wa habnî çabarto `alâ harri nârika)
(et à supposer que je puisse endurer la chaleur de Ton
enfer)
(fakayfa açbiro `an-in-nadhari ilâ karâmatika)
Et comment pourrais-je supporter l’idée de ne plus aspirer à Ta
Générosité ?
(am kayfa askono fî-n-nâri wa rajâ’î `afwoka)
Et comment pourrais-je habiter l’enfer alors que j’aspire à Ton
Pardon?
(fa-bi-`izzatika, yâ Sayyidî wa Mawlâya, oqsimo çâdiqan)
C’est pourquoi, O Mon Maître et Mon Souverain, je jure
sincèrement, par Ton Autorité,
(la’in taraktanî nâtiqan la-adhijjanna
bayna ahlihâ dhajîj-al-âmilîn-a)
que si Tu me laissais y parler, j’y soulèverais auprès de ses
habitants, un vacarme semblabe au vacarme de ceux qui vivent dans l’espoir,
(wa la-açrokhanna ilayka çorâkh-al-mostaçrikhîn-a)
et j’y lancerais vers Toi les cris de ceux
qui crient au secours,
(wa la-abkiyyna `alayka
bokâ’-al-fâqidîn-a)
et j’y pleurerais sur Toi comme ceux qui
pleurent leurs disparus.
(wa la-onâdiyannaka ayna konta yâ waliyy-al-mo’minîn-a)
et je T’appellerais, où que Tu sois, O
Seigneur des fidèles!
(yâ ghâyata âmâl-il-`ârifîn-a)
O Sommet des espoirs des connaisseurs!
( yâ ghiyâth-al-mostaghîthîn-a)
O Secours de ceux qui crient au secours!
(yâ habîba qolûb-iç-çâdiqîn-a)
O Aimé des coeurs des véridiques!
(wa yâ ilâh-al-`âlamîn-a)
O Dieu des mondes!
(afatorâka, sobhânaka, yâ Ilâhî, wa bi-hamdika)
Gloire et louange à Toi!
(tasm`o fîhâ çawta `abdin moslimin sojina fîhâ bi-mokhâlafatih-i)
Accepterais-tu donc d’y entendre ( en enfer) la vois d’un
serviteur musulman qui y serait emprisonné pour avoir commis une faute?
(wa thâqa ta`ma `athâbihâ bi-ma`çiyatih-i)
et qui en subirait la torture pour T’avoir désobéi
(wa hobisa bayna atbâqihâ bi-jormihi wa jarîratih-i)
et qui serait enfermé entre ses étages pour son crime et son
péché,
(wa-howa yadhijjo ilayka dhajîja mo’ammilin li-Rahmatik-a)
et qui crierait à Ton intention comme quelqu’un qui vit dans
l’espoir de Ta Miséricorde,
(wa yonâdîka bi-lisâni ahli tawhîdik-a)
et qui T’appellerait en usant du langage monothéiste
( wa yatawassalo ilayka bi-Robûbiyyatik-a)
et qui T’ implorerait par Ta Seigneurie?
( yâ Mawlâya fakayfa yabqâ fî-l-`athâbi)
O Mon Souverain! Comment laisser aux supplices
(wa-howa yarjû mâ salafa min hilmika) [wa Ra’fatika wa
Rahmatika]
celui qui aspire à Ta Clémence d’antan (ainsi qu’il espère obtenir
Ta Grâce et Ta Miséricorde!)
(am kyfa to’limoho-n-nâro wa-howa ya’malo fadhlaka wa
Rahmatak-a)
Comment le laisser souffrir de Ton enfer alors qu’il espère
obtenir Ta Grâce et Ta Miséricorde!
(am kayfa yohriqoho lahîbohâ wa anta tasma`o çawtaho wa tarâ
makânah-o)
Comment le laisser brûler par ses flammes (de l’enfer) alors que
Tu entends sa voix et que Tu le vois là-bas!
(am kayfa yachtamilo `alayhî zafîrohâ wa anta ta`lamo dha`fah-o)
Comment le laisser vivre sous sa chaleur (de l’enfer) alors que Tu
connais sa faiblesse!
(am kayfa yataqalqalo bayna atbâqihâ wa anta ta`lamo çidqah-o)
Comment le laisser se tordre entre ses étages alors que Tu connais
sa sincérité!
(am kayfa tazjoroho zabâniyatohâ wa-howa yonâdîka yâ Rabbah)
Comment le laisser subir le mauvais traitement de ses habitants,
alors qu’il T’appelle “ O Mon Seigneur”!
(am kayfa yarjû fadhlaka fî `itqihi minhâ fatatrokaho fîhâ)
Comment l’y laisser alors qu’il attend Ta Grâce pour en être
libéré!
(hayhâta, mâ thâlika-dh-dhanno bika wa lâ-I-ma`rûfo min
fadhlika)
Non, jamais personne ne Te croira ainsi! car, ni ce qu’on sait de
Ta grâce,
(wa lâ mochbihon limâ `âmalta bihi-I-mowah-hidîna min birrika wa
Ihsânika)
ni la façon dont Tu as traité les monothéistes en leur accordant
Ta Bienfaisance et Tes Bienfaits, ne permettent de le penser,
(fa-bil-yaqîni aqta`o lawlâ mâ hakamta bihi min ta`thîbi
jâhidîk-a)
Ainsi, j’affirme avec certitude que: si Tu n’avais pas ordonné le supplice
aux renégats,
(wa qadhayta bihi min ikhlâdi mo`nidîk-a)
et que Tu n’avais pas condamné ceux qui T’ont désobéi à subir
l’enfer,
(laja`lata-n-nâra kollahâ bardan wa salâma-n, wa mâ kânat
li-ahadin fîhâ maqarran wa lâ moqâma-n)
Tu aurais transformé celui-ci en un lieu frais et paisible, et
personne n’y aurait trouvé demeure, ni lieu de détention.
(lâkinnaka, taqaddast Asmâ'oka, aqsamta ann tamla'ahâ
min-al-kâfirîn-a)
Mais Tu as - que Tes noms soient sacrés-juré de le remplir
(l’enfer) de tous les athées,
(min-al-jinnati wa-n-nâsi ajma`în-a)
qu’ils soient des djinns ou des humains
(wa an tokhallida fîhâ-I-mo`ânidîn-a)
et d’y garder perpétuellement les désobéis-sants.
(wa anta, jalla thanâ'oka qolta mobtadi'an
wa tatawwalta bi-I-in`âmi motakarriman)
Et Tu - dont les Louanges sont au-dessus de toute description - as
dit, en voulant bien éten-dre Ta Générosité:
(Afaman kâna mo'minan kaman kâna fâsiqan lâ yastawûn)
Le croyant et le pervers ne subiront pas le même traitement.
(Ilâhî wa Sayyidî, fa-as'aloka bi-I-qodrat-il-latî
qaddartahâ)
O Mon Dieu, Mon Maître! Je Te demande donc, par la Puissance
que Tu possèdes,
(wa bi-I-qadhiyyat-il-latî hattamtahâ wa hakamtahâ)
et par la Décision que Tu as imposée et prise,
(wa ghalabta man `alayhi ajraytahâ)
et par laquelle Tu as vaincu celui sur lequel Tu l’as appliquée-,
(ann tahaba lî fî hâthihi-I- laylati, wa fî hâthih-is-sâ`ati kolla
jormin ajramtoho)
de me pardonner, cette nuit et à cette heure-ci, tout crime dont
je me suis rendu coupable,
(wa kolla thanbîn athnabtoho wa kolla qabîhin asrartoho)
et tout péché que j’ai commis, tout acte honteux que j’ai
caché,
(wa kolla jahlin `amiltoho, katamtoho aw a`lantoho, akhfaytoho aw
adh-hartoho)
tout acte d’ignorance que j’ai dissimulé ou dévoilé,
(wa kolla sayyi’atin amarta
bi-ith-bâtihâ-I-kirâm-al-kâtibîn-a)
et toute mauvaise action de ma part, dont Tu as demandé la preuve
aux Anges Scribes,
(allathîna wakkaltahom bi-hifdhi mâ yakûno minnî)
que Tu avais chargé d’enregistrer mes actes.
(wa ja`altahom chohûdan `alayya ma`a jawârihî)
et d’être les témoins à charge de tous mes sens,
(wa konta Anta-r-Raqîba `alayya min warâ’ihim)
tout en demeurant Toi-même le Surveillant
(wa-ch-châhida limâ khafiya `anhom)
et le Témoin de ce qui leur échapperait
(wa bi-Rahmatika akhfaytaho wa bi-fadhlika satartaho)
et que j’aurais pu cacher grâce à Toi et à Ton Indulgence;
(wa an towaffira hadh-dhî min kolli khayrin tonziloho)
et de réserver ma part dans tout bienfait que Tu offres
(aw ihsânin tofadh-dhiloho)
et dans toute bienfaisance que Tu concèdes,
(aw birrin tanchoroho)
et dans toute bonne action que Tu répands,
(aw rizqin tabsotoho)
et dans tout gain que Tu attribues,
(aw thanbîn taghfiroho)
et dans toute absolution de péchés que Tu concèdes,
(aw khata’in tastoroho)
et dans toute erreur que Tu couvres.
(Yâ Rabbi! Yâ Rabbi! Yâ Rabbi!)
O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!
(yâ Ilâhî wa Sayyidî wa Mawlâya wa Mâliki
riqqî!)
O mon Dieu! O mon Maître! O mon Souverain! O Détenteur de mes
chaînes!
(yâ man bi-yadihi nâçiyatî !)
O Toi Qui tiens entre Tes mains mon
destin!
(yâ `Alîman bi-dhorrî wa maskanatî!)
O Toi qui connais mon malheur et mon humilité,
(yâ khabîran bi-faqrî wa fâqatî!)
et qui sais combien je suis pauvre et nécessiteux!
(yâ Rabbi! yâ Rabbi! yâ Rabbi!)
O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!
(As’aloka, bi-Haqqika wa Qodsika wa A`dhami اifâ-tika wa Asmâ’ika)
Je Te demande par Ta droiture, par Ta Sainteté et par les plus
grands de Tes Attributs et de Tes Noms,
(ann taj `ala awqâtî fî-I-Iayli wan-nahâri)
de faire en sorte que je passe mes nuits et jours
(bithikrika ma`mûratan wa bi-khidmatika maw-çûlatan)
en T’invoquant et en Te servant sans discontinuité,
(wa a`mâlî `indaka maqbûlatan)
et que mes actions soient acceptées par Toi,
(hattâ takûna a`mâlî wa awrâdî kollohâ
wirdan wâhidan)
afin que mes actes et mes invocations de Ton nom se transforment
en un seul effort soutenu et contenu,
( wa hâlî fî khidmatika sarmadan)
et que je sois éternellement à Ton service.
(yâ Sayyidî ! yâ Man `alayhi mo`awwalî! yâ man ilayhi chakawto
ahwâlî!)
O Mon Maître! O mon Soutien! O Toi à Qui je me suis plaint de mon
état!
(yâ Rabbi ! yâ Rabbi ! yâ Rabbi !)
O Seigneur! O Seigneur! O Seigneur!
(Qawwi `alâ khidmatika jawârihi wach-dod `alâ-I-`azîmati
jawânihî)
Fortifie mes sens pour qu’ils puissent mieux Te servir, et
consolide mes côtes pour que je sois plus déterminé (à me mettre à Ta
disposition).
(wa-hab liya-I-jidda fî khachyatika, wad-dawâma fîl-ittiçâli
bi-khidmatika)
Donne-moi la possiblilité de Te craindre révérenciellement, et
d’être à Ta disposition continuellement,
( hattâ asraha ilayka fî mayâdîn-as-sâbiqîn-a)
afin que je sois parmi ceux qui rivalisent dans leur course vers
Toi,
(wa osri`a ilayka fil-mobâdirîn-a)
et le plus rapide de ceux qui accourent pour s’approcher de Toi
(wa akhâfaka makhâfat-al-mûqinîn-a).
et que je Te craigne comme tous les
croyants convaincus
(wa ajtami`a fî jawârika
ma`al-mominîn-a)
et afin que je rejoigne auprès de Toi, les
gens pieux.
(Allâhomma wa man arâdanî bi-sû’in
fa’arid-ho)
O Mon Dieu, si quelqu’un me voulait du
mal, rends-le-lui,
(wa man kâdanî fa-kid-ho)
et si quelqu’un cherchait à me nuire, nuis-lui.
(waj`alnî min ahsani `abîdika naçîban
`indaka)
Fais de moi le meilleur de Tes serviteurs,
(wa aqrabihim manzilatan minka wa akhaççihim zolfatan
ladayka)
le plus proche de Toi et Ton fidèle le plus dévoué.
(fa-innaho lâ yonâlo thâlika illâ bi-fadhlika)
Car une telle faveur, on ne peut l’obtenir que grâce à Toi.
(wa jod lî bi-Jûdika wa-`tif `alayyâ bi- Majdika wa-hfidhnî
bi-Rahmatika)
Accorde-moi Ta Générosité, et par Ta Gloire! aie pitié de moi et
protège-moi par Ta Miséricorde.
(wa-j`al lisânî bi-thikrika lahijan, wa
qalbî bi-hobbika motayyman)
amène ma langue à T’invoquer continuellement et mon coeur à
T’aimer ardemment.
(wa monna `alayya bi-hosni
ijâbatika)
fais-moi la faveur de répondre à mes
sollicitations,
(wa aqilnî `athratî wa-ghfir
lî zallatî)
d’atténuer ma faute et de me pardonner mon
péché.
(fa-innaka qadhayta `alâ
`ibâdika bi-`ibâdatika)
Car Tu as imposé à Tes serviteurs
l’obligation de T’adorer
(wa amartahom bi-do`â’ika wa
dhaminta lahom-ol-ijâbata)
et le devoir de s’adonner à Ton
imploration, et Tu as promis d’y répondre,
(fa-ilayka yâ Rabbî naçabto
wajhî)
O Mon Seigneur ! C’est vers Toi que j’ai dirigé ma face,
(wa ilyka yâ Rabbi madadto yadî)
O Mon Seigneur! C’est vers Toi que j’ai tendu ma main.
(Fa-bi-`izzatik-astajib lî do`â’î wa ballighnî
monâya)
Par Ton Autorité! Réponds favorablement et excauce mon voeu,
(wa lâ taqta` min fadhlika rajâ’î)
ne coupe pas mon espérance en Ta Grâce,
(wa-kfinî charr-al-jinni wa-l-insi min
a`dâ’î)
évite-moi la malveillance de mes ennemis, qu’ils soient au nombre
des djinns ou des humains,
(yâ Sarî`-ar-Ridhâ! Ighfir li-man lâ yamliko
illâ-d-do`â’-o)
O Toi Qui pardonne vite! Accorde Ton Pardon à celui qui ne possède
que l’Invocation,
(fa-innaka fa`-`âlon limâ tachâ’-o)
car Tu peux faire ce que Tu veux.
(yâ man-Ismoho dawâ’-on wa thikroho chifâ’-on wa Tâ`atoto
ghinan!)
O Toi dont le Nom est remède, dont l’Invocation est guérison, dont
l’obéissance est richesse!
(Irham man ra’so mâlihi-r-rajâ’-o wa silâ-hoh-ol-bokâ’-o)
Apitoie-Toi de celui dont le seul capital est l’espérance et dont
la seule arme est le pleur.
(Yâ Sâbigh-an-ni`am-i ! yâ
Dâfi`-an-niqam-i!)
O Toi Qui dispenses les bienfaits et Qui
conjures les vengeances !
(yâ Nûr-al-mostawhichîna fî-dh-dholam-i!
yâ `آliman lâ yo`allam-o)!
O Toi Lumière de ceux qui sont perdus dans les Ténébres! O Toi,
l’Omniscient à Qui on ne peut rien apprendre!
(çalli `alâ Mohammadin wa âli
Mohammad-in wa-f `al bî mâ Anta Ahloho)
Prie sur Mohammad et sur sa famille et fais de moi ce dont Tu es
Digne.
(wa çallâ-Allâho `alâ Rasûlihi wa-l-A’immat-il-mayâmîna min
âlihi wa sallama taslîman kathîrâ)
Dieu a prié sur Son Messager et sur les Imams Bénis de sa
famille, en leur accordant pleinement la Paix.
[1] Komayl Ibn Ziyâd
al-Nakh`î fut l’un des proches Compagnons et confidents de l’Imam Ali et
ensuite de son fils I’Imam al-Hassan. L’Imam Ali l’avait nommé gouverneur de
Hît (Irak). II habita Kufa et fut assassinté par al-Hajjâj en l’en 83 de
Hégire, à l’instar de beaucoup d’autres grands uléma et “porteurs” de
Coran. Al-Thahabi, auteur de “Mizân al-I’Tidâl” a dit de lui: “ II
rapportait le hadith de Ali et d’autres. II a assisté à la bataille de اiffine aux côtés de ce dernier. C’était un homme honnête, obéi,
digne de confiance et un adorateur pieux.” Le Mausolée de Komayl se
trouve encore au quarier de Hannânah à Najaf (Irak).
[2] Al-Tûsî rapporte dans
ce livre : “On dit que Komayl Ibn Ziyâd al-Nakh`î avait vu I’Imam Ali se
prosterner en récitant ce Do`â’ la nuit du 15 Cha`bân”.