Le bas monde et l’au-delà

(Où est le mirage et où est la Vérité ? Que faire pendant qu’il est temps

æóÅöÐóÇ æóÌóÏúÊó ãöäú Ãóåúáö ÇáúÝóÇÞóÉö ãóäú íóÍúãöáõ áóßó ÒóÇÏóßó Åöáóì íóæúãö ÇáúÞöíóÇãóÉö¡ ÝóíõæóÇÝöíßó Èöåö ÛóÏÇð ÍóíúËõ ÊóÍúÊóÇÌõ Åöáóíúåö ÝóÇÛúÊóäöãúåõ æóÍóãøöáúåõ ÅöíøóÇåõ¡ æóÃóßúËöÑú ãöäú ÊóÒúæöíÏöåö æóÃóäúÊó ÞóÇÏöÑñ Úóáóíúåö¡ ÝóáóÚóáøóßó ÊóØúáõÈõåõ ÝóáÇó ÊóÌöÏõåõ. æóÇÛúÊóäöãú ãóäö ÇÓúÊóÞúÑóÖóßó Ýöí ÍóÇáö ÛöäóÇßó¡ áöíóÌúÚóáó ÞóÖóÇÁóåõ áóßó Ýöí íóæúãö ÚõÓúÑóÊößó

Si tu tombes sur un indigent qui accepte de porter pour toi ta provision jusqu’au Jour de la Résurrection et qu’il te la rendra au moment où tu en auras grand besoin, saisis cette occasion et fais-la-lui porter, et donnes-en encore davantage, si tu en a les moyens, car tu pourrais rechercher une telle occasion sans la trouver jamais. Et profite de la présence de quelqu’un qui voudrait t’emprunter quelque chose quand tu es riche, et te le rendra le jour où tu seras dans la gêne.

ÇöäøóãÇ áóßó ãöäú ãÇáößó ãÇ ÞóÏøóãúÊóåõ áöÂÎöÑóÊößó æó ãÇ ÇóÎøóÑúÊóåõ ÝóáöáúæóÇÑöËö

C’est seulement ce que tu auras dépensé de tes biens (en œuvre de bienfaisance) pour ta Vie future, qui t’appartiendra (te sera utile), alors que ce que tu en auras gardé, ira à ton héritier.

ÇóÚúÙóãõ ÇáãóÕÇÆöÈö æÇáÔøóÞÇÁö Çáæóáóåö ÈÇáÏøõäíÇ

* L’amour fou de ce monde est la plus grand des calamités et des misères.

Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ÊõÏäí ÇáÂÌÇá æó ÊõÈÇÚöÏõ ÇáÂãÇáó æóÊõÈíÏõ ÇáÑøöÌÇáó æóÊõÛóíøöÑõ ÇáÇøÍúæÇáó ãóäú ÛÇáóÈóåÇ ÛóáóÈóÊúåõ æóãóäú ÕÇÑóÚóåÇ ÕóÑóÚóÊúåõ æóãóäú ÚóÕÇåÇ ÇóØÇÚóÊúåõ æóãóäú ÊóÑóßóåÇ ÇÊóÊúåõ

Le bas monde rapproche la mort, éloigne l’espoir, anéantit les hommes, et change les états. Quiconque tente de le vaincre, il le vaincra, et quiconque essaie de l’abattre, il l’abattra. Mais celui qui lui désobéit, il lui obéira, et celui qui l’abandonne, il viendra vers lui.

ÇóÎúÑöÌæÇ ÇáÏøõäúíÇ ãöäú ÞõáõæÈößõãú ÞóÈúáó Çóäú ÊóÎúÑõÌó ãöäú ÇóÌÓÇÏõßõãú ÝóÝíåÇ ÇõÎúÊõÈöÑúÊõãú æó áöÛóíúÑöåÇ ÎõáöÞúÊõãú

Sortez (l’amour de) ce bas monde de vos cœurs avant que n’en sortent vos corps, car vous n’y êtes que pour passer une éprouve, et c’est pour un autre monde que vous avez été créés.

áÇó ÊõÎõáøöÝóäøó æóÑóÇÁóßó ÔóíúÆÇð ãöäó ÇáÏøõäúíóÇ¡ ÝóÅöäøóßó ÊõÎóáøöÝõåõ áÇöóÍóÏö ÑóÌõáóíúäö: ÅöãóÇ ÑóÌõáñ Úóãöáó Ýöíåö ÈöØóÇÚóÉö Çááåö ÝóÓóÚöÏó ÈöãóÇ ÔóÞöíÊó Èöåö¡ æóÅöãøóÇ ÑóÌõáñ Úóãöáó Ýöíåö ÈöãóÚúÕöíóÉö Çááåö ÝóÔóÞöíó ÈöãóÇ ÌóãóÚúÊó áóåõ; ÝóßõäúÊó ÚóæúäÇð áóåõ Úóáóì ãóÚúÕöíóÊöåö¡ æóáóíúÓó ÃóÍóÏõ åÐóíúäö ÍóÞöíÞÇð Ãóäú ÊõÄúËöÑóåõ Úóáóì äóÝúÓößó.

Ne laisse rien de ce monde derrière toi, car ce que tu lèguerais ira à l’un de deux types d’hommes : ce sera soit un homme qui l’utilisera dans la voie de l’obéissance à Allah Gloire à Lui- auquel cas il se sera réjoui du produit de tes efforts et de tes souffrances, soit un homme qui le dépensera dans la voie de la désobéissance à Allah – Gloire à Lui – et auquel cas tu auras été son complice dans le péché. Or, aucun de ces deux genres d’hommes ne mérite que tu le préfères à toi-même.

ßõáøóãÇ ÝÇÊóßó ãöäó ÇáÏøõäúíÇ ÔóÆñ Ýóåõæó ÛóäíãóÉñ

Tout ce que tu rates dans ce bas monde est comme un butin pour toi (dans l’au-delà).

ÇáãÇáõ íóÑúÝóÚõ ÕÇÍöÈóåõ Ýí ÇáÏøõäúíÇ æó íóÖóÚóåõ Ýí ÇáÂÎöÑóÉö

La fortune rehausse son propriétaire dans ce bas monde et le rabaisse dans l’autre monde.

Çöäøóßó ãóÎúáæõÞñ áöáÂÎöÑóÉö ÝóÇÚúãóáú áóåÇ

Tu es créé pour la vie future, travaille donc pour elle.

Çöäøóßó áóäú ÊõÎúáóÞó áöáÏøõäúíÇ ÝóÇÒúåóÏú ÝíåÇ æó ÃóÚúÑöÖú ÚóäúåÇ

Tu n’es pas créé pour la vie d’ici-bas, pratiques-y donc l’abstinence et détourne-toi d’elle.

Çöäøóßõãú ÃöäøóãÇ ÎõáöÞúÊõãú áöáÂÎöÑóÉö áÇ áöáÏøõäúíÇ æóáöáÈóÞÇÁö áÇ áöáÝóäÇÁö

Vous avez été créés pour la vie future et non pour le monde d’ici-bas et pour l’éternité et non pour l’anéantissement.

Çöäøóßõãú Ãöäú ÑóÛóÈúÊõã Ýí ÇáÏøõäúíÇ ÇóÝúäóíúÊõã ÇóÚúãÇÑóßõãú ÝíãÇ áÇ ÊóÈúÞõæäó áóåõ æóáÇ íóÈúÞì áóßõãú

Si vous désirez le monde d’ici-bas, vous aurez perdu votre temps pour ce à quoi vous ne resterez pas et ce qui ne restera pas pour vous.

Çöäøóßó Çöäú ÇóÞúÈóáúÊó Úóáì ÇáÏøõäúíÇ ÇóÏúÈóÑóÊú æó Çöäú ÇóÏúÈóÑúÊó ÚóäúåÇ ÇóÞúÈóáóÊú

Si tu te tournes vers le monde d’ici-bas, il se détourne de toi, et si tu t’en détournes, il se tourne vers toi.

Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ßÇáÔóÈóßóÉö ÊóáúÊóÝøõ Úóáì ãóäú ÑóÛóÈó ÝíåÇ æóÊóÊóÍóÑøóÒõ Úóãøóäú ÇóÚúÑóÖó ÚóäúåÇ ÝóáÇ Êóãöáú ÇöáóíúåÇ ÈöÞóáúÈößó æóáÇ ÊõÞúÈöáú ÚóáóíúåÇ ÈöæóÌúåößó ÝóÊõæÞöÚúßó Ýí ÔóÈóßóÊöåÇ æóÊõáúÞíßó Ýí åóáóßóÊöåÇ

 Le bas monde est comme le filet : il entoure celui qui le désire et évite celui qui s’en détourne. Ne penche donc pas vers lui ton cœur ni ne tourne vers lui ton visage, sous peine de tomber dans son filet et de subir son œuvre d’anéantissement.

Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ÑõÈøóãÇ ÇóÞúÈóáóÊú Úóáì ÇáÌÇåöáö ÈöÇáÇöÊøóÝÇÞö æóÇóÏúÈóÑóÊú Úóäú ÇáÚÇÞöáö ÈöÇáÇöÓúÊöÍúÞÇÞö ÝóÇöäú ÇóÊóÊúßó ãöäúåÇ ÓóåúãóÉñ ãóÚó Ìóåúáò Çóæú ÝÇÊóÊúßó ãöäúåÇ ÈõÛúíóÉñ ãóÚó ÚóÞúáò ÝóÇöíøóÇßó Çóäú íóÍúãöáóßó Ðóáößó Úóáì ÇáÑøóÛúÈóÉö Ýí ÇáÌóåúáö æóÇáÒøõåúÏö Ýí ÇáÚóÞúáö ÝóÇöäøó Ðáößó íõÒúÑí Èößó æóíõÑÏíßó

Ce bas monde pourrait parfois sourire fortuitement à un homme non avisé et se détourner à raison([1]) d’un homme réfléchi (averti). Ainsi, si la chance venait à te sourire un jour alors que tu n’as rien fait pour la mériter, ou que tu rates un objectif escompté pour la réalisation duquel tu avais travaillé judicieusement, garde-toi d’être conduit par cet apparent paradoxe à désirer l’ignorance et à abandonner la raison, sous peine d’être entraîné par une telle attitude vers la misère et à la ruine. 

Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ ÓóÑíÚóÉõ ÇáÊøóÍóæøõáö ßóËíÑÉõ ÇáÊøóäóÞøõáö ÔóÏíÏóÉøõ ÇáÛóÏúÑö ÏÇÆöãóÉõ ÇáãóßúÑö ÝóÇóÍúæÇáõåÇ ÊóÊóÒóáúÒóáõ æóäóÚíãõåÇ íóÊóÈóÏøóáõ æóÑóÎÇÆõåÇ íóÊäóÞøóÕõ æóáóÐøóÇÊõåÇ ÊóÊóäóÛøóÕõ æóØÇóáöÈõåÇ íóÐöáøõ æóÑÇßöÈõåÇ íóÒöáøõ

Ce bas monde change promptement, se déplace fréquemment, trahit durement et ruse continuellement. Ses états s’ébranlent, son bienfait change, sa prospérité diminue, ses plaisirs se gâtent : celui qui le sollicite    est voué à l’humiliation et celui qui s’y embarque trébuche.    

Åöäøó ÇáÏøõäúíóÇ ÏóÇÑõ ÝóäóÇÁ æóÚóäóÇÁ¡ æóÛöíóÑ æóÚöÈóÑ; Ýóãöäó ÇáúÝóäóÇÁö Ãóäøó ÇáÏøóåúÑó ãõæÊöÑñ ÞóæúÓóåõ¡ áÇó ÊõÎúØöìÁõ ÓöåóÇãõåõ¡ æóáÇó ÊõÄÓóì ÌöÑóÇÍõåõ. íóÑúãöí ÇáúÍóíøó ÈöÇáúãóæúÊö¡ æóÇáÕøóÍöíÍó ÈöÇáÓøóÞóãö¡ æóÇáäøóÇÌöíó ÈöÇáúÚóØóÈö. Âßöáñ áÇó íóÔúÈóÚõ¡ æóÔóÇÑöÈñ áÇó íóäúÞóÚõ. æóãöäó ÇáúÚóäóÇÁö Ãóäøó ÇáúãóÑúÁó íóÌúãóÚõ ãóÇ áÇó íóÃúßõáõ æóíóÈúäöí ãóÇ áÇó íóÓúßõäõ¡ Ëõãøó íóÎúÑõÌõ Åöáóì Çááåö ÊóÚóÇáóì áÇó ãóÇáÇð Íóãóáó¡ æóáÇó ÈöäóÇÁð äóÞóáó!

Ce bas monde est une demeure de périssement et de fatigue, de vicissitudes et d’épreuves. Demeure de périssement, car le Temps a l’arc tendu, ses flèches ne manque pas leurs cibles et ses blessures ne se cicatrisent jamais. Il lance la mort sur le vivant, la maladie sur le bien portant et la destruction sur le survivant. C’est un mangeur insatiable et un buveur inapaisable. Demeure de fatigue, car l’être humain accumule des aliments qu’ils ne mange pas et construit des bâtiments qu’il n’habite pas, puis il retourne vers Allah sans porter ses biens ni transporter ses bâtiments.

ãóäú ÇóÕúáóÍó ÇóãúÑó ÂÎöÑóÊöåö ÇóÕúáóÍó Çááøóåõ áóåõ ÇóãúÑó ÏõäúíÇåõ

Quiconque régularise l’affaire de sa Vie future, Allah lui arrangera l’affaire de sa vie ici-bas.

Åööäøó Çááåó ÊóÚÇáì ÞóÏú ÌóÚóáó ÇáÏøõäúíóÇ áöãóÇ ÈóÚúÏóåóÇ¡ æóÇÈúÊóáóì ÝöíåóÇ ÃóåúáóåóÇ¡ áöíóÚúáóãó Ãóíøõåõãú ÃóÍúÓóäõ ÚóãóáÇð¡ æóáóÓúäóÇ áöáÏøõäúíóÇ ÎõáöÞúäóÇ¡ æóáÇó ÈöÇáÓøóÚúíö ÝöíåóÇ ÃõãöÑúäóÇ¡ æóÅöäøóãóÇ æõÖöÚúäóÇ ÝöíåóÇ áöäõÈúÊóáóì ÈöåóÇ æóäóÚúãóáó ÝíåÇ áöãÇ ÈóÚúÏóåÇ.

Allah –Il est sublime- a créé ce bas monde en vue d’un autre monde. Il y éprouve les gens pour voir lesquels d’entre eux sont les meilleurs dans la bonne action. Nous n’avons donc pas été créés pour ce bas monde, ni n’avons reçu l’ordre d’œuvrer pour lui. Nous avons y avons été placés plutôt pour y être éprouvés et pour y œuvrer en vue du monde suivant.

ßõæäæÇ ãöäú ÇóÈúäÇÁö ÇáÂÎöÑóÉö æóáÇ ÊóßõæõäæÇ ãöäú ÇóÈúäÇÁö ÇáÏøõäúíÇ ÝóÇöäøó ßõáøó æóáóÏò ÓóíóáúÍóÞõ ÈöÇõãøöåö íõæúãö ÇáÞöíÇãóÉö

Soyez les enfants de l’autre monde et non ceux de ce bas monde, car chaque enfant rejoindra sa mère le Jour de la Résurrection.

ßõæäæÇ ãöãøóäú ÚóÑöÝó ÝóäÇÁö ÇáÏøõäúíÇ ÝóÒóåóÏó ÝíåÇ æó Úóáöãó ÈóÞÇÁó ÇáÂÎöÑóÉö ÝóÚóãöáó áóåÇ

Soyez de ceux qui ayant pris conscience de la nature périssable de ce bas monde, y observent l’abstinence, et de la nature éternelle de l’autre monde, œuvre pour lui.

Çöäøóßõãú Çöáì ÚöãÇÑóÉö ÏÇÑö ÇáÈóÞÇÁö ÇóÍúæóÌõ ãöäúßõãú Çöáì ÚöãÇÑóÉö ÏÇÑö ÇáÝóäÇÁö

Vous avez plus besoin de construire la demeure éternelle que la demeure éphémère.

ßóãÇ Çöäøó ÇáÔøóãúÓó æó Çááøóíúáó áÇ íóÌúÊóãöÚÇäö ßóÐáößó ÍõÈøõ Çááøóåö æó ÍõÈøõ ÇáÏøõäíÇ áÇ íøÌúÊóãöÚÇäö

De même que le soleil et la nuit ne s’assemblent pas, de même l’amour d’Allah et l’amour de ce monde ne s’assemblent pas.

ÇáÏøõäúíÇ Ïõæóáñ ÝóÇóÌúãöáú Ýí ØóáóÈöåÇ æóÇÕúØóÈöÑú ÍóÊøì ÊóÇúÊöíßó ÏóæúáóÊõßó

Ce bas monde est tournant, modères-y donc tes désirs et patiente jusqu’à ce que ton tour arrive.

ÇáÏøõäúíóÇ ÎõáöÞóÊú áöÛóíúÑöåóÇ¡ æóáóãú ÊõÎúáóÞú áöäóÝúÓöåóÇ

Ce bas monde a été créé comme étape vers un autre monde et non pour lui-même.

ãóËóáõ ÇáÏøõäúíóÇ ßóãóËóáö ÇáúÍóíøóÉö áóíøöäñ ãóÓøõåóÇ¡ æóÇáÓøõãøõ ÇáäøóÇÞöÚõ Ýöí ÌóæúÝöåóÇ¡ íóåúæöí ÅöáóíúåóÇ ÇáúÛöÑøõ ÇáúÌóÇåöáõ¡ æóíóÍúÐóÑõåóÇ Ðõæ ÇááøõÈøö ÇáúÚóÇÞöáõ!

Le monde d’ici-bas est pareil au serpent dont le toucher est doux, alors que dans son creux s’agite un poison mortel : l’ignorant berné y succombe, alors que le sage averti l’évite.

ÇáãÇáõ æóÇáÈóäæäõ ÒöíäóÉõ ÇáÍíÇÉö ÇáÏøõäúíÇ æóÇáÚóãóáõ ÇáÕøóÇáöÍõ ÍóÑúËõ ÇáÂÎöÑóÉö

La fortune et les enfants sont l’ornement de la vie ici-bas, alors que la bonne œuvre est la moisson de la vie future.

Ãöäøó ÇáÏøõäúíÇ ßÇáÍøíøóÉö áóíøöäõ ãóÓøõåÇ ÞÇÊöáñ ÓóãøõåÇ ÝÇÚúÑöÖú ÚóãøóÇ ÊõÚúÌöÈúßó ÝíåÇ ÇáÞöáøóÉõ ãÇ íóÕúÍóÈõßó ãöäúåÇ æó ßõäú ÂäóÓõ ãÇ Êóßæäõ ÈöåÇÇóÍúÐóÑó ãÇ Êóßæäó ãöäúåÇ

Ce bas monde est comme le serpent : il a le toucher doux mais son poison est mortel. Détourne-toi de ce qui t’y plaît, car trop peu de ce monde pourra t’accompagner. Et sois le plus prudent avec ce qui te réjouit le plus en lui.

æóÃõÍóÐøöÑóßõãõ ÇáÏøõäúíóÇ ÝóÅöäøóåóÇ ãóäúÒöáõ ÞõáúÚóÉ¡ æóáóíúÓóÊú ÈöÏóÇÑö äõÌúÚóÉò. ÞóÏú ÊóÒóíøóäóÊú ÈöÛõÑõæÑöåóÇ¡ æóÛóÑøóÊú ÈöÒöíäóÊöåóÇ. ÎóíúÑõåóÇ ÒóåöíÏñ æóÔóÑøõåóÇ ÚóÊöíÏñ¡ æóãõáúßõåóÇ íõÓúáóÈõ¡ æóÚóÇãöÑõåóÇ íóÎúÑóÈõ.

Je vous mets en garde contre ce bas monde, car il est une maison d’instabilité et non une demeure d’établissement.  Il s’est orné de sa vanité et il séduit par son ornement. Son bien est peu et son mal est prêt. Ses biens sont faits pour être repris et ses constructions sont destinées à la destruction.

Åöäøó ÇáøóÐöí Ýöí íóÏößó ãöäó ÇáÏøõäúíóÇ ÞóÏú ßóÇäó áóåõ Ãóåúáñ ÞóÈúáóßó¡ æóåõæó ÕóÇÆöÑñ Åöáóì Ãóåúá ÈóÚúÏóßó¡ æóÅöäøóãóÇ ÃóäúÊó ÌóÇãöÚñ áÇöóÍóÏö ÑóÌõáóíúäö : ÑóÌõá Úóãöáó ÝöíóãÇ ÌóãóÚúÊóåõ ÈöØóÇÚóÉö Çááåö ÝóÓóÚöÏó ÈöãóÇ ÔóÞöíÊó Èöåö º Ãóæú ÑóÌõá Úóãöáó Ýöíåö ÈöãóÚúÕöíóÉö Çááåö¡ ÝóÔóÞöíÊó ÈöãóÇ ÌóãóÚúÊó áóåõ. æóáóíúÓó ÃóÍóÏõ åÐóíúäö ÃóåúáÇð Ãóäú ÊõÄúËöÑóåõ Úóáóì äóÝúÓößó¡ æóáÇó Ãóäú ÊóÍúãöáó áóåõ Úóáóì ÙóåúÑößó¡ ÝóÇÑúÌõ áöãóäú ãóÖóì ÑóÍúãóÉó Çááåö¡ æóáöãóäú ÈóÞöíó ÑöÒúÞó Çááåö.

Ce que tu as de ce monde entre les mains, avait un propriétaire avant toi et il en aura un autre après toi. Tu n’es en tout cela qu’un thésauriseur pour un des deux hommes suivants : soit un homme qui utilisera ce que tu auras thésaurisé dans la voie de l’obéissance à Allah, auquel cas, il se réjouira du produit de ton labeur, soit un homme qui l’utilisera dans la voie de la désobéissance à Allah, auquel cas, tu auras été misérable avec ce que tu auras thésaurisé pour lui. Or aucun de ces deux types d’homme ne mérite que tu le préfères à toi, ni que tu portes une telle charge pour lui. Contente-toi donc de souhaiter pour celui qui t’a précédé, la Miséricorde d’Allah, et pour celui qui te succédera, la subsistance d’Allah. 

Çöäøóú ÇáÏøõäúíÇ ÏóÇÑ ÃóæøóáõåóÇ ÚóäóÇÁñ¡ æóÂÎöÑõåóÇ ÝóäóÇÁñ! Ýöí ÍóáÇóáöåóÇ ÍöÓóÇÈñ¡ æóÝöí ÍóÑóÇãöåóÇ ÚöÞóÇÈñ. ãóäö ÇÓúÊóÛúäóì ÝöíåóÇ ÝõÊöäó¡ æóãóäö ÇÝúÊóÞóÑó ÝöíåóÇ ÍóÒöäó

Ce bas monde est une demeure dont le début est fatigue et difficultés et la fin anéantissement. Ce qu’il a de licite demande des comptes, et ce qu’il comporte d’illicite est passible de châtiment. Celui qui s’y enrichit succombe à la séduction et celui qui y reste pauvre, est en proie aux soucis. 

Çöäøó ÇáÏøõäúíÇ áóãú ÊõÎúáóÞú áóßõãú ÏÇÑó ãóÞÇãò æóáÇ ãóÍóáøó ÞóÑÇÑò æó ÇöäøóãÇ ÌõÚöáóÊ áóßõãú ãóÌÇÒÇò áöÊóÑóæøóÏõæÇ ãöäúåÇ ÇáÇóÚúãÇáö ÇáÕøóÇáöÍóÉö áöÏÇÑö ÇáÞóÑÇÑö ÝóßæäæÇ ãöäúåÇ Úóáì ÇóæúÝÇÒò æ áÇ ÊóÎúÏóÚóäøóßõãú ÇáÚÇÌöáóÉõ æóáÇ ÊóÛõÑøóäøóßõãú ÝíåÇ ÇáÝöÊúäóÉõ

Ce bas monde n’a pas été créé pour vous comme une maison de séjour, ni un lieu d’établissement, mais comme un passage (étape, relais) pour que vous vous y approvisionniez en bonnes oeuvres pour la demeure d’établissement éternel. Soyez-y donc prêts à un prompt départ, et ne vous laissez surtout pas berner par ce monde éphémère et ne soyez pas envoûtés par sa séduction.

ÇöíøóÇßó æóÍõÈøó ÇáÏøõäúíÇ ÝóÇöäøóåÇ ÇóÕúáõ ßõáøö ÎóØíÆóÉò æó ãóÚúÏöäõ ßõáøö ÈóáöíøóÉò

Garde-toi de l’amour de ce bas monde, car il est l’origine de toute faute et le métal de tout malheur.

ÇóÑúÈóÍõ ÇáäøóÇÓö ãóäö ÇöÔúÊóÑì ÈÇáÏøõäíÇ ÇáÂÎöÑóÉö

Le plus gagnant des gens est celui qui troque le monde d’ici-bas contre le monde futur.

ÇóÎúÓóÑõ ÇáäøóÇÓö ãóäú ÑóÖíó ÇáÏøõäíÇ ÚóæóÖÇð Úóäö ÇáÂÎöÑóÉö

Le plus perdant des gens est celui qui accepte de substituer ce bas monde au monde futur.

Åöäøó ÇáÏøõäúíóÇ æóÇáÇúÎöÑóÉó ÚóÏõæøóÇäö ãõÊóÝóÇæöÊóÇäö¡ æóÓóÈöíáÇóäö ãõÎúÊóáöÝóÇäö; Ýóãóäú ÃóÍóÈøó ÇáÏøõäúíóÇ æóÊóæóáÇøóåóÇ ÃóÈúÛóÖó ÇáÇúÎöÑóÉó æóÚóÇÏóÇåóÇ¡ æóåõãóÇ ÈöãóäúÒöáóÉö ÇáúãóÔúÑöÞö æóÇáúãóÛúÑöÈö¡ æóãóÇÔ ÈóíúäóåõãóÇ; ßõáøóãóÇ ÞóÑõÈó ãöäú æóÇÍöÏ ÈóÚõÏó ãöäó ÇáÇúÎóÑö¡ æóåõãóÇ ÈóÚúÏõ ÖõÑøóÊÇäö

Ce bas monde et le Monde futur (al-âkhirah) sont deux ennemis opposés et forment deux voies différentes. Ainsi, quiconque aime ce bas monde et lui livre son cœur, détestera le Monde futur et lui deviendra hostile. Et ils sont pareils à l’orient et à l’occident avec un passant entre les deux : plus celui-ci s’approche de l’un, plus il s’éloigne forcément de l’autre. En fin de compte, les deux mondes ressemblent à deux femmes rivales.

æóÅöäøóãóÇ ÇáÏøõäúíóÇ ãõäúÊóåóì ÈóÕóÑö ÇáÇúóÚúãóì¡ áÇó íõÈúÕöÑõ ãöãøóÇ æóÑóÇÁóåóÇ ÔóíúÆÇð¡ æóÇáúÈóÕöíÑõ íóäúÝõÐõåóÇ ÈóÕóÑõåõ¡ æóíóÚúáóãõ Ãóäøó ÇáÏøóÇÑó æóÑóÇÁóåóÇ. ÝóÇáúÈóÕöíÑõ ãöäúåóÇ ÔóÇÎöÕñ¡ æóÇáÇúóÚúãóì ÅöáóíúåóÇ ÔóÇÎöÕñ. æóÇáúÈóÕöíÑõ ãöäúåóÇ ãõÊóÒóæøöÏñ¡ æóÇáÇúóÚúãóì áóåóÇ ãõÊóÒóæøöÏñ.

La vie d’ici-bas est la fin de la portée de la vue de l’aveugle (de cœur), lequel ne voit rien au-delà, alors que la vue du clairvoyant perce la fin visible de ce bas monde et sait que la Demeure éternelle se trouve derrière (au-delà). Ainsi, le clairvoyant se détourne de ce bas monde, alors que l’aveugle de cœur se tourne vers lui, et tandis que le premier s’y approvisionne pour l’au-delà, le second s’y approvisionne pour en jouir. 

Åöäøó Çááåó ÓõÈúÍóÇäóåõ ÞóÏú ÌóÚóáó ÇáÏøõäúíóÇ áöãóÇ ÈóÚúÏóåóÇ¡ æóÇÈúÊóáóì ÝöíåóÇ ÃóåúáóåóÇ¡ áöíóÚúáóãó Ãóíøõåõãú ÃóÍúÓóäõ ÚóãóáÇð¡ æóáóÓúäóÇ áöáÏøõäúíóÇ ÎõáöÞúäóÇ¡ æóáÇó ÈöÇáÓøóÚúíö ÝöíåóÇ ÃõãöÑúäóÇ¡ æóÅöäøóãóÇ æõÖöÚúäóÇ ÝöíåóÇ áöäõÈúÊóáóì ÈöåóÇ æó äóÚúãóáó ÝíåÇ áöãÇ ÈóÚúÏóåÇ

Allah qu’Il soit glorifié- a créé le monde comme un relais vers un autre monde, et pour y éprouver les gens en vue de savoir lesquels d’entre eux sont les meilleurs par leurs actes. Nous ne sommes pas créés pour ce monde, ni n’avons reçu l’ordre d’œuvrer pour lui. Nous y avons été mis plutôt pour y subir ses épreuves et pour travailler en vue du Monde futur.

Çöäú ÌóÚóáúÊó Ïöíäóßó ÊóÈóÚóÇð áöÏõäúíÇßó ÇóåúáóßúÊó Ïöíäóßó æó ÏõäúíÇßó æó ßõäúÊó Ýí ÇáÂÎöÑóÉö ãöäó ÇáÎÇÓöÑíäó

**Si tu subordonnes ta Religion à ta vie d’ici-bas, tu anéantiras ta Religion et ta vie d’ici-bas, et tu seras dans la vie future parmi les perdants.

Çöäú ÌóÚóáúÊó ÏõäúíÇßó ÊóÈóÚóÇð áöÏöíäóßó ÇóÍúÑóÒúÊó Ïöíäóßó æó ÏõäúíÇßó æó ßõäúÊó Ýí ÇáÂÎöÑóÉö ãöäó ÇáÝÇÆöÒíä

Si tu subordonnes ta vie d’ici-bas à ta Religion, tu gagneras et ta Religion et ta vie d’ici-bas, et tu seras dans la vie future au nombre de gagnants.

Åöäøó ÃóÚúÙóãó ÇáúÍóÓóÑóÇÊö íóæúãó ÇáúÞöíóÇãóÉö ÍóÓúÑóÉõ ÑóÌõá ßóÓóÈó ãóÇáÇð Ýöí ÛóíúÑö ØóÇÚóÉö Çááåö¡ ÝóæóÑöËóåõ ÑóÌõáñ ÝóÃóäúÝóÞóåõ Ýöí ØóÇÚóÉö Çááåö ÓõÈúÍóÇäóåõ¡ ÝóÏóÎóáó Èöåö ÇáúÌóäøóÉó¡ æóÏóÎóáó ÇáÇúóæøóáõ Èöåö ÇáäøóÇÑó.

Le plus grand des soupirs le Jour de la Résurrection sera celui d’un homme qui avait gagné son argent dans la désobéissance d’Allah et l’avait laissé à un héritier qui l’ayant dépensé dans l’obéissance d’Allah, est entré au Paradis alors que lui est allé en Enfer.

ÇáÎóæúÝõ ãúäó Çááøóåö Ýí ÇáÏøõäúíÇ íõÄúãöäõ ÇáÎóæúÝó Ýí ÇáÂÎöÑóÉö ãöäúåõ

La crainte d’Allah dans ce monde est une assurance contre sa crainte dans l’au-delà.

Åöäøó ÃóæúáöíóÇÁó Çááåö åõãõ ÇáøóÐöíäó äóÙóÑõæÇ Åöáóì ÈóÇØöäö ÇáÏøõäúíóÇ ÅöÐóÇ äóÙóÑó ÇáäøóÇÓõ Åöáóì ÙóÇåöÑöåóÇ¡ æóÇÔúÊóÛóáõæÇ ÈöÂÌöáöåóÇ ÅöÐóÇ ÇÔúÊóÛóáó ÇáäøóÇÓõ ÈöÚóÇÌöáöåóÇ¡ ÝóÃóãóÇÊõæÇ ãöäúåóÇ ãóÇ ÎóÔõæÇ Ãóäú íõãöíÊóåõãú¡ æóÊóÑóßõæÇ ãöäúåóÇ ãóÇ ÚóáöãõæÇ Ãóäøóåõ ÓóíóÊúÑõßõåõãú¡ æóÑóÃóæõÇ ÇÓúÊößúËóÇÑó ÛóíúÑöåöãú ãöäúåóÇ ÇÓúÊöÞúáÇóáÇð¡ æóÏóÑóßóåõãú áóåóÇ ÝóæúÊÇð¡ ÃóÚúÏóÇÁõ ãóÇ ÓóÇáóãó ÇáäøóÇÓõ¡ æóÓóáúãõ ãóÇ ÚóÇÏóì ÇáäøóÇÓõ! Èöåöãú Úõáöãó ÇáúßöÊóÇÈõ æóÈöåö ÚóáöãõæÇ¡ æóÈöåöãú ÞóÇãó ÇáúßöÊóÇÈõ æóÈöåö ÞóÇãõæÇ¡ áÇó íóÑóæúäó ãóÑúÌõæøÇð ÝóæúÞó ãóÇ íóÑúÌõæäó¡ æóáÇó ãóÎõæÝÇð ÝóæúÞó ãóÇ íóÎóÇÝõæäó.

Les Amis d’Allah sont ceux qui regardent l’intérieur de ce bas monde, lorsque les gens en regardent la surface ; qui se préoccupe de son aspect futur, lorsque les gens s’occupent de son aspect immédiat. Ainsi ils ont tué de ce bas monde ce qu’ils craignent qu’il les tue et ils en ont abandonné ce dont ils savaient qu’il les abandonnera. Ils considèrent comme insignifiant ce que les gens voient dans ce monde comme considérable, et ils croient qu’atteindre un tel objectif mondain est un anéantissement. Ils sont les ennemis de ce avec quoi les gens sympathisent, et les amis de ce que les gens perçoivent comme ennemi ! C’est à travers eux que le Livre fut connu et c’est en lui qu’ils  ont puisé leur savoir. C’est par eux que le Livre s’est dressé et c’est par lui qu’ils se sont dressés. Ils ne voient pas un objet d’espoir au-dessus de ce qu’ils espèrent, ni un objet de crainte au-dessus de ce qu’ils craignent.

ÇáäøóÇÓõ ØóÇáöÈÇä ØÇáöÈñ æó ãóØúáæÈñ Ýóãóäú ØóáóÈó ÇáÏøõäúíÇ ØóáóÈóåõ ÇáãóæúÊõ ÍóÊøì íñÎúÑöÌóåõ ÚóäúåÇ æó ãóäú ØóáóÈó ÇáÂÎöÑóÉó ØóáóÈóÊúåõ ÇáÏøõäúíÇ ÍóÊøì íóÓúÊóæúÝíó ÑöÒúÞõåõ ãöäúåÇ

Les gens se répartissent en deux types de solliciteurs et chacun d’eus est à son tour sollicité : celui qui sollicite la vie d’ici-bas, la mort le demande jusqu’à ce qu’elle l’en sorte, et celui qui sollicite la vie de l’au-delà, la vie d’ici-bas le demande jusqu’à ce qu’il obtienne ce qui  lui y est imparti.

ÇáäøóÇÓõ Ýí ÇáÏøõäíÇ ÚóÇãöáÇäö : ÚÇãöáñ Ýí ÇáÏøõäíÇáöáúÏøõäúíÇ ÞóÏú ÔóÛóáóÊúÜåõ ÏõäúíÇåõ Úóäú ÂÎöÑóÊöåö íóÎúÔì Úóáì ãóäú íõÍóáøöÝõ ÇáÝóÞúÑó æó íÃúãóäõåõ Úóáì äóÝúÓöåö ÝóíõÝúäí ÚõãúÑóåõ Ýí ãóäúÝóÚóÉö ÛóíúÑöåö æó ÚÇãöáñ Ýí ÇáÏøõäúíÇ áöãÇ ÈóÚúÏóåÇ ÝóÌÂÁóåõ ÇúáøóÐí áóåõ ÈöÛóíúÑö Úóãóáò ÝóÇóÍúÑóÒó ÇáÍóÙøóíúäö ãóÚÇð æó ãóáóßó ÇáÏøÂÑóíúäö ÌóãíÚóÇð

Les gens font deux sortes de travail dans la vie d’ici-bas : les uns travaillent dans ce monde pour ce monde, lequel les distrait de l’autre monde, craignant de léguer la pauvreté à leurs héritiers en se convainquant que ceux-ci seraient pauvres, et de cette façon, ils perdent leur vie au bénéfice d’autrui ; les autres travaillent dans ce monde pour le monde futur, et reçoivent sans difficulté ce qui leur est imparti, gagnant les deux demeures à la fois, celle d’ici-bas et celle de l’au-delà.

ÃóáÇó æóÅöäøóßõãú Ýöí ÃóíøóÇãö Ãóãóá ãöäú æóÑóÇÆöåö ÃóÌóáñ º Ýóãóäú Úóãöáó Ýöí ÃóíøóÇãö Ãóãóáöåö ÞóÈúáó ÍõÖõæÑö ÃóÌóáöåö ÝóÞóÏú äóÝóÚóåõ Úóãóáõåõ æóáóãú íóÖúÑõÑúåõ ÃóÌóáõåõ. æóãóäú ÞóÕøóÑó Ýöí ÃóíøóÇãö Ãóãóáöåö ÞóÈúáó ÍõÖõæÑö ÃóÌóáöåö¡ ÝóÞóÏú ÎóÓöÑó Úóãóáóåõ¡ æóÖóÑøóåõ ÃóÌóáõåõ. ÃóáÇó ÝóÇÚúãóáõæÇ Ýöí ÇáÑøóÛúÈóÉö ßóãóÇ ÊóÚúãóáõæäó Ýöí ÇáÑøóåúÈóÉö.

ÃóáÇó æóÅöäøöí áóãú ÃóÑó ßóÇáúÌóäøóÉö äóÇãó ØóÇáöÈõåóÇ¡ æóáÇó ßóÇáäøóÇÑö äóÇãó åóÇÑöÈõåóÇ¡ ÃóáÇó æóÅöäøóåõ ãóäú áÇó íóäúÝóÚõåõ ÇáúÍóÞøõ íóÖõÑøõåõ ÇáúÈóÇØöáõ¡ æóãóäú áÇó íóÓúÊóÞöíãõ Èöåö ÇáúåõÏóì¡ íóÌõÑøõ Èöåö ÇáÖøóáÇóáõ Åöáóì ÇáÑøóÏóì.

Le jour que vous êtes en train de vivre est peut-être le seul qui vous reste pour espérer, désirer et travailler et, passé ce jour peut survenir le très grand vide de la mort. Quiconque travaille durant ce temps d'espoir et d'espérance, devra récolter la moisson de son labeur et la mort ne lui pèsera pas. Mais celui qui ne se soucie guère d'utiliser cette période perd son temps, gaspille son travail et la mort sera pour lui une calamité."

Paradoxalement, je ne connais pas quelque chose d'aussi désirable que le Paradis, cependant que ceux qui y  aspirent ne font rien pour y accéder, ni quelque chose d'aussi effroyable que l'Enfer, cependant que ceux qui le craignent ne font rien pour l'éviter. Celui pour qui le vrai n’a pas d’utilité, le faux lui nuira, et celui que la guidance ne peut remettre sur le droit chemin, c’est vers la mort que l’égarement le conduira.


[1] La vie d’ici-bas est normalement pour le croyant est un lieu d’épreuves et de souffrances. Donc il est normal qu’un croyant avisé soit soumis aux épreuves de la vie.