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et maintenant, que vais-je dire à ce cheikh qui prétend à la sagesse et qui est enflé d'orgueil, qui a changé une discussion paisible en une querelle violente. je me trouvais, soudain, publiquement accusé, de je ne sais quoi ! devant tous ses disciples, qui devenait aussi agressifs.

je me précipitais, alors à la maison, et leur apporta sur le champs; l'ouvrage de l'imam malek "ai mouatta", et le sahih de boukhari, la tension était encore élevée, quand j'ai dis:

 

((chers messieurs ! ce qui me permet de douter d'aboubaker, c'est le prophète lui même, j'ouvre le livre "ai-mouatta" et lis : "malek rapporte que le messager de dieu, arrivant devant les tombes des martyrs de ouhoud, dit : "ceux la, je témoigne en leur faveur!" aboubaker, lui demande : "o ! messager de dieu! nous sommes soumis comme eux, n'avons nous pas combattu comme eux ?", le prophète dit : "oui mais je ne sais pas ce que vous allez faire après moi !" aboubaker pleura deux fois et dit : "nous vivrons après toi !`?" ))

ensuite j'ai ouvert le sahih de boukhari et lu

"omar entra un jour chez sa fille hafsa, et aperçu asma bent oumays. il dit

"qui es-tu ?" elle dit : "asma bent oumays." omar dit : "l'abyssine ?" asma lui répondit que oui, il dit alors : "nous étions les premiers émigrés avant vous, et nous avons mérité du messager de dieu bien plus que vous." elle se fâcha et dit: "non, par dieu, vous étiez avec le prophète qui nourrit vos affamés et qui appelle à la connaissance vos ignorants, et nous étions dans la terre lointaine des étrangers, en abyssinie, pour la cause de dieu et de son messager, et je jure par dieu que je resterai sans manger ni boire, avant de pouvoir rencontrer le prophète et lui raconterai cela, je ne mentirai pas et je n'ajouterai rien".

quand le prophète arriva, elle lui raconta ce qu'avait dit omar. il dit: "non, il n'a pas de mérite plus important que vous, lui et ses amis n'ont eu qu'une seule émigration, mais vous, vous en avez eu deux". asma a ajouté que abou-moussa et ses compagnons étaient très honorés, et que rien n'était plus cher pour eux que cette parole du prophète.))

après la lecture de ces hadiths, les visages du savant et de ses disciples avaient changé de couleur, ils s'échangèrent un regard en attendant la décision du savant. celui-ci fût choqué et s'exclama : "que dieu m'en enseigne toujours plus!"

j'ai alors dis : "si je sais que le prophète était le premier à douter d'aboubaker et qu'il n'a pas privilégié omar, il est alors de mon devoir de le suivre. de même qu'il est de mon droit de douter de quelqu'un et d'en chercher la nature, avant de connaître ses qualités. il est évident que ces deux traditions contredisent toutes les autres, qui elles, favorisent aboubaker et omar, car elles sont plus logiques et plus proches de la réalité que les traditions des vertus mensongères !"

ils me demandèrent : "comment ça ?"

j'ai dit : "oui, car ceci est très logique, puisque le coran aussi nous l'a affirmé, l'histoire en témoigne également de leur renonciation et de leur changement après la mort du prophète. aboubaker s'est même opposé à fatima ezzahra, fille du prophète, il l'a opprimée et l'a mise en colère. il l'a d'ailleurs regretté avant sa mort et a même souhaité ne pas être parmi les hommes."

j'ai ajouté : "et bien tout ceci est très contraire à la tradition qui l'idéalise avec inexactitude, et qui dit que la foi d'aboubaker serait deux fois plus pesante que celle de toute la communauté !.

c'est illogique, qu'un homme qui a passé quarante années de sa vie en polythéiste, idolâtre, ait une foi plus solide et plus grande que toute la communauté musulmane, qui contient, des saints, des martyrs et des imams qui ont passés toute leurs vies, dans des combats pour la cause de dieu !?."

le savant n'a pas pu répondre, et quelques uns parmi les présents ont déclarés "par dieu, ! cette tradition nous a provoqué des doutes dans nos cœurs.

a ce moment, le savant s'exclama : "c'est bien cela que tu veux ? tu as incité ces gens à douter de leur religion !"

l'un d'eux a répondu à ma place : "non, il a parfaitement raison, nous n'avons jamais lu un seul livre complet. on vous suivait avec une grande confiance ; aveuglement sans discussion. il s'est avéré maintenant que "el haj" dit la vérité, il est de notre devoir donc de lire et de chercher."

ainsi leur réaction fût d'une grande victoire en faveur de la vérité ! ce n'est pas la victoire de la force ou de la contrainte, mais celle de la preuve et de l'argument : "avancez vos preuves si vous dites la vérité."

ceci m'a encouragé à ouvrir la porte de la recherche et d'y entrer au nom de dieu, avec l'espoir que dieu me guide dans le droit chemin, car il a promis de bien guider celui qui cherche la vérité. dieu ne manquera jamais à sa promesse.

la recherche s'est prolongée minutieusement durant trois années en m'efforçant de ne négliger aucun détail.

j'ai lu le livre intitulé "ai-mourajaat" ( de l'imam charaféddine ) plusieurs fois, il a ouvert devant moi des horizons qui me guidèrent vers l'amour de ahl-al-beyt. j'ai lu et relu le livre intitulé "ai-ghadir" (de cheikh amini) trois fois parce qu'il contenait des vérités claires. j'ai lu aussi le livre de sayed mohamed baker essader intitulé "fadak dans l'histoire", et le livre de cheikh mohamed ridha moudhaffar intitulé "assakifâ"; qui m'ont dévoilés plusieurs secrets.

j'ai lu également le livre intitulé "annal wal-ijtihad" qui m'a conforté dans mes convictions. j'ai lu le livre : "abou-hourayra" (de charaféddine), ainsi que celui du cheikh egyptien mahmoud abou-rayya! intitulé "chiekh aimadhira", et j'ai appris que les compagnons qui ont changé après le prophète se divisèrent en deux groupes, l'un qui a contesté les lois divines par le pouvoir qu'il détenait, l'autre par des traditions mensongères qu'ils attribuaient au prophète.

j'ai lu aussi le livre de cheikh assad haydar intitulé "l'imam essadek et les quatre sectes" par lequel j'ai connu la différence entre la science divine et la science humaine. la sagesse qui est don de dieu et l'opinion personnelle qui abandonnée à elle-même, éloigne de l'essence même de l'islam.

j'ai lu plusieurs autres ouvrages de sayed jaafar mourtadha-amili. sayed mourtadha askari, sayed ai-khouy, sayed taba tabay : (cheikh amin zain eddine) et fayrouz abadi. ainsi que le commentaire de "nahj ai-balagha' de ibn abi ai-hadid al-mootazali. aussi "ai-fithna al-kobra" de taha hussein. et parmi les ouvrages historiques, j'ai lu "tarikh tabari"- "tarikh ibn ai-athir" et "tarikh ai-yakotlbi".

j'ai lu ainsi beaucoup d'autres livres jusqu'à la conviction que les chi'ites imamites sont bel et bien sur le droit chemin.

je me suis convertis au chi’isme, dans le vaisseau de ahl-ai-beyt en mon allégeance à leur égard, purifié par dieu.

donc les chi'ites ne sont pas des persans ou mages comme le prétendent nos savants, qui veulent nous convaincre par tous les moyens qu'ils détestent notre maître omar parce qu' il a brisé leur grandeur et détruit leur gloire.

j'ai répondu à ceux-là, que le chi'isme ne concerne pas uniquement les persans ; on le trouve en irak, au hijaz, en syrie, au liban et ceux-là sont pourtant des arabes. comme on trouve des chi'ites au pakistan, en inde, en afrique, en amérique, et pourtant ceux-là ne sont ni arabes, ni persans. et si on se limite aux chi'ites d'iran, l'argument sera encore plus solide car les chi'ites se réfèrent à douze imams qui sont tous arabes issus de bani-hachem, la descendance du prophète.

si les persans détestaient les arabes, comme on le prétend, en salissant l'image des compagnons. ils pouvaient très bien se rattacher à salmane aifarissi, qui est l'un des leurs, et le prendre pour imam (puisqu'il a été un noble compagnon, respecté par chi'ites et sunnites). or, ils ne le firent point, et au contraire ils ont suivis ahl-ai-beyt et l'imam ali.

quoique les sunnites, eux, se réfèrent à des créateurs d'école en majorité persans, tel que abou-hanifa, annissai, attarmidhi, ai-boukhari, mouslim ibn majeh, arrazi, ai-ghazzali, ibn-sina, farabi et beaucoup d'autres.

en vérité, les chi'ites, qu'ils soient persans ou arabes, se sont soumis aux jugements de dieu et de son prophète et ont suivis les imams parfaits : ali et ses fils. ils ont fait la preuve de leur fidélité, malgré les omayades et leurs successeurs les abbassides qui pendant sept siècles les ont persécutés, les ont chassés et déplacés, les ont tués et massacrés, effacés leurs traces, ils ont divulgués et propagés contre eux des rumeurs pour les dénigrer et les écarter de la oumma. cette triste influence est encore forte de nos jours.

mais les chi'ites ont résisté avec beaucoup de patience, en s'attachant à la vérité. c'est de ce tribut qu'ils payent encore de nos jours.

et je mets au défi quiconque de nos savants de discuter avec leurs savants au cours d'un débat, ils seront certainement obligé d'adhérer, à moins qu'ils refuseraient la discussion.

oui, j'ai trouvé la voie, je remercie dieu qui m'a bien guidé louange à lui qui m'a montré les authentiques que je cherchais de toute mon âme. il ne me reste à présent aucun doute : celui qui s'attache à ali et ahl-al-beyt, s'attache à dieu, cela a été mentionné par le prophète plusieurs fois et, fût l'unanimité des musulmans.

ali était le plus savant de tous les compagnons sans exception, et le plus brave de tous. et le fait d'être seul le premier khalife (successeur du prophète) suffit amplement comme preuve de mérite.

dieu exalté dit :

"leur prophète leur dit aussi : "dieu vous envoie talout saül pour roi". ils répliquèrent : "comment pourrait-il régner sur nous ? nous avons plus de droits que lui au trône, et il n'a pas l'avantage de la richesse" -"dieu, répartit le prophète, en a fait soit élu. il l'a avantagé en science et vigueur. dieu octroie le pouvoir suprême à qui il veut. dieu est infini et omniscient." al bakara verset : 247.

et le messager d'allah a dit : "ali est issu de moi, je suis issu de lui, il est le patron de tout croyant après moi".

l'imam ezzamakhchari dans quelques vers de poésie disait : "le doute et la discorde se sont répandus* alors que chacun prétend détenir la vérité * j'ai adoré dieu unique et j'ai suivi ahmed et ali * un chien fût sauvé en suivant les gens de la grotte comment pourrais je être égaré* en suivant la descendance du prophète*

oui par la grâce de dieu, j'ai pu trouver la voie, en suivant après le prophète l'emir des croyants et le maître des tuteurs : ali ibn-abi-taleb, et les imams immaculés qui sont issus de houssein.

j'ai échangé les compagnons abjurateurs (tel que mouaouya et amr ibn-ai-aas, mou-hira ibn chooba, abou-hourayra, lkrama et kaab al-ahbar ainsi que leurs semblables) contre les compagnons sincères et reconnaissants, qui n'ont pas trahit le serment du prophète (tel que ammar ibn-yasser, salman ai-farissi, abou-dhar al-ghaffari, ai-mokdad ibn ai-assouad, khouzaima ibn-tabet, oubay ibn-kaab et leurs frères., ....

j'ai échangé nos savants sunnites qui ont sclérosé nos esprits (la plupart d'entre eux étaient les valets des sultans et des gouverneurs) contre les savants chi'ites sincères qui n'ont jamais interdis la recherche et ne se sont jamais pliés devant les sultans et les gouverneurs oppresseurs.

oui, j'ai échangé les idées fanatiques qui comportent des contradictions, contre des idées claires et ouvertes qui n'admettent que la raison, l'argument et les preuves.

et comme on dit à notre époque : j'ai purifié mon cerveau de tous les parasites qui l'ont imprégné durant trente ans, de par les ténèbres des omayades. je l'ai purifié par la croyance de ahl-al-beyt : les imams immaculés que dieu a choisi. et cela pour le restant de ma vie.

o mon seigneur, fais que nous vivions leur doctrine et que nous mourrions avec leur tradition et que nous ressusciterions dans leur groupe, car ton prophète a dit : "chaque personne ressuscitera avec les gens qu'il aime."

et par tout cela je serais revenu à mon origine, car mon père et mes oncles nous disaient souvent que d'après l'arbre généalogique, nous sommes les descendants de la famille du prophète, qui ont fuit l'irak sous l'oppression des abbassydes. ils se sont réfugié en afrique du nord où ils s'installèrent en tunisie, et leurs traces sont restées jusqu'à nos jours. il y a autant de gens comme nous en afrique du nord, appelés "al-achraf ', mais qui sont perdus dans les ténèbres des omayades et des abbassydes, et qui ne conservent de la vérité que le respect des gens à leur égard.

je remercie dieu qui m'a éclairé. louanges à lui qui m'a ouvert les yeux et le cœur sur la vérité.

 

 


les causes de la conversion

les causes de ma conversion sont très nombreuses, je ne peux les détailler, je me contente de donner simplement quelques exemples

 

1) la mention de khilafa : (la succession)

en abordant cette recherche, j'ai pris l'engagement d'être neutre, de me baser uniquement sur ce qui est authentique chez les deux groupes et de rejeter tout ce qui est divergent.

lorsque je m'interroge à propos de la succession, à savoir le choix entre aboubaker et ali, je me demande si elle avait été inspiré au prophète par dieu comme le disent les chi'ites, ou si elle avait été faite par consultation des différents membres comme le prétendent les sunnites.

celui qui examine ce sujet en toute neutralité découvrirait les textes clairs concernant la succession d'ali ibn abi taleb et à titre d'exemple le prophète a bien dit en revenant du pèlerinage d'adieu : "après moi c'est ali qui est le guide de tous les croyants."

le prophète a même organisé une cérémonie de félicitations en l'honneur d'ali. aboubaker et omar étaient les premiers à l'avoir félicité en disant : "honneur à toi fils d'abi-taleb, tu es devenu le guide de chaque croyant et chaque croyante."

ce texte est unanime, pour les sunnites et les chi'ites, mais je n'ai mentionné dans cette recherche que les ouvrages et les références des sunnites, afin d'exploiter les archives directement accessibles à tous.

et pour en savoir plus, je conseille au lecteur de lire le livre intitulé "aighadir" du savant amini quia compilé en treize volumes tous les rapporteurs sunnites de cette tradition prophétique.

tandis que l'unanimité prétendue, portant sur l'élection d'aboubaker (à la réunion du sakifa) et sur sa reconnaissance (ensuite à la mosquée), est une affirmation sans preuve. car il ne peut y avoir d'unanimité si certains adeptes n'étaient pas présents à cette élection, comme ali, abbas et toute la tribu de bani hachem.

il manquait également à cette réunion, oussama ibn zayd, zoubair salmane ai-farisi, abou-dhar-al-ghaff'ari, mokdad ibn ai-aswad, ammar ibn yasser, houdhayla ibn ai-yatnan, khouzayma ibn thabet, abou bourayda ai aslami, ai-barra ibn-azeb, oubay ibn kaab, sahil ibn hounayf-saad ibn oubada. kaiss ibn saad, abou-ayoub ai-ansari. jaber ibn-abdillah, khaled ibn said...et plusieurs autres compagnons.

mais où est donc l'unanimité qu'on prétend '? alors que l'absence seule de ali suffirait pour annuler l'allégeance ou la rendre illégale ; puisqu'il est le seul candidat choisit par dieu et par le prophète pour succéder à celui-ci.

cependant, l'allégation d'aboubaker fût sans aucune consultation, et à l'insu des gens, surtout ceux du commandement qui étaient en majorité occupé par la préparation et l'enterrement du prophète.

ainsi les habitants de la médine ont appris subitement la mort de leur prophète, ils étaient appelés à l'allégeance par force. ceux qui n'y venaient pas étaient menacés. comme le prouve l'anecdote où des menaces d'incendier la maison de fatima ezzahra, ont été faites si les occupants ne la quittaient pas (les gens qui s'étaient réfugié chez elle pour échapper à la violence, aux offenses et à l’intimidation de aboubaker et ses partisans).

omar ibn ai-khattab a lui-même témoigné que cette allégeance à aboubaker était un lapsus inopiné. il pensait qu'il fallait tuer celui qui appelait à rune pareille allégeance. i1 disait également que dieu a protégé les musulmans du malheur d'aboubaker.

l'imam ali a dit concernant l'allégeance du khilafa : "je jure par dieu qu'aboubaker s'est emparé de la khilafa, pourtant il sait bien que je suis son moyeu."

saad ibn oubada, le chef des ansars, qui était contre aboubaker et omar, avait essayé par toutes ses forces de les empêcher de s'emparer de la khilafa, mais il était incapable de les combattre car il était très malade et ne pouvait se tenir debout. il leur avait dit : "je jure par dieu que je ne vous accorderai jamais mon allégeance, et si je trouve les moyens de vous combattre, je le ferai volontiers. non par dieu, je ne serai jamais de votre côté, même si vous aviez l'appui des djinns et de tous les gens."

il les a rejeté, il n'a jamais assisté aux prières avec eux ni à leurs réunions, et s'il pouvait trouver de l'aide il les aurait combattu. ii a demeuré ainsi jusqu'à sa mort en syrie à l'époque de omar.

-donc si cette allégeance était une erreur comme le disait omar (qui en était le fondateur).

- et si elle avait été enfreinte par aboubaker d'après l'imam ali, affirmant être le concerné légal.

- et si elle était une injustice comme l'a désigné saad ibn oubada, qui avait abandonné la communauté pour sa cause.

- et si elle se trouvait dans l'illégalité par l'abstention de plusieurs compagnons, comme l'oncle du prophète: al-abbas ibn abd-al-mouttaleb.

quelle est donc la preuve de la légitimité de la khilafa d'aboubaker la réponse est : il n'y a aucune preuve chez les sunnites.

donc ce que disent les chi'ites concernant ce sujet est véridique, car il y a vraiment un texte prophétique désignant l'imam ali comme khalife. ce texte est authentique chez les sunnites eux-mêmes, mais ils l'ont interprété à leur manière pour sauvegarder l'honneur des compagnons.

un arbitre juste et neutre, se trouverait obligé d'accepter ce texte surtout s'il connaissait les ambiguïtés de cette affaire.

 

2) l'affrontement entre fatima et aboubaker

l'authenticité de ce sujet aussi, fait l'unanimité des groupes, donc tout esprit honnête et conscient doit condamner aboubaker qui fut injuste à l'égard de fatima (maîtresse de toutes les femmes croyantes).

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