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elle était sur le chemin de retour de la mecque, lorsqu'elle apprit l'assassinat de othman. elle a alors, exhibé une grande joie, mais à l'annonce du nouveau khilafaa, revenant à ali, elle dit:

"je préférerais que le ciel tombe sur la terre, plutôt que de voir la khilafa dibn abi-taleb." elle est alors, retournée à la mecque et commença à créer la zizanie pour susciter la révolte contre ali, dont elle se refusait même de prononcer le nom.

n'a-t-elle jamais entendu ce que le prophète disait a l'égard d'ali ? "l'aimer, c'est la croyance. le haïr, c'est l'hypocrisie."

de telle sorte, que les compagnons disaient : "nous ne connaissons les hypocrites que par leur haine envers ali".

n'a-t-elle pas entendu le prophète dire: "ce dont je suis le maître, ali en est de même". sans doute, qu'elle a entendu tout cela mais elle a continuée à détester ali, à tel point, qu'elle s'est prosternée pour remercier dieu, lorsqu'elle a eu connaissance de son assassinat.

je voudrais laisser de côté tout cela, car mon but à présent n'est pas d'étudier l'histoire de aïcha, femme du prophète; mais je voudrais surtout, prouver l'erreur de certains compagnons qui ont détourné les principes de l'islam et ont désobéi aux ordres du prophète, il suffit d'un seul exemple, et qui fait l'unanimité de tous les historiens, qui rapportent que lorsque aïcha a traversé "ai hawaab", et que les chiens ont aboyés, elle s'est rappelée alors la mise en garde de son défunt mari, le messager d'allah; elle pleura et dit: "je voudrais faire demi tour, et revenir à mon foyer".

et, à ce moment là, l'histoire raconte que. talha et zoubayr ont fait un don à cinquante personnes, qui sont venues jurer par dieu, devant aïcha, que cet endroit n'était pas ai hawaab. elle continua son voyage jusqu'à bassora.

c'était là, le premier faux témoignage dans l'histoire de l'islam, d'après les historiens.

je m'adresse, alors à tous les musulmans clairvoyants et honnêtes, pour leur demander, qu'en est-il donc de tous ces honorables compagnons que nous respectons tant, face à la gravité du faux témoignage.

la question qui revient donc toujours, est celle de savoir; qui a raison et qui a tort !?.

l'arbitre loyal ne peut qu'avoir un penchant pour l'imam ali, qui n'abandonnait jamais la vérité, et rejeter la zizanie de aïcha et ses partisans, causant une terrible guerre, qui a tellement détruit, et dont nous subissons les conséquences, encore de nos jours. mais pour plus de détails, et pour être plus certain encore, j'ajouterai que boukhari dans son sahih, rapporte

"lorsque talha, zoubayr et aïcha ont envahit bassora, l'imam ali a envoyé, ammar ibn-yasser et son fils hassan ibn-ali à kouffa. tous deux montèrent sur la chaire, ammar était plus bas. nous nous sommes regroupés autour de lui, et je l'ai entendu dire; aïcha est partie pour bassora, vous savez tous, qu'elle est l'épouse de notre prophète dans cette vie et dans l'au-delà, mais dieu, exalté soit-ii, vous a mis à l'épreuve pour savoir si vous obéirez à lui où à aïcha".

boukhari rapporte aussi, dans le chapitre;( les maisons des épouses du prophète) que le prophète avait fait un discours, ensuite il a montré du doigt la demeure de aïcha et a dit: "c'est ici la zizanie, c'est ici la zizanie, d'ici monte la corne du diable".

par ailleurs, il a aussi rapporté, dans son sahih, d'autres choses aussi étranges et étonnantes concernant le comportement de aïcha vis-à-vis du prophète, et de sa maladresse qui avait suscitée la colère de son père, aboubaker qui l'avait alors frappé. aussi, lors de sa révolte contre le prophète, dieu l'a menacée de répudiation, au profit d'une meilleure épouse.

après tout cela, comment ne pas se demander d'où vient le respect et l'estime que les sunnites vouent à aïcha. etait-ce parce qu'elle est l'épouse du prophète ?

mais les épouses du prophète étaient nombreuses, et dont quelques unes plus pieuses que aïcha, ceci d'après le témoignage du prophète lui-même.

est-ce parce qu'elle était justement, la fille de aboubaker ?! ou bien, parce qu'elle s'est farouchement opposée à ali ? ou encore, parce qu'elle a combattu ses fils après lui ? elle s'est même opposée aux funérailles de l'imam hassan et a empêché qu'il soit enterré à côté de son grand père, le prophète, en disant:

"ne faites pas entrer dans ma maison celui que je hais".

elle a oublié, ou essaye d'ignorer que le prophète disait: "dieu aime celui qui les aimes et déteste celui qui les détestes'".

ensuite il s'adresse à eux en disant: "je déclare la guerre à celui qui vous combat et la paix à celui qui vous aime".

pour tout cela, elle était l'idole des omayades. ils l'ont flattée et honorée frauduleusement en rapportant des hadiths falsifiés, qui ont fait d'elle une référence suprême pour la communauté musulmane, en prétendant qu'elle détient, seule la moitié de la religion.

il se peut qu'ils aient attribués l'autre moitié de la religion à abou hourayra qui a satisfait leurs besoins en hadiths, ils l'ont nommé gouverneur de médine, lui ont construit le palais d'émeraudes, et l'ont appelé le rapporteur de l'islam.

ainsi, les omayades se sont construit une religion sur mesure, qui ne contient du coran et de la sunna que ce qu'ils désirent, et que ce qui fait appuyer leur pouvoir et leur dynastie, en falsifiant la vérité et en détournant les musulmans de la lumière. ils avaient obligés les gens à suivre leur doctrine par tous les moyens. et les lois divines sont devenues pour eux; un moyen d'acquérir le pouvoir, donc une mascarade au service de mouawya.

a chaque fois, qu'on demande à nos savants, les motifs de la guerre menée par mouawya contre ali. cette guerre qui est à l'origine de la division des musulmans, en sunnites et chi'ites, jusqu'à nos jours, ils répondent, toujours avec autant de simplicité : "ali et mouawya, sont tous deux, des compagnons honorables, qui ont fournit leurs efforts. ali avait raison, il aura deux récompenses, mouawya avait tort, il n'en aura qu'une seule."

il ne nous est pas permis de les juger, car il a été dit dans le coran: "toute cette génération est révolue, ses oeuvres lui seront imputées, et les vôtres portées à votre compte, et point n'aurez à répondre de ce qu'elle faisait"comment un esprit saint, pourrait-il admettre l'effort de mouawya et lui octroyer une récompense. sachant que c'est lui qui a combattu l'imam des musulmans et qui a massacré des croyants innocents, qui a commis d'innombrables crimes et pêchés, que dieu seul peut dénombrer ?!!.

comment nos savants peuvent-ils admettre que mouawya est juste, et lui octroyer une récompense, alors que le prophète l'avait désigné comme imam à la tête des injustes ?!!

ils ont tous rapporté que le prophète avait prédit que ammar ibn yasser, serait tué par les injustes, et que c'est mouawya et ses partisans qui le tuerait.

comment peuvent-ils dire, que mouawya est juste alors qu'il a tué houjr ibn-ouday et ses amis, parce qu'ils ont refusé d'insulter ali ibn abi-taleb. ii obligeait les croyants à insulter ali et ahl-ai-beyt, descendance du prophète, et tuait ceux qui s'y opposaient ?.

comment peuvent-ils l'innocenter alors qu'il a empoisonné hassen ibn ali, le petit fils du prophète?...et s'est emparé du pouvoir, par la force et a imposé son fils incrédule comme prince héritier, en instaurant une monarchie héréditaire ?

la question se répète sans cesse, lequel des deux groupes a tort et lequel a raison?!!.

ou bien, ali et ses chi'ites ont tort, et qu'ils sont injustes !?.

ou bien, mouawya et ses partisans ont tort et sont injustes.?!

le messager d'allah a, en effet, tout éclairci pour nous. mais dans les deux cas, la thèse de l'équité des compagnons est impossible, et ne peut être logique.

il y a, à ce sujet, plusieurs exemples, et si je voulais entrer dans les détails et investir profondément dans la recherche, il me faudrait alors, compiler plusieurs ouvrages. mais comme je tiens a être concis, j'ai pris quelques exemples pour démontrer l'erreur de nos "savants", qui ont fermé notre esprit à la réflexion, depuis trop longtemps, et ont interdit la recherche et l'analyse des événement historiques, par la raison, et les concepts coraniques et prophétiques.

c'est pourquoi, je devais me rebeller contre ce qui m'avait été imposé; depuis vingt ans d'existence, dans la brume et avec des connaissances traditionnelles, sans fondements et qui scellaient et empêchaient toute réflexion libre. en disant: "ah, si mon peuple pouvait savoir, et mon seigneur me pardonnait d'être resté si longtemps loin de la vérité. ah! si ma communauté pouvait découvrir le monde qu'elle ignore et déteste sans connaître."

 

 


le commencement de la conversion

je suis resté perplexe durant trois mois, mon sommeil était perturbé, troublé par le conflit des idées, ballotté par les doutes et les illusions, ayant crainte de chercher et de m'ingérer dans la vie des compagnons, en m'arrêtant parfois devant les paradoxes étonnants de leur comportement. car mon éducation, m'appelait à respecter les saints et les amis du prophète.

j'ai lu auparavant dans l'ouvrage intitulé, "la grande vie des animaux", qu'un homme à dénigré omar ibn ai-khattab, quand il parti pour uriner, une vipère noire le piqua à mort, lorsqu'on a voulu l'enterrer, on trouvait une vipère noire dans toutes les tombes qu'on creusait pour son corps. un sage intervint, alors et dit: "enterrez-le n'importe où, car si vous creusiez la terre entière, vous trouverez toujours cette vipère noire, puisque dieu veut le torturer sur terre, avant même le grand jugement, parce qu'il a dénigré notre maître omar."

imprégné, donc de ces traditions et ces idées, j'étais très inquiet en commençant cette recherche, surtout qu'on nous avait inculqué à l'école (annexe zaitouna), que le plus vertueux de tous les khalifes était notre maître aboubaker (nommé "asseddik"), ensuite notre maître omar ibn ai-khattab (le "farouk"). dieu a fait distinguer par lui le vrai du faux, ensuite notre maître othman bin affan (nommé dhi nourain) que les anges respectent. après lui notre maître ali (nommé porte de la cité des sciences). après ces quatre-là viennent les six autres

talha, zoubayr, saad, said, abderrahman, et abi oubayda. ce sont les dix compagnons à qui le prophète avait promis le paradis, et viennent ensuite tous les autres compagnons sans aucune distinction ni valorisation.

de ce fait, il est facile de comprendre mes appréhensions à entreprendre une recherche mettant en doute la sincérité de biens des compagnons.

durant cette période, j'ai trouvé à travers les discussions menées avec des oulémas, des contradictions inexplicables, ils m'ont mis en garde contre toute poursuite de cette recherche ; prétendant que dieu me priverait de tout don pour l'étude. mais en fait leur opposition à mes recherches ne faisait qu'accroître ma soif de connaissance et me laissait comprendre que ce travail allait atteindre la vérité, j'ai senti qu'une force abstraite me poussait à le faire.

 

 


discussion avec un savant

j'ai dis à l'un de nos savant : "malgré que mouawya ait tué des innocents et ait outragé tout sens de l'honneur, vous dites qu'il fut un homme de mérite trouvant récompense auprès de dieu. malgré que son fils yazid ait massacré la famille du prophète et ait permit à son armée de faire tout ce qui est illicite à médine, vous continuez à l'honorer.

alors pourquoi m'interdire de me lancer dans la recherche et de douter de la sincérité des compagnons, de dévoiler quelques uns d'entre eux (ceci est incomparable avec ce qu'a fait mouawya et yazid à l'égard de ahl-ai-beyt).

ma recherche a pour seul but d'éclaircir des points sombres de l'histoire.

le savant m'a répondu : "o mon enfant la porte de l'ijtihad (effort de recherche intellectuelle) a été fermée depuis très longtemps."

j'ai dis : "qui l'a fermé ?"

il me répondit : "les quatre imams des écoles juridiques."

de fait, je pouvais déclarer : "louange à dieu, car ce n'est ni dieu ni son messager, ni les khalifes orthodoxes (que nous devons suivre) qui l'ont fermée, donc il n'est pas interdit de s'y lancer à nouveau."

le savant : "tu ne peux fournir des efforts que si tu possèdes dix sept connaissances parmi lesquelles la connaissance de l'analyse de la langue, l'interprétation, l'éloquence, la tradition, l'histoire, l'explication du coran etc."

je lui coupais la parole en disant : "je ne souhaite pas prétendre montrer aux gens les lois coraniques et prophétiques, ou être le maître d'une école en islam ; mais seulement savoir, qui était sur le droit chemin et qui était égaré, savoir, par exemple, si ali était l'homme de vérité ou bien mouawya. cela ne demande pas d'avoir dix sept connaissances, il me suffit d'étudier simplement la vie de chacun d'eux."

le savant : "a quoi peut te servir tout cela ?",

dieu dit : "toute cette génération est révolue, ses oeuvres lui seront imputées, et les vôtres portées à votre compte, et point n'aurez à répondre de ce qu'elle faisait, vous ne demandez pas de leurs oeuvres."

j'ai dis : "attention, il ne faut pas confondre "ne demandez pas" avec, il ne vous sera demandé" ?

- oui, dieu a bien dit, "il ne vous sera pas demandé".

j'ai dis : "le coran déclare : "toute âme assumera le poids de ses oeuvres, nulle âme ne sera chargée des péchés d'une autre."

le saint coran, nous a révélé les histoires des temps passés et des nations précédentes, il nous a parlé des pharaons de hamon, le namroud et karoun, des prophètes et de leurs peuples tout cela pour nous apprendre le droit chemin , le vrai du faux. et si tu demandais; à quoi cela pouvait me servir, je te répondrai; que, premièrement, pour connaître l'ami de dieu, afin que je le suive, et l'ennemi de dieu, afin que je m'en écarte, et que je suive ce qui m'a été ordonné par le coran.

et deuxièmement, il m'intéresse de connaître les vraies pratiques de la religion comme dieu le veut, et non comme le voudrait, malik ou abou-hanifa et les autres maîtres d'écoles, qui ont chacun son opinion personnel concernant la façon de prier. et comme la prière est la base de la religion, je ne voudrais pas que la mienne soit rejetée.

aussi, je trouve une divergence entre sunnites et chi'ites, concernant les ablutions, ceux-ci lavent les pieds, les autres les essuient. alors que le coran est bien clair encore sur ce point, il est dit: "essuyez vos têtes et vos pieds." mais pour quelles raisons, un musulman accepterait-il l'opinion de l'un et récuserait-il celle de l'autre, sans preuves ni arguments solides.

il dit: - mais, tu peux prendre de chaque école ce qui te plaira, puisqu'elles sont toutes islamiques et se réfèrent au messager d'allah.

j'ai dis: - je crains d'être de ceux que le coran dénonce, quand il dit:

"que penses-tu de celui qui érige sa passion en divinité, et que dieu à égaré en dépit de la science qu'il a reçue, il a mis un sceau sur son ouïe et sur son cœur, et lui a placé un bandeau sur les yeux. qui saurait le guider après que dieu l'a égaré ? ne pourriez-vous y réfléchir ?" al jathia : 23

personnellement, je ne crois pas que toutes les écoles sont sur le droit chemin, du moment que les unes peuvent autoriser ce qui doit être interdit par les autres, alors qu'il est illogique que l'une soit licite et illicite en même temps, le prophète n'a jamais admis de contradiction dans ses lois, puisqu'elles sont issues de la révélation divine qui dit:

"si ce livre venait d'un autre que de dieu, ils y trouveraient maintes contradictions". annissa:82

et puisque, les quatre sectes se contredisent, donc elles ne viennent pas de dieu, ni de son messager, car le prophète ne contredit jamais le coran.

lorsque le vieux savant se trouvait confronté à mes argument, il dit:

- pour l'amour de dieu, je te conseille quoi qu'il en soit, de ne jamais douter des khalifes orthodoxes car ils sont les quatre piliers de l'islam, si tu détruit l'un des piliers, tout ce qui est construit s'écroulera.

j'ai dit : "que dieu vous pardonne, s'ils étaient ceux là les piliers de l'islam, où est donc la place du prophète?"

le savant répond : "le prophète, c'est l’œuvre c'est lui l'islam entier".

je souriais de son analyse : "que dieu vous pardonne une fois de plus, monsieur le cheikh, car vous dites, sans le comprendre. que le messager d'allah ne pouvait accomplir correctement sa mission sans l'aide de ces quatre khalifes, alors que dieu, exalté soit-il, dit

"c'est lui qui a envoyé son prophète pour prêcher la sûre direction et instaurer la vraie religion, qu'il fera prévaloir sur toute autre. ne suffit-il pas de dieu pour en témoigner ?" al fath:28 dieu a envoyé mohammed avec un message et ne lui a associé aucun de ces quatre. ni aucune autre personne, dieu dit alors

"de même que parmi vous, nous avons suscité, issue de vous même; un prophète qui vous communique nos versets, vous sanctifie, vous enseigne l'écriture et la sagesse, et vous initie à bien des choses que vous ignorez". al bakara : 151

le cheikh dit : "c'est ce que nous avons appris de nos grands cheikhs et de nos imams des quatre écoles, notre génération ne cherchait pas les discussions ni la polémique entre oulémas, comme vous le faites aujourd'hui, nouvelles générations, vous doutez de tout, vous doutez de la religion!? cela est un signe de la fin du monde, le prophète avait dit

"l'apocalypse anéantira les gens les plus pervers".

- mais pourquoi me dire cela !? j'ai crû en dieu l'unique et en ses anges, ses livres, ses messagers, en notre maître mohammed, son serviteur et son messager, sceau des prophètes. je suis musulman, pourquoi vous m'accusez ainsi ?!!

- je t'accuses de plus en plus, parce que tu sèmes les doutes à l'égard de nos maîtres, aboubaker et omar, alors que le prophète a dit : "si la foi d'aboubaker était comparée à celle de toute ma communauté, la foi d'aboubaker serait plus pesante".

et a dit à l'égard de omar

"on avait passé ma communauté devant moi, tous les gens portaient des tuniques, les couvrant jusqu'à la poitrine, seul omar traînait sa tunique derrière lui". ils disent: "o ! messager d'allah, par quoi tu l'a interprété"? il dit : "par la religion". et tu viens aujourd'hui, après quatorze siècles, pour douter de la justice des compagnons, surtout aboubaker et omar, ne sais-tu pas que les irakiens sont les gens de discorde, ils sont incrédules et hypocrites !?.

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