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b) la tradition : -ali est pour moi comme haroun était pour moïse, mais il n'y aura pas de prophète après moi."

les hommes honnêtes et saints d'esprit savent très bien que cette tradition prouve une caractérisation pour l'imam ali : qu'il est le testamentaire et le successeur du prophète exactement comme haroun l'était pour moïse, et prouve aussi que l'imam ali a le même degré que haroun à l'exception de la prophétie, et démontre clairement qu'il est le plus vertueux de tous les compagnons, il n'est devancé que par le messager d'allah.

c) la tradition : "je suis le guide de tous les croyants. ali en est de même, ô seigneur, protège ses fidèles, et défie ses ennemis, fais que la vérité soit toujours avec lui".

cette tradition est suffisante pour rejeter et abolir l'allégeance d'aboubaker, de omar et de othman, puisque le prophète a désigné ali comme guide de tous les croyants, après lui donc, l'interprétation de cette tradition pour sauvegarder l'honneur des compagnons est inutile, surtout que le prophète avait prononcé son discours en disant : "témoignez-vous que je suis votre guide ?" ils répondirent : "oui, ô messager d'allah !" a ce moment il dit : "si je suis votre guide, ali en est de même..."

ceci est un texte clair pour la succession. les gens raisonnables ne peuvent que l'accepter comme tel, et refuser l'interprétation contraire. de plus, il est de notre devoir de sauvegarder l'intégrité et l'honneur du prophète, avant de plaider celui des compagnons, parce que, avec une telle interprétation, on risque de dénigrer le prophète en récusant sa sagesse, et cela à croire que le prophète aurait regroupé tous les compagnons dans le désert, sous un soleil brûlant afin de leur dire simplement et inutilement, que l'imam ali est l'ami et le défenseur de tous les croyants (interprétation sunnite)?!.

comment interpréter la cérémonie de félicitations organisée par le prophète, commençant par ses épouses(les mères des croyants) et suivi par aboubaker et omar disant tous à ali:

"félicitations, pour toi ali, tu es devenu, le maître de tout croyant et croyante". ceci n'a de sens, que s'il est interprété comme un acte officiel de succession.

la réalité et l'histoire témoignent des falsifications des compagnons, malheurs à eux de ce qu'ils écrivent de leurs mains. dieu dit :

"certains d'entre eux cependant, cèlent sciemment la vérité." al bakara verset 146.

d) la tradition : "ali est issu de moi, je suis issu de lui et nul ne peut me représenter sauf lui."

cette tradition est aussi claire, elle prouve que l'imam ali est la seule personne attestée par le prophète pour le représenter en son absence, cette tradition lui a été attribuée lorsque le prophète l'a envoyé à la place d'aboubaker pour annoncer la sourate de "baraa" le jour du grand pèlerinage.

les historiens rapportent qu'aboubaker est revenu en pleurant, et demandait au prophète si dieu avait révélé quelque chose à son égard ? le prophète lui a alors dit : "dieu m'a ordonné d'annoncer sa révélation moi-même ou par l'intermédiaire d'ali".

ceci est semblable à ce qui a été dit par le prophète auparavant à ali

"tu es le seul capable d'éclaircir les mystères après moi. pour ma communauté."

alors si ali est le seul homme porté garant par le prophète pour le représenter en son absence, et s'il est le seul capable de tout expliquer à la communauté après la mort du prophète. comment, alors peut-il être devancé par des ignorants, qui ne connaissaient pas la signification du kalala, et du pâturage?

c'est l'une des causes qui ont fait reculer la communauté, et c'est l'une des calamités qui l'ont paralysé et l'ont empêché d'accomplir le rôle que dieu lui a confié. dieu exalté soit-il dit :

"lorsqu'on leur dit : "ayez recours à la révélation de dieu et à l'avis du prophète !" ils s'écrient : "la coutume de nos pères nous suffira" eh quoi ! et si leurs pères ne savaient rien et se trouvaient en plein égarement !" mayda verset 104.

e) la tradition de la maison le jour de l'avertissement

le prophète désignant ali a dit : "celui-ci est mon frère, mon testamentaire, et mon successeur, vous devez l'écouter et lui obéir."

cette tradition est aussi l'une des plus célèbres que les historiens ont enregistrés au début du message, elle est considéré parmi l'un des miracles du prophète. mais la politique a falsifié les vérités et les événements, ceci n'est pas étonnant puisqu'il se passe de nos jours, à l'époque des lumières, exactement la même chose qu'à l'époque des ténèbres. en outre, mohamed hussein haykal, qui a mentionné cette tradition dans son ouvrage intitulé (la vie de mohamed), à la page 104 de la première édition imprimé en 1354 de l'hégire, a effacé dans la deuxième édition et dans toutes les suivantes, ce passage qui dit : "tu es mon testamentaire et mon successeur."

comme ils ont effacés ces mêmes propos dans le tafsir de tabari (volume 19 page 121), qu'ils ont remplacé par ces paroles : "tu es mon frère et ainsi et ainsi...!!" sans se rendre compte que tabari a rapporté la tradition complète dans son ouvrage d'histoire, volume 2 page 319.

ils veulent par tous les moyens falsifier les traditions et inverser les choses. ils veulent éteindre la lumière de dieu, mais dieu accomplira sa lumière.

pendant la recherche, j'ai pu obtenir, bien que difficilement, une copie de la première édition de "la vie de mohammad", et j'ai pu donc constater la modification et la falsification, et c'est ce qui m'a donné encore la certitude que ces malfaisants essayent par tous les moyens, d'effacer les vérités concrètes pour ne pas laisser de preuves à leurs opposants.

mais celui qui cherche logiquement et trouve des falsifications et des fraudes, ne peut qu'en s'éloigner, et reconnaître qu'il n'a aucune preuve.

ils ont mêmes attribué des titres universitaires factices et de grosses sommes d'argent, à certains écrivains, qui ont accepté d'écrire des articles ayant pour objet, d'insulter et de salir la réputation des chi'ites, et c'est évidemment là que se trouve l'explication de la fausse, mais vaste rumeur, des "chi'ites incrédules".

"ainsi, avaient déjà dit leurs devanciers. quelle étrange similitude de sentiments ! nous exposons, ainsi clairement nos signes aux croyants." al-bakara verset 118.

 

 


les traditions authentiques qui incitent a suivre ahl-al-beyt

1) la tradition des deux charges

le messager d'allah a dit:

"Ô, gens! j'ai laissé parmi vous le livre de dieu, et ma descendance : ahl-al-beyt, vous ne serez pas égaré si vous les suivez !".

il a dit également:

" bientôt, je répondrai à l'appel de mon seigneur, en laissant parmi vous deux charges ; le livre de dieu qui contient la foi et la lumière, et ma progéniture.

par dieu, je vous rappelle, ma progéniture!..." (il l'a répété trois fois).

si nous observons cette tradition prophétique, rapporté par les ouvrages sunnites, les plus authentiques, nous constaterons que les chi'ites ont acceptés et défendus ces deux principes, ou charges. ils ont suivi le livre de dieu et ahl-ai-beyt. alors que les sunnites ont suivi ce qu'avait dit omar, je cite

"le livre de dieu nous suffirait", et encore, ils n'ont suivi que l'interprétation de leur passion, et si omar, lui même ne comprenait pas la signification de kalala, et ne connaissait pas le verset de "tayammoum", ainsi que beaucoup d'autres concepts coraniques, alors, nous pouvons facilement imaginer ceux qui sont venu après lui, et l'ont imités sans le moindre effort de recherche.

certes, ils vont répondre par un hadith, connu chez eux disant :

"j'ai laissé parmi vous, le livre de dieu et ma tradition".

cette tradition est juste, dans un sens, qu'elle signifie exactement la même chose que la précédente, qui parle des deux charges. c'est à dire, qu'il faut revenir à la descendance du prophète; ahl-ai-beyt, qui vous transmettra les vraies traditions, puisqu'elle a été purifiée par dieu. et surtout, c'est cette même progéniture qui va vous donner l'interprétation correcte, et l'explication véridique, car le livre de dieu est "muet", tout le monde n'a pas la faculté nécessaire à le comprendre et surtout la capacité de l'interpréter. d'ailleurs, chacun des groupes prétend se faire guider par le coran, alors qu'il peut être égaré, en ne sachant le vrai sens de ce que le saint coran révèle. le prophète en avait dit : "combien de gens lisent le coran, alors que le coran les maudits".

il est donc évident, que pour comprendre le vrai sens du coran, il faut se référer aux personnes aptes a y percevoir ce sens, et pour cela. il faut que ces gens ait la connaissance profonde, ce sont, donc "les gens de connaissances profondes", d'après l'expression coranique. et ce sont "les gens de la maison", d'après, l'expression prophétique; ahl-ai-beyt.

les chi'ites, pour toutes interprétations; se réfèrent aux imams, immaculés de ahl-ai-beyt, donc la progéniture du prophète, et n'utilisent leurs propres opinions, que lorsqu'ils ne trouvent pas le texte correspondant.

par contre, chez nous, les sunnites, pour toute interprétation coranique, ou justification de traditions prophétiques, nous nous référons aux compagnons.

seulement, nous connaissons maintenant, les conjonctures des compagnons, ce qu'ils ont fait après la mort du prophète, et ce qu'ils ont fournit comme effort afin de devancer leur opinions, au dessus des textes, qui sont pourtant si clairs et qui se comptent par centaines.

et nous ne pouvons donc plus nous fier a eux après tout ce qu'ils ont fait. si on demandait a nos savants : "quelle est la tradition que vous suivez ?" ils répondent avec certitude : "celle du prophète !"

alors que la réalité et l'histoire ne le prouve guère, puisqu'ils rapportent que le prophète leurs avaient dit :

"suivez ma tradition et celles des khalifes orthodoxes, après moi".

c'est pourquoi, ils suivent la tradition des khalifes. et s'ils suivent la tradition du prophète, c'est uniquement celle qui est rapporté par ces mêmes khalifes.

de plus, les sunnites rapportent dans leurs ouvrages célèbres, que le prophète avait interdit d'écrire ses traditions afin qu'elles ne soient pas confondues avec le coran. ainsi, ont fait aboubaker et omar, lors de leurs khilafa, donc il est inutile de justifier l'existence d'une tradition écrite, et dans ce cas le prophète ne pouvait dire : "j'ai laissé parmi vous ma tradition "!

les exemples que j'ai mentionné dans cette recherche, et beaucoup d'autres suffisent pour récuser les traditions mensongères, surtout que parmi les traditions d'aboubaker, omar et othman, il y a beaucoup de contradictions par rapport à celles du prophète.

et le premier événement survenu, après la mort du prophète, fait l'affrontement entre fatima ezzahra et aboubaker, suite à une soi-disant tradition rapporté par ce dernier disant : "nous les prophètes, nous ne laissons pas d'héritage".

cette tradition a été démentie par fatima, car elle est rejetée par le livre de dieu. fatima disait que son père ne pouvait jamais contredire le coran qui

déclare :

" pour ce qui est de vos enfants, voici ce que dieu vous prescrit. le garçon aura la part de deux filles ": annissaa. verset 11.

ce verset parle d'une façon générale et englobe les prophètes ainsi que toutes gens. et lui a présenté un autre verset qui dit :

" salomon fut le digne héritier de david". annaml- 16.

en effet salomon et david étaient tous les deux prophètes. et le coran dit aussi:

"accorde moi seigneur, par un effet de ta grâce, un descendant direct, qui puisse hériter de moi et de la famille de jacob, et qui te soit agréable." maryam verset 5-6.

le deuxième événement, que les historiens sunnites ont enregistrés à l'époque d'aboubaker, concerne sa décision de combattre ceux qui n'ont pas donné la zakat (l'aumône)? et cela malgré l'opposition de son ami intime omar, qui lui a rappelé que le prophète avait dit "il m'a été ordonné de combattre les gens pour qu'ils disent : "dieu est unique. mohammad est son messager, celui qui le dit préserve son sang et ses biens et sera jugé par dieu".

ce texte a été rapporté par mouslim, dans son sahih, il dit : "lorsque le prophète a envoyé ali à khaybar, il lui donna son étendard et lui dit : " tu les combats jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'y a de divinité que dieu et que mohammad est son serviteur et son messager. s'ils le disent, leurs sang et leurs biens te seront interdits à défaut des devoirs, et dieu les jugera".

malgré cela aboubaker n'était pas convaincu de cette tradition, il dit: "je jure de tuer celui qui sépare la prière de l'aumône, car l'aumône est un devoir." ou bien il déclare : "je jure de les tuer s'ils me privent d'une cordelette qu'ils donnaient au prophète".

après quoi omar fut convaincu par son ami et dit : "lorsque j'ai vu l'insistance d'aboubaker pour les combattre, dieu m'a ouvert le cœur".

personnellement, je n'arrive pas a comprendre comment dieu, aurait ouvert le cœur à celui qui désobéi à son prophète et à sa tradition. cette interprétation devait justifier le combat qu'ils menaient injustement contre les musulmans, pourtant interdit par dieu, qui dit:

"croyants ! lorsque vous vous trouvez en campagne, au service de dieu, prenez soin, toujours de vous informer, ne dites pas à qui vous salue en musulman; "tu n'es pas croyant!"; quêtant les vains biens de ce monde. dieu, dispose en vérité par devers lui, d'immenses richesses! vous n'avez pas été vous même toujours croyants! mais dieu vous a reçu en sa grâce, dieu est si bien informé de tout ce que vous faites". annissaa - 94.

alors que ceux qui n'ont pas voulu remettre leur aumône à aboubaker n'ont pas nié que la zakat était une obligation; seulement ils attendaient être informés.

les chi'ites disent que ces gens étaient surpris par la prise de pouvoir d'aboubaker, car la plupart d'entre eux ont assisté au pèlerinage d'adieu, et ont entendu la désignation de l'imam ali, par le prophète. c'est pour cela qu'ils se sont étonné, mais aboubaker les a fait taire a jamais!.

certes, je ne devais pas considérer ce que disent les chi'ites, pour mener cette recherche, donc je laisse de coté cette affaire. a ceux qui s'y intéressent de mener leurs propres recherches.

mais je voudrais évoquer une autre affaire, qui doit confirmer tout ceci. celle ci s'est déroulé avec le prophète lui-même.

c'est l'histoire d'un homme appelé thaalaba, qui est venu demander au prophète d'implorer dieu pour qu'il devienne riche, il a même promis à dieu que s'il devenait riche, il serait charitable, le prophète accéda à sa demande, et thaalaba devint très riche, en peu de temps, les pâturages de médine ne pouvait contenir ses troupeaux, il s'éloigna alors, et ne pouvait plus assister à la prière du vendredi. quand le prophète lui demanda de s'acquitter de l'aumône, il refusa de donner en disant: "ceci n'est pas de l'aumône, mais un impôt".

le prophète ne l'a jamais combattu, il n'a pas ordonné de le combattre. et dieu révéla a cette occasion:

"d'aucuns parmi eux, ont fait ce serment; "si dieu nous comble de ses largesses, nous ferons volontiers l'aumône et seront du nombre des justes ! mais lorsque dieu les combla de ses dons, ils s'en montrèrent avares, se délièrent de leurs promesses et se détournèrent du droit chemin". attawba 75-76.

après cette révélation, taalaba est venu pleurer, et demanda au prophète d'accepter son aumône, mais le prophète refusa.

cependant, si aboubaker et omar, suivaient la tradition du prophète, de quel droit ils autorisent le combat des musulmans innocents, pour le refus de l'aumône ?.

ceux qui veulent justifier la faute d'aboubaker en disant que l'aumône est un devoir, ne trouvent aucune issue en entendant l'histoire de thaalaba .

qui sait!? peut être qu'aboubaker a convaincu son ami omar qu'il fallait tuer ceux qui refusent de donner l'aumône, pour empêcher que leur opinion ne se propagent dans les pays islamiques et fasse revivre les textes d'al-ghadir, qui ont désigné ali pour la succession du prophète.

c'est peut être aussi pour cela que "dieu a ouvert le cœur de omar", qui a décidé de les combattre, sans oublier que c'est bien lui qui a menacé de brûler vif tous ceux qui se sont réfugiés dans la demeure de fatima, et les a obligés d'accepter de donner l'allégeance à aboubaker.

le troisième événement survenu à durant les premiers jours de la khilafaa d'aboubaker, fut son désaccord avec omar qui a aussi interprété les textes coraniques et prophétiques. et cela concernait l'histoire de khaled ibn al walid, qui avait tué froidement; malek ibn nouayra, et a violé son épouse dans la même nuit. omar disait à khaled: "tu es l'ennemi de dieu, tu a tué un homme musulman et tu as violé sa femme, je jure que je te lapiderai".

mais aboubaker l'a défendu et dit à omar : "suppose qu'il a mal interprété, ne dis plus rien contre khaled". ceci est un autre scandale que l'histoire a enregistré contre un "grand compagnon"!, qui fut sujet de notre respect, on l'avait surnommé; "le sabre dégainé de dieu".

que dois-je dire alors à l'égard d'un compagnon qui a commis de tels actes, il tua malek ibn nouayra, un compagnon honorable, maître de baniyourbou, qui était l'exemple de la générosité et de la bravoure.

l'histoire, nous rapporte, plus exactement, que khaled a trahit malek et ses amis. quand ces derniers ont déposés leurs armes et se sont regroupés pendant la prière, on les a ligotés et décapités par la suite.

on rapporte aussi, que khaled était amoureux de l'épouse de malek; laîla bent al minihl, khaled était ensorcelé par sa beauté. il devait envoyer malek et ses amis afin d'être jugé par aboubaker, mais il ne l'a pas fait malgré l'intervention de abdallah ibn omar et abou-kataba el ansari, khaled voulait absolument tuer malek en disant: "que dieu ne me pardonne si je ne le tue !".

malek s'est retourné vers sa femme qui était présente et dit à khaled: "c'est elle qui m'aura tué". khaled l'exécuta, et dans la même nuit viola sa femme.

que peut-on dire de ces nobles compagnons, qui, pour leurs propres désirs, se permettent tous les interdits, tuant des musulmans innocents, et violant leurs épouses. et même si, on voudrait supposer qu'il aurait pu l'épouser, cela est encore interdit par le coran, car il y a une période prescrite et déterminée par dieu, a une veuve, avant de pouvoir se remarier.

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