Home > Bibliothèque > Livres > Comment J'ai Eté Guidé
- combien de temps le sépare du messager d'allah ?. - au moins six siècles.
- si nous comptons deux générations par siècle, la généalogie d'abdelkader jilani par rapport au prophète serait de dix ou douze grands-pères au minimum'?! j'ai dis: oui.
- alors celui-ci. moussa ibn jaafar ibn mohammed ibn ali ibn hussain fils de fatima ezzahra, sa généalogie par rapport au prophète est de quatre grands-pères seulement en fait il est né au deuxième siècle de "l'hégire", ainsi qui est le plus proche du messager d'allah.; moussa ou abdelkader ?.
sans réfléchir j'ai dit: moussa bien sûr, mais pourquoi on n'entend jamais parler de lui ? - c'est pour cela que j'ai dit - et je m'excuse de le répéter - que vous avez rejeter le noyau en gardant l'écorce, je te prie de m'excuser et de ne pas m'en vouloir.
en marchant notre discussion se poursuivait, nous nous arrêtons de temps en temps jusqu'à l'arrivée dans un "club scientifique" où se rencontraient les professeurs et les étudiants échangeant idées et théories. quand nous nous assîmes, il cherchait quelqu'un dans l'assemblée; comme si un rendez-vous était prévu.
un homme est venu nous saluer, de leur conversation j'ai compris qu'il était son collègue à l'université, et qu'un autre collègue allait bientôt venir, c'était bien le docteur qu'attendait mon ami. entre-temps mon ami me disait: je t'ai emmené dans ce lieu pour te présenter à un savant spécialiste des recherches historiques, il est professeur d'histoire à l'université de bagdad, la thèse de son doctorat était sur abdelkader-jilani, j'espère "inchâ-allah" qu'il sera utile pour toi, car moi je suis pas spécialiste en histoire.
nous buvions du jus de fruit, lorsque le docteur historien est arrivé, après les présentations, mon ami lui demanda de me donner un aperçu de l'histoire d'abdelkader-jilani, puis il nous a laissé seuls.
le docteur historien m'a commandé une boisson fraîche et me demanda mon nom, mon pays et ma profession, il me demanda aussi de lui parler de la réputation d'abdelkader-jilani en tunisie.
je lui racontais plusieurs choses dans ce domaine, je disais même que les gens chez nous considèrent que le cheikh abdelkader a transporté le prophète sur ses épaules la nuit de l'assomption lorsque "l'archange gabriel" reculait par crainte de se brûler, le saint prophète dit alors à abdelkader:
"mon pied repose sur ton épaule, et ton pied reposera sur les épaules de tous les saints jusqu'au jour du jugement".
en écoutant mes propos, l'historien riait beaucoup, je ne savais pas s'il riait de ces légendes ou du professeur tunisien qui les lui racontait.
après une courte discussion sur les saint et les pieux, il m'a parlé de ses longues recherches pendant sept ans à lahore, au pakistan, en turquie, en egypte, en grande-bretagne et dans tous les endroits où se trouvaient des manuscrits attribués à abdelkader-jilani.
il les a étudiés, disséqués et photocopiés mais il n'a trouvé aucune preuve qui fasse d'abdelkader-jilani est un descendant du prophète, tout ce qu'il trouvait c'était un vers de poésie attribué à l'un des petit-fils d'abdelkader et qui disait: "mon grand-père le messager de dieu".
quelques savants l'expliquait par l'interprétation du "hadith" du prophète qui disait : "je suis le grand-père de tout homme pieux".
il ajoutait que l'histoire véritable prouve qu'abdelkader-jilani n'est pas du tout arabe mais d'origine persane, il est né dans un village iranien appelé "jilane" auquel se rapporte le nom d'abdelkader. il a émigré à bagdad où il a fait ses études il est devenu enseignant à l'époque de la décadence. l'homme était ascète et pieux, les gens l'ont aimé, ainsi après sa mort ils ont établis l'ordre soufi "kadiryya" en sa mémoire, comme c'était le cas pour les disciples de chaque maître soufi. et ajouta: "l'état des arabes est vraiment lamentable de ce point de vue". l'ardeur de l'idéologie wahhabite s'est alors rappelée à moi, je lui dis: "donc vous pensez comme les wahhabites docteur ? car ils disent comme vous, il n'y a pas de saints !.
il dit": non pas du tout, je ne suis pas d'accord avec les croyances des wahhabites, ce qui est regrettable chez les musulmans, c'est leurs tendances extrêmes, d'excès ou de négligence, ou bien ils croient en toutes les légendes et les fables qui ne se basent ni sur la logique ni sur la loi coranique, ou bien ils dénient toutes choses même les miracles de notre prophète mohammed et ses dires parce qu'ils ne coïncident pas avec leurs désirs et leurs croyances, par exemple: les soufis disent que leur cheikh abdelkader-jilani peut guérir tout malade, simultanément partout dans le monde; ceci est l'excès et l'exagération.
en contre réaction des soufis, les wahhabites ont déniés tout, même l'influence et l'utilité du saint prophète en accusant celui qui implore dieu par l'intermédiaire du prophète de polythéiste; ceci est l'excès de négligence .
- non, frère, nous devons être comme allah le veut, et l'a mentionné dans le saint coran en disant:
"nous fumes ainsi de vous la communauté du juste milieu, vous érigeant en témoins vis-à-vis des hommes..." ai -bakara. verset 141.
j'aimais beaucoup son raisonnement, je le remerciais, et je lui avouais que je me sentais séduis par sa logique. il a ouvert son cartable, et m'a offert son livre sur abdelkader-jilani, il m'a invité à aller manger chez lui, je me suis excusé, et nous avons discuté de la tunisie, de l'afrique du nord, jusqu'à l'arrivée de mon ami moneem.
nous sommes retournés chez lui, la nuit après avoir passé toute la journée en visite et en discussion. je me sentais très fatigué et surmené, et c'est sans retenue que je sombrais dans le sommeil.
je me réveillais tôt, après avoir achevé mes prières, je commençais la lecture du livre "abdelkader-jilani", le présent de l'historien, j'étais déjà parvenu à la moitié avant que mon ami ne se réveille, il m'a demandé plusieurs fois d'aller prendre mon petit déjeuner, je n'acceptais pas avant d'achever le livre qui clarifiait bien des interrogations.
je restais trois jours dans la maison de mon ami goûtant le repos et la réflexion, étonné et stupéfait par tout ce que je découvrais.
pourquoi m'avait on parlé des chi'ites en termes de honte,d'injures ? pourquoi je les détestais et éprouvais tant de rancœur à leur égard ? peut-être ceci remonte aux rumeurs qui nous parvenaient sur eux: "lis adorent ali, ils considèrent leurs imams comme des dieux, ils croient à la réincarnation, ils se prosternent pour des pierres plutôt que pour allah". après son retour du pèlerinage, mon père nous racontait que les chi'ites venaient à la tombe du prophète pour y jeter des ordures souillées, et que les saoudiens les condamnaient à mort etc. ainsi on entendait de tout. dans ces conditions il n'était pas surprenant que les musulmans haïssent, méprisent et combattent les chi'ites.
mais comment pouvais-je encore croire ou justifier ces rumeurs après tout ce que je voyais de mes propres yeux et entendu de mes oreilles, voila déjà une semaine écoulée parmi eux, je n'ai vu ni entendu que logique, raison et piété. je fus attiré par leur façon de prier, j'aimais beaucoup leurs supplications et invocations, leurs manières de vie et leur respect à l'égard de leurs savants, j'ai même souhaiter être comme eux.
je me demandais si vraiment ils haïssent le messager de dieu ? alors que chaque fois que je prononçais son nom - (je le faisais souvent pour les tester) - ils entonnaient tous à haute voix: "o, dieu bénis mohammed et la descendance de mohammed".
au début j'ai cru à un stratagème hypocrite, mais mon soupçon fût dissipé après avoir lu quelques uns de leurs livres, où j'ai constaté respect et vénération à l'égard du saint prophète comme je n'en avais trouvé dans aucun livre, car les chi'ites disent que le messager d'allah" mohammed est infaillible, il est immaculé avant et après le message, tandis que nous les sunnites disons qu'il est infaillible lorsque il transmet le coran, à part cela , il peut se tromper comme tous les humains. d'ailleurs on donne beaucoup d'exemples de ses erreurs qui étaient corrigées par ses compagnons. alors que les chi'ites refusent catégoriquement cela et n'admettent pas que le messager d'allah" soit trompé pour être corrigé par les gens. alors comment puis-je croire après tout cela que les chi'ites détestent le messager d'allah"? comment l'accepter?!.
un jour je discutais avec mon ami moneem sur ce sujet, je l'implorais de me répondre en toute franchise. et le dialogue était le suivant:
-vous. les chi'ites. vous placez ali (puisse allah l'honorer) au même niveau que le saint prophète, car à chaque tris que vous prononciez son nom vous dites: "que la paix soit sur lui".
- en effet. lorsque nous prononçons le nom d'ali où l'un d'entre ses fils nous disons (la paix soit sur lui). cela ne veut pas dire qu'ils sont des prophètes. mais ils sont la sainte descendance du messager d'allah". cependant dieu lui-même nous a ordonné dans le coran, de l'invoquer pour qu'il les bénissent, nous disons donc:
"que la bénédiction et le salut de dieu toit sur eux".
- non, non cher frère, nous ne disons cela que pour le messager d'allah" et les prophètes qui l'ont précédé, mais ali et ses fils (puisse "allah" les honorer) n'ont rien de ceci.
- je te demande et je te prie de lire beaucoup plus pour connaître la vérité.
- quels livres dois-je lire frère ? ne m'as tu pas dit toi même que les livres de ahmed amine ne sont pas une preuve contre les chi'ites ?. par le même argument vos livres ne sont pas une preuve contre nous. ne vois-tu pas que les livres soutenus par les chrétiens mentionnent que jésus (paix sur lui) avait dit "je suis fils de dieu". alors le coran qui est la vérité absolue mentionne la parole de jésus qui disait:
"je ne leur ai dit que ce que tu m'as ordonné de dire à savoir adorez dieu mon seigneur et le vôtre !" ai-maaida, verset 1 17.
- ce que je te demande c'est d'utiliser l'esprit et la logique et de te référer au saint coran et à la sainte "sunna' (les traditions véridiques de notre prophète) puisque nous sommes tous deux musulmans. – donc, dans quel livre je trouverai la vérité? chaque auteur, chaque groupe et chaque secte prétend être sur la bonne voie. - je vais te donner à l'instant une preuve tangible approuvée par tous les musulmans indépendamment de leur croyance et de leur division, mais que tu ne connais pas.
- que dieu me dote de plus de connaissance !
- as-tu lu le commentaire du verset coranique:
" dieu et ses anges bénissent le prophète. o vous croyants ! invoquez pour lui sans cesse la bénédiction et le salut de dieu." sourate 33 verset 56.
"tous les commentateurs sunnites et chi'ites ont rapportés que les compagnons du prophète qui étaient visés par ce verset sont venus dire: "o messager d'allah nous savons comment te saluer, mais nous ignorons comment invoquer pour toi la bénédiction de dieu". le prophète leur dit : "dites, o "allah" bénisse mohammed et lu descendance de mohammed tel que tu as bénis ibrahim et la descendance d'ibrahim tu es glorieux et digne de louanges.
et n'invoquez pas la bénédiction incomplète, ils demandèrent qu'est-ce qu'une bénédiction incomplète o prophète ?
il dit: quand vous dites seulement "o allah bénisse mohammed" et vous vous taisiez. pour cela. les compagnons du prophète ainsi que les générations venues après eux ont suivit l'ordre du prophète ce qu'a incité l'imam "chafiy" à dire en l'honneur de ahl-ai-beyt (les gens de la maison du prophète).
"o: famille du messager d'allah" votre amour est un ordre émanant de dieu dans sa révélation, il vous suffit l'honneur majestueux que dieu vous a donné toute personne qui n'invoque pas votre bénédiction, sa prière est incomplète et ses invocations imparfaites.
je l'écoutais attentivement. ses paroles pénétraient dans mon cœur et y trouvaient un écho. en effet j'avais lu cela auparavant, mais je ne m'en souvenais plus.
je lui avouais que lorsque nous invoquions les bénédictions sur le prophète, nous les invoquions aussi pour sa progéniture et tous ses compagnons, mais nous ne spécifions pas ali,comme disent les chi'ites.
- que penses-tu de boukhari ? est-il chi'ite?
je lui dis qu'au contraire, c'est un grand imam sunnite, et son ouvrage est le plus véridique après le livre de dieu !
il sortit de sa bibliothèque, sahih ai-boukhari, il l'a ouvert à une page particulière et me l'a donné pour lire : "ii nous a été rapporté par ali que la paix soit sur lui ".
je ne pouvais croire mes yeux, j'étais tellement surpris à tel point que je doutais de l'authenticité du livre, je tournais la page et la reliure, lorsque mon ami se rendit compte de mes doutes, il m'a montré une autre page où s'est écrit: "ii nous a été rapporté par ali ibn hussaîn. que la paix soit sur eux".
ma réponse après cela n'était que: "louanges à dieu". il se contenta de cette réponse, il sortit et me laissa.
je restais seul, je pensais, je relisais les deux pages, je m'assurais de nouveau de l'édition de l'ouvrage, il était pourtant bien édité par l'établissement al-halabi et fils en egypte.
"o mon seigneur, pourquoi dois-je être si arrogant? pourquoi s'obstiner et s'entêter puisqu'il m'a donné une preuve tangible d'un livre que nous considérons comme des plus véridique, car certes, boukhari n'était pas chi'ite mais un grand savant sunnite.
dois-je me soumettre à cette vérité: ali est-il digne de bénédiction et de salut ? mais je craints que cette vérité cache bien d'autres choses, que je me refuse à admettre, mon ami m'a convaincu sur certains points, et je reconsidérais la sainteté de abdelkader-jilani au profit de moussa ai-kadhim.
j'admettais aussi que l'imam ali est digne de salut. mais je ne voulais pas d'autres défaites, moi, qui quelques jours auparavant. me vantais en egypte tandis que les savants d'al-azhar me comblaient de flatteries je me trouve aujourd'hui battu, et par qui ? par ceux qui je croyais et que je crois encore dans l'erreur, d'ailleurs le mot " chi’isme " m'a été toujours indiqué comme injure.
c’est l'arrogance et l'égoïsme. c'est l'obstination et le fanatisme.
"o mon dieu. je te prie de m'inspirer la raison. aide-moi à accepter la vérité même si elle est amère".
"o seigneur, daigne ouvrir mes yeux et mon cœur, et guides moi sur ton droit chemin. que je puisse tout écouter et suivre le meilleur.
"o dieu montre-nous la vérité sublime pour la suivre et montre-nous la vanité très sombre pour l'éviter."
mon ami m'a accompagné à la maison. alors que je continuais mes supplications et mes invocations, il dit en souriant: "qu'allah nous guide avec tous les musulmans" lui qui nous a révélé dans son livre:
" ceux qui auront combattu pour notre cause, nous leur indiquerons nos voies et dieu est sûrement avec les bienfaiteurs " ai-ankabout, verset 69.
il m'expliqua que le combat indiqué dans ce verset. signifie la recherche scientifique pour atteindre une vérité, et que dieu "loué soit il" guiderait à la vérité quiconque la recherche.
mon ami m'avait avisé la veille, que nous devions partir le matin à najaf, je lui demandais: qu'est-ce que najaf?
c'est une ville scientifique, où se trouve le mausolée de l'imam ali ibn abi-taleb. j'étais surpris qu'il y ait une tombe connue pour l'imam ali, car nos savants ne nous en avaient jamais parlé.
par les transports en commun nous sommes arrivé à "koufa", la grande mosquée est l'un des plus célèbres monuments islamique, mon ami me montrait tous les lieux historiques, tel que la mosquée de "mouslim ibn akil" et celle de "hani ibn ourwa" il me racontait brièvement comment ils sont morts en martyrs.
il m'a fait visiter aussi le "mehrab" (niche de prière) où l'imam ali est tombé en martyr, ainsi que la maison qui abritait l'imam ali et ses deux fils l'imam hassan et l'imam hussain, le puits d'où ils buvaient et faisaient leurs ablutions.
j'ai vécu des moments spirituels pendant lesquels j'ai oublié notre monde futile et ce qu'il contenait, pour me plonger dans la piété de l'imam ali, sa modestie, sa simplicité de vie, malgré son titre d'emir des croyants et de quatrième khalife.
je ne dois pas oublier la modestie et l'hospitalité que j'ai rencontré à la ville de koufa. a chaque fois que nous passions devant un groupe de gens ils se levaient pour nous souhaiter la bienvenue, mon ami y avait des relations, le directeur de l'institut de koufa nous a invité chez lui, nous avons passés une agréable soirée avec ses fils, j'avais le sentiment que j'étais parmi les membres de ma famille, à chaque fois qu'ils parlaient des sunnites, ils disaient: "nos frères sunnites", j'ai aimé leur conversation, mais je leur posais quelques questions pour tester leur sincérité.
le lendemain nous sommes partis à najaf qui est une grande ville située à dix kilomètres de koufa, dès l'arrivée je me suis souvenu de la mosquée de "kadhimya" à bagdad, puisque les minarets dorés paraissaient entourer une grande coupole en or.
nous entrâmes au mausolée de l'imam ali après la lecture du "permis d'entrée" comme le veut la coutume des chi'ites visiteurs.
les ornements étaient encore plus fabuleux qu'à "kadhimya" et comme d'habitude je m'arrêtais pour lire la "fatiha", je doutais que ce tombeau contenait réellement le corps de l'imam ali, car la simplicité de la maison où habitait l'imam m'a laissé croire que l'imam ali n'aurait pas accepté ces ornements d'or et d'argent, alors que les musulmans meurent de faim partout dans le monde et surtout que le tombeau est entouré de nombreux mendiants.
j'ai voulu crier et dire:" o! chi'ites vous êtes dans l'erreur. vous devez admettre au moins cette faute car le messager d'allah a envoyé l'imam ali démolir les tombeaux, alors à quoi bon ces tombeaux construits en or et en argent, si cela n'est pas du polythéisme c'est au moins une grave erreur que l'islam ne pardonnera pas".
mon ami m'a demandé si je voulais faire mes prières, il me présentait une pièce d'argile sèche, je lui dis avec virulence: nous ne faisons pas nos prière autour des tombeaux! il dit: alors attends-moi un moment juste pour faire deux rakaât.
en l'attendant, je lisais la plaque fixée sur le tombeau, je regardais l'intérieur entre les barreaux d'or, il était plein de billets de toutes les couleurs qui étaient jetés par les visiteurs pour contribuer aux projets d'intérêts commun qui se rapportent au mausolée, vu la grande quantité des billets, j'ai cru qu'elle était récolte de quelques mois, mais mon ami m'a fait savoir que les autorités responsables de la propreté du mausolée ramassent l'argent chaque soir après les prières nocturnes.