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pourtant le prophète nous a enseigné que: " la propreté est un signe de foi ,et la saleté vient de satan"! .

est-ce que la foi s'est réfugiée en europe et satan est venu s'abriter chez nous ?

pourquoi les musulmans ont-ils peur de déclarer leur foi même chez eux, ils ne peuvent pas se laisser pousser une barbe ni porter un vêtement islamique, alors que les débauchés boivent de l'alcool et pratiquent l'adultère, et font des actions déshonorantes, les musulmans ne peuvent même pas les empêcher. ils ne peuvent ni leur ordonner le bien, ni interdire le mal? .

en effet , j'ai été informé que dans quelques pays islamiques, comme l'egypte et le maroc , les parents envoient leurs filles pour se prostituer à cause de leur pauvreté sordide .

" o, dieu , pourquoi tu t'es éloigné de cette nation et tu l'a délaissé dans les ténèbres".

" oh! pardonne-moi, mon dieu, c'est elle qui s'est éloignée de toi et a choisit le chemin du diable .

avec ta sagesse et ta puissance tu as dis :

"celui qui se montre aveugle au rappel du trés-miséricordieux nous lui suscitons un démon qui devient son compagnon inséparable ." azzoukhrouf, verset 36.

tu as dis aussi :

"mohammed n'est qu'un messager avant lequel les messagers sont déjà passés . est-ce que , s'il meurt ou s'il est tué, vous tomberiez dans l'apostasie ? celui qui tombe dans l'apostasie ne nuira jamais en rien à dieu et dieu récompensera ceux qui rendent grâce." aal-omran, verset 144.

il n'y a pas de doute que la détérioration de la nation islamique, la dégradation à un niveau si bas et le déclin moral et social qu'elle a subit, est une preuve irréfutable de sa déviation du droit chemin.

il n'y a pas de doute aussi que la minorité qui présente un seul groupe, d'entre soixante - treize ne peut changer a elle seule la conduite de toute la nation.

le messager de dieu (que la paix soit sur lui) a dit:

"si vous n'ordonnez pas le bien et vous ne réfutez pas le mal, les malfaisants présideront à votre destinée, ainsi vos invocations ne seront jamais exaucées."

"seigneur ! nous avons cru en ce que tu as fait descendre et nous avons suivi le messager, inscris-nous donc parmi les témoins" !

"seigneur ! n'écarte pas nos cœurs du droit chemin après nous y avoir guidés et fais-nous de ta part une grâce, c'est toi certainement le dispensateur des dons".

"seigneur ! nous avons été injustes avec nous-mêmes et si tu ne nous accorde pas ta grâce et ta miséricorde, nous seront certainement parmi les perdants."

je me suis dirigé par la suite vers médine "el-mounawara" portant avec moi une lettre de mon ami béchir à l'un de ses proche parents pour que je puisse habiter chez lui pendant mon séjour à médine, ce dernier m'a accueillit chaleureusement chez lui .

dès mon arrivée, je me lavais, me parfumais et mis mes meilleurs vêtements, je me rendais a la mosquée du messager de dieu.

les visiteurs n'étaient pas nombreux par rapport à la saison du pèlerinage. j'ai pu m'arrêter devant la tombe du prophète et celle de aboubaker et omar, ce que je ne pouvais faire pendant le pèlerinage à cause de la foule . j'essayais vainement de toucher l'une des portes, mais j'ai été réprimandé par l'un des gardiens, car il y avait une sentinelle devant chaque porte.

lorsque je suis resté un long moment pour l'invocation et les salutations qui m'ont été recommandées par mes amis, l'un des gardiens m'a ordonné de quitter les lieux, j'ai essayé de parler avec l'un d'eux mais en vain.

je m'installais dans la sainte "raoudha" où je lisais quelques chapitres du coran, l'imagination m'a laissée croire que le saint prophète m'écoutait , et pour cela j'améliorais ma récitation de mieux en mieux, je me disais "est-ce possible que le messager de dieu soit mort comme toute personne, et si c'est ainsi pourquoi nous faisons nos prières comme s'il était interlocuteur en disant: "que la paix soit sur toi, ô prophète".

si les musulmans croient que le saint "ai-khidr" n'est pas mort et qu'il échange les salutations avec ceux qui le saluent. et si les maîtres de l'ordre soufis croient que leurs "cheikhs" tel que ahmed tijani ou abdelkader-jilani viennent les voir ouvertement et réellement, alors pourquoi refuser cela à l'égard du messager de dieu qui est la perfection de toutes les créatures.

mais ce qui me rassure: c'est que tous les musulmans n'oublient pas les nobles pensées dues au prophète, il n'y a que les wahhabites (desquels je commence à m'éloigner, à cause de leurs idées et de leur rudesse des mœurs et leur grossièreté de caractère vis à vis des musulmans) qui se sont écartés de cet hommage.

j'ai visité le cimetière de "ai-baky" je lisais la "fatiha" sur les âmes de ahl-al-beyt. un vieillard était près de moi, il pleurait de tout cœur, j'ai compris qu'il était chi'ite. il s'orientait vers la mecque et commençait à faire la prière, et voilà qu'un soldat survint - a croire qu'il surveillait ses mouvements - et le frappa avec ses chaussures alors qu'il était en prosternation. le coup était tellement brutal que le vieillard s'est renversé sur le dos, inconscient, inerte pendant quelques minutes, le soldat ne s'arrêtait pas de le frapper et de l'insulter.

j'ai eu tant de pitié polir ce vieillard que je croyais mort, que j'ai crié en disant au soldat :" c'est interdit , pourquoi l'as-tu frappé pendant qu'il priait ?"

il m'a réprimandé en criant : "occupe toi de tes affaires, sinon tu auras le même sort."

j'ai vu le mal dans ses yeux, alors j'ai essayé de l'éviter, j'étais furieux contre lui et contre moi-même, car j'étais incapable de défendre cet homme qui a été humilié devant mes yeux.

j'en voulais aussi aux saoudiens qui traitaient les pèlerins ainsi, (auxquels on se doit guide et respect) sans que nul ne les empêchent. quelques visiteurs ont assisté à toute la scène, les uns ont désapprouvés, les autres ont dit:" il mérite cela parce qu'il prie autour des tombeaux, ce qui est illicite."

je ne pouvais me contrôler en écoutant ces propos, je disais "qui est ce qui vous a dit que la prière autour des tombeaux est illicite."?

il répondit : "le messager de dieu l'a interdit ! "

j'ai dis alors sans réfléchir :" vous mentez le prophète ne l'a pas interdit."

mais par crainte qu'ils se tournent contre moi et qu'ils appellent le soldat pour me punir, j'ai changé de ton et j'ai dis aimablement

"si le messager de dieu l'avait interdit, pourquoi donc des millions de pèlerins désobéissent à son ordre et viennent faire leurs prières autour de sa tombe et celles d'aboubaker et omar, ils pratiquent ainsi un acte illicite dans la sainte mosquée du prophète lui-même et partout dans le monde islamique!. supposons que les prières autour des tombes soient un acte illicite, est-ce avec cette brutalité qu'on peut la corriger ? ou avec douceur et politesse ?

permettez moi de vous raconter l'histoire du bédouin qui est venu uriner dans la mosquée du prophète, en sa présence et celle de ses compagnons sans crainte ni honte , quelques uns se levèrent et dégainaient leurs épées pour le tuer, mais le messager de dieu leur a interdit de le toucher et a dit:

"laissez-le finir, et versez de l'eau sur son urine pour nettoyer l'endroit, vous êtes appelé à faciliter les choses et non pas les rendre difficiles, vous êtes appelé à prêcher la bonne nouvelle et non pas à la désavouer".

les compagnons ont obéi à son ordre, le messager de dieu a appelé le bédouin, l'a fait asseoir à son coté, lui a parlé aimablement et lui expliqua que la mosquée est u dieu, qu'il ne faut jamais la souiller. le bédouin s'est converti à l'islam et on le voyait venir à la mosquée désormais avec les vêtement les plus propres.

dieu a dit à son messager :

"c'est par un effet de grâce de dieu que tu te montrera doux à leur égard. si tu étais un rustre au cœur dur, ils se seraient dispersés loin de toi." aal-omran, verset 159.

en écoutant cette histoire quelques uns parmi eux ont été profondément touchés, l'un d'entre eux m'a pris à part et m'a demandé d'où je venais ? j'ai dit: "de tunisie", il me salua chaleureusement et dit:" o. frère par dieu, je te prie de faire attention et de ne pas dire de telles choses ici, je te le conseille pour l'amour de dieu ."

je devenais de plus en plus méfiant et hostile à ceux qui prétendent être les défenseurs des lieux saints et qui traitent les hôtes de dieu (les pèlerins) avec autant d'arrogance.

personne ne peut alors les contrarier en exprimant son opinion, ou en rapportant des traditions prophétiques qui ne correspondent pas a ce qu'ils éprouvent.

je retournais à la maison de mon nouvel ami, dont j'ignorais le nom. il m'a apporté le dîner et il s'est mis devant moi, je lui ai alors raconté toute mon histoire, après quoi j'ai dis: "frère, je te dis en toute franchise que je commence à rejeter le wahhabisme et à sympathiser avec le chiisme". a mes propos son visage pâlit, et me dit: "gare à toi, si tu répètes cela une deuxième fois".

et il est parti en m'abandonnant seul, sans manger avec moi. je l'ai attendu longuement jusqu'au sommeil.

quand je me suis réveillé à l'aube sur l'appel du "mouazzen" de la mosquée du prophète, j'ai remarqué que le dîner était intacte à sa place. j'ai compris finalement que mon hôte n'était jamais revenu, et j'ai eu peur qu'il soit un membre des services de renseignements, j'ai quitté alors aussi rapidement la maison.

j'ai passé toute la journée à faire les prières et les invocations dans la mosquée du prophète, je ne sortais que pour les besoins naturels et les ablutions.

après la prière de l'après-midi , j'ai assisté à un discours prononcé par un orateur entouré d'un groupe de musulmans.

j'ai appris qu'il était le "kadhi" de la médine, je l'écoutais pendant qu'il interprétait quelques versets coraniques.

quand il a achevé son discours et voulu sortir, je l'ai suivi et lui ai demandé l'interprétation du verset qui dit :

" dieu ne veut que vous débarrasser de toute souillure. o. gens de la maison, et veut vous purifier parfaitement". ai ahzab,verset 33.

je lui ai demandé plus précisément quels sont les gens de la maison désignés par ce verset. il répondit rapidement: " ce sont les épouses du prophète car le commencement du verset disait :

"o. femmes du prophète ! vous n'êtes pas comme le commun des femmes si vous êtes pieuses..."

je lui ai dit que les savants chi'ites prétendent, que dieu vise uniquement mohammed, ali, fatima, hassen et hussaîn; et bien sûr que je me suis opposé à leur interprétation en expliquant que le début du verset parlait des femmes du prophète, ils m'ont répondu : "lorsque le verset parlait des femmes, la forme grammaticale était au sens féminin tel que: "lastounna", "ittakaytounna", "takhdhaana", "wakarna fi bouyoutikounna".

"mais lorsque dieu spécifie "ahl-al-beyt" la forme grammaticale est devenue masculine, il dit:

"youdh'hiba ankoum", "wa youtahhiroukoum".

le kadhi enleva ses lunettes, il me fixa, en disant: "méfie-toi de ces idées empoisonnées, car les chi'ites interprètent le coran selon leurs désirs. ils ont aussi des versets concernant ali et ses fils que nous ignorons, ils ont même un coran spécial qu'ils appellent "moushaf-fatima", je t'avertis donc de peur qu'ils ne te trompent .

je lui ai dit :" n'ayez pas peur monsieur, je suis à mes gardes à leur égard, je connais beaucoup de choses sur eux, mais je voulais me rassurais.

il dit :" d'où es tu ?'

j'ai dit :" de tunisie" !

il dit :" comment t'appelles-tu ?"

j'ai dit " tijani !"

il rit avec ironie et dit :" sais-tu, qui était ahmed tijani ?"

j'ai dit :" c'est le cheikh de l'ordre soufi, des tijaniya !"

il dit :" il était un agent des forces coloniales françaises, et la colonisation française s'est établie en algérie et en tunisie grâce à son aide; si tu visites paris, tu peux lire toi-même à la bibliothèque nationale, dans le dictionnaire français chapitre a, tu verras que la france lui a donné une médaille de la légion d'honneur parce qu'il leur a rendu des services inestimables."

je fus très impressionné par ce qu'il m'a dit, et je le remerciais en faisant mes adieux .

je suis resté toute une semaine à médine. où j'ai fais les quarante prières, j'ai visité tous les lieux sacrés.

durant mon séjour, j'observais très attentivement ce qui se passait et je devins de plus en plus hostile et opposé au wahhabisme.

j'ai quitté médine pour me rendre en jordanie, où j'ai rencontré quelques amis, que j'ai connu au congrès précédant.

durant mon séjour avec eux, j'ai remarqué qu'ils éprouvaient une haine violente contre les chi'ites, encore plus qu'en tunisie.

ils racontent les mêmes histoires et les mêmes rumeurs, et à chaque fois que je leur demandais une preuve, ils répondaient: "on entend parler "!. il n'y avait pas un seul d'entre eux qui ait eut un contact direct avec les chi'ites, ou quelqu'un qui ait lu un livre écrit par les chi'ites, ou même qui ait rencontré un seul chi'ite durant sa vie.

je suis allé ensuite en syrie, et à damas j'ai visité la mosquée des omayades, prés de laquelle se trouve le mausolée de la tête de l'imam houssaîn. j'ai visité aussi la tombe de salaheddine al-ayoubi et saîda zaïnab (fille de fatima-ezzahra).

de beyrouth j'ai pris le bateau qui va directement à tripoli (libye). le voyage a duré quatre jours .

dans mon esprit défilait le film du voyage qui touchait a sa fin, j'ai conclu au fait; que je commençais à éprouver beaucoup de respect et de sympathie à l'égard des chi'ites et en même temps de l'hostilité à l'égard des wahhabites car j'ai connu leurs intrigues .

j'adressais des louanges à dieu pour tout ce qu'il m'avait prodigué durant ce voyage, pour qu'il me guide aussi sur la bonne voie, et le chemin de la vérité!

je suis arrivé chez moi, dans ma patrie, si impatient de rencontrer ma famille et mes amis, qui étaient tous en bonne santé. j'étais surpris en rentrant dans ma maison, de trouver la chambre pleine de livres, déjà arrivés avant moi, dont je connaissais évidemment l'origine.

en ouvrant les colis de livres; mon respect et ma gratitude furent augmentés à l'égard de ceux qui ont tenu promesse. je trouvais là encore plus de livres que prévus.

 

 


commencement de la recherche

j'étais très content d'avoir reçu ces livres que j'avais arrangé dans une pièce spéciale que j'ai appelé la bibliothèque de ahl-al-beyt".

après quelques jours de repos, j'ai reçu mon emploi du temps de l'année scolaire en cours, mon travail était de trois jours consécutifs, avec quatre jours consécutifs de repos par semaine .

je commençais la lecture des livres: "les croyances de l'imamiya" et aussi "l'origine du chi'isme et ses principes".

ma conscience était alors en repos avec les idées des chi'ites .

ensuite j'ai lu "ai-mourajaat" (les correspondances) de sayed charaffeddine moussaoui

j'étais attiré par ce livre dès les premières pages, je n'arrivais plus à le quitter, je le prenais avec moi au lycée. en effet j'étais très surpris de la clarté et de la franchise du savant clli'ite qui a résolu tous les problèmes posés pat' le savant sunnite: le cheikh d'al-azhar (l'université egyptienne de théologie).

dans ce livre j'ai trouvé mon but, car il n'était pas comme n'importe quel autre livre.

"ai-mourajaat" s'agit d'un dialogue entre deux grands savants de sectes (appartenant à deux écoles différentes chacun d'entre eux examine bien et critique les dires de l'autre et ne laisse échapper aucun sujet. ils se basent sur les deux références essentielles de tous les musulmans à savoir le coran et la sunna véridique approuvée par les sunnites.

le livre présentait en réalité mon rôle de chercheur qui désire atteindre la vérité et l'accepter d'où qu'elle vienne. c'était pour moi une référence exemplaire et non négligeable.

ce qui m'a étonné le plus c'est de découvrir la désobéissance des compagnons et leur refus d'exécuter les ordres du messager de dieu.

il donnait pour cela plusieurs exemples parmi lesquels; "razîat yaoum al-khamis (calamité du jeudi) car je ne pouvais imaginer que notre maître; omar ibn ai-khattab, s'oppose à l'ordre du prophète et l'accuse de délire, j'ai cru au début que cette histoire n'existait seulement que dans les livres des chi'ites.

mon étonnement et ma perplexité furent encore augmentés, lorsque j'ai lu que le savant chi'ite rapportait cette histoire de -sahib al-boukhari" et "shah mouslim". .

a ce moment là je me suis dis que si je la retrouvais effectivement dans " sahih ai-boukhari", je me ferais alors d'autres opinions .

pour cela je me suis rendu à la capitale, où j'ai pu acheter: -sahib aiboukhari", "sahih mouslim" et "mouatta l'imam malek" ainsi que plusieurs autres ouvrages célèbres.

j'étais impatient de pouvoir les lires tous, je feuilletais alors "sahih aiboukhari" dans le bus durant le voyage entre tunis et gafsa. je cherchais "la calamité du jeudi" en espérant ne pas la retrouver, mais malgré moi, elle y était, je l'ai lu maintes et maintes fois. l'histoire était exactement comme l'avait rapporté sayed charaffeddine, j'ai essayé de nier entièrement cet incident, car je ne pouvais croire que notre maître omar puisse jouer un rôle aussi dangereux.

mais comment pourrais-je dénier ce qui a été mentionné dans nos livres authentiques, qui sont les "sihahs des sunnites" auxquels nous croyons fermement ?

si nous en doutons, ou nous en dénions une partie, cela signifie leur rejet, ce qui implique l'abondance de toutes nos croyances.

cependant si les savants chi'ites se référaient à leurs livres, je ne les aurais jamais cru , mais tant qu'ils se réfèrent aux livres authentiques des sunnites!, cela nous ne pouvons le défier. puisque nous considérons que ces livres sont les plus véridiques après le livre de dieu. j'étais là face à une évidence, obligé d'accepter ces vérités.

si nous doutons de ces livres cela veut dire qu'il ne nous reste plus de lois islamiques. car les lois et les règles mentionnées dans le livre de dieu; sont des concepts généraux, qui sont détaillés dans ces ouvrages dont le récit est attribué au prophète.

comme je me plongeais dans cette recherche si longue et aussi difficile, je me suis promis de me référer uniquement aux traditions (les hadiths du prophète) qui sont acceptées par les sunnites aussi bien que par les chi'ites, et de rejeter toutes les traditions exclusivement mentionnées par un groupe ou par l'autre.

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