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l'islam a promulgué il y a 1400 ans la loi suivante :

«les hommes auront une part de ce qu'ils ont acquis, et les femmes auront une part de ce qu'elles ont acquis.» (sourate al-nisâ', 4 : 32)

dans ce verset, le saint coran reconnaît à la fois le droit de l'homme et de la femme aux fruits de leur travail.

dans un autre verset, il dit : «les hommes ont une part de ce que leurs parents et leurs proches ont laissé, et les femmes ont une part de ce que leurs parents et leurs proches ont laissé.» (sourate al-nisâ', 4: 7)

ce verset confirme le droit de la femme à son héritage, droit qui n'était pas reconnu par les arabes de l'époque antéislamique.


comparaison

le coran a assuré l'indépendance économique à la femme 13 siècles avant l'europe, à cette différence que :

1 - les considérations qui ont motivé l'islam étaient purement humaines, morales et divines. de telles nobles motivations n'ont point animé lavidité des patrons anglais qui ont voté une loi destinée à faire mieux remplir leurs poches, tout en déclarant, tambour battant, à travers le monde, qu'ils avaient reconnu officiellement les droits de la femme et établi formellement l'égalité entre l'homme et la femme.

2 - l'islam a accordé à la femme des droits égaux, mais sans faire crouler la base de la vie domestique, ni inciter les femmes et les filles à se révolter contre leurs maris et leurs pères. l'islam a introduit une grande révolution, mais il la fait tranquillement et sans provoquer de dégâts.

3 - selon will durant, tout ce que le monde occidental a fait, c'est de sauver la femme des travaux domestiques pour lui imposer le pénible travail de l'usine et du bureau. en dautres termes, l'europe lui a enlevé une chaîne pour lier ses mains et ses pieds avec une autre. l'islam a délivré la femme de son asservis- sement par l'homme, aussi bien à la maison que dans les champs, et il a enlevé de ses épaules toute obligation de pourvoir aux dépenses de la famille. du point de vue islamique, la femme a le droit de gagner de largent, de le garder intact pour elle, et de se faire ainsi une fortune, mais sans que ce penchant naturel à la propriété la conduise à sacrifier sa beauté et son charme qu'elle doit toujours préserver en tant que femme.

mais hélas ! les yeux et les oreilles de certains de nos écrivains et intellectuels sont si hermétiquement fermés qu'ils sont incapables de percevoir les plus évidents faits historiques et vérités philosophiques.


des critiques et leur réponse

une dame, critiquant dans un livre la loi de l'entretien de la femme, écrit : «il est exigé d'un mari qu'il fournisse à sa femme des vêtements, un foyer et de la nourriture, de la même façon qu'un propriétaire de cheval doit nourrir et donner un abri à son cheval.»

nous aimerions demander à cette dame comment elle est parvenue à la conclusion qu'un mari possède sa femme, ou que c'est cette "possession" qui serait à l'origine de son obligation d'entretenir sa femme ? comment peut-on appeler cela une possession, lorsque le possédant ou le maître na même pas le droit de demander au possédé (ou la "servante") de lui apporter un verre d'eau ? quelle sorte de possession permet à "l'esclave" de garder pour lui tout ce qu'il gagne, et que tout ce gain lui appartient exclusivement et non à son "maître" ? quel type de possession autorise "l'esclave" à demander un salaire, s'il le désire, à son "maître" pour le moindre service qu'il lui rendrait ? quelle sorte de possession que celle dans laquelle le "maître" na pas le droit d'obliger sa "servante" même à allaiter son fils à lui, lequel est en l'occurrence son fils à elle aussi ?

puis, est-il vrai que le fait que les dépenses d'une personne soient supportées par une autre, rend la première esclave de la seconde ? selon la loi de tous les pays du monde, le père ou les parents sont responsables des dépenses de leurs enfants. peut-on, dans la même logique, dire que les enfants deviennent de ce fait la propriété de leurs parents ? l'islam a imposé aux enfants l'obligation de se charger des besoins de leurs parents, si ceux-ci ont besoin daide pécuniaire. cela signifierait-il pour autant que, selon l'islam, les parents sont la propriété de leurs enfants ?


trois sortes d'entretiens

l'islam reconnaît trois sortes d'entretiens

1 - une personne qui possède des animaux doit les entretenir. la base de cette sorte d'entretien est la possession.

2 - l'homme doit supporter les dépenses de ses enfants s'ils sont mineurs ou pauvres. de même, on a le devoir d'entretenir ses parents s'ils sont pauvres. la base de cette sorte d'entretien n'est pas la possession, mais les droits naturels. les enfants ont un droit naturel sur leurs parents, parce que ceux-ci les ont mis au monde. de même les parents ont un droit sur leurs enfants à qui ils ont donné naissance. cette sorte d'entretien est conditionnée par le besoin.

3 - un mari doit entretenir sa femme. la base de cette sorte d'entretien n'est ni la possession, ni aucun des droits naturels pris dans le sens ci-dessus. ces droits ne sont pas conditionnés par le besoin, ni par la pauvreté, ni par l'invalidité ou la faiblesse, etc.

même si la femme était millionnaire et ayant une rente considérable, et que son mari soit relativement pauvre, il devrait pourvoir aux besoins de la famille, y compris les dépenses personnelles de sa femme. un autre trait distinctif de cette catégorie d'entretien est qu'à la différence des deux premières sortes d'entretien dont la non-exécution constitue seulement un péché et n'entraîne pas une action en justice, elle est juridiquement exécn que la procédure que l'homme doit suivre pour sortir de l'embourbement de son mariage lui soit spécifique, à lui, et que celle que la femme doit suivre lui soit spécifique, à elle. le divorce est l'un des domaines où les droits de la femme et ceux de l'homme sont dissemblables.

c'est cette théorie qui représente le point de vue islamique, et que les pays musulmans appliquent, imparfaitement (et non complètement).


la femme moderne ne veut-elle pas de dot et d'entretien ?

nous avons déjà dit que du point de vue islamique, l'homme est responsable des dépenses de toute la famille, y compris les dépenses de sa femme, laquelle na pas une responsabilité similaire. même si la fortune de la femme est plusieurs fois supérieure à celle du mari, elle n'est tenue de faire aucune contribution au budget familial. si contribution il y a de sa part, elle sera volontaire.
dautre part, l'homme est tenu de payer les dépenses personnelles de sa femme, mais l'islam ne lautorise pas à l'exploiter économiquement ni à l'obliger à travailler dans ce but. a cet égard, l'entretien de la femme est similaire à celui des parents, lequel est obligatoire pour le fils dans certaines circonstances, sans que celui-ci ait le droit, en contrepartie de cette obligation, de faire travailler ses parents.


sauvegarder les intérêts économiques de la femme

l'islam a sauvegardé les intérêts économiques de la femme d'une façon sans précédent, car, d'une part, il lui a accordé l'indépendance et la totale liberté économiques, il a interdit à l'homme de s'emparer de sa propriété et du fruit de son travail, et il lui a restauré le droit de tutelle -qui était entre les mains de l'homme dans lancien monde, et en europe jusquau début du xxe siècle- sur ses propres affaires, et, dautre part, il la déchargée du poids du budget familial, et la soulagée du souci de chercher les moyens dassurer ce budget.
mais les "occidentalistes", qui veulent critiquer coûte que coûte cette noble loi islamique de l'entretien de la femme, n'ont trouvé dautre alternative que le recours au mensonge pour justifier leur critique. ils disent que la philosophie de l'entretien consiste en ceci que l'homme se considère comme étant le maître de la femme, et il l'exploite en la faisant travailler pour lui. de même, prétendent-ils, que le propriétaire d'un animal doit supporter les dépenses d'entretien de celui-ci afin qu'il puisse continuer à le servir, de même, et dans le même but, la loi de l'entretien a rendu obligatoire pour l'homme de fournir au moins le pain et le beurre à sa femme.
en fait, si l'on voulait attaquer cette loi islamique d'une autre façon, en disant qu'elle a trop choyé la femme aux dépens de l'homme, puisqu'elle a fait de celui-ci un serviteur bénévole de celle-là, l'objection aurait été plus recevable que lorsqu'elle est faite au nom de la défense de la cause de la femme.
la vérité est que l'islam na cherché à favoriser ni l'homme ni la femme. il n'est partial envers aucun d'eux. il a visé seulement le bien-être de l'un et de lautre, tout en pensant à leurs enfants communs et à l'humanité tout entière. l'islam croit que le seul moyen qui permette à l'homme, la femme, leurs enfants, et toute l'humanité, datteindre à la prospérité est de ne pas ignorer les lois naturelles et les commandements du tout-puissant créateur.
comme nous lavons souligné répétitivement, l'islam a toujours gardé présent à l'esprit que l'homme est synonyme de besoin, de désir et de recherche de la femme, alors que la femme est synonyme d'indifférence. l'islam voit l'homme dans le portrait de lacheteur, et la femme dans celui du propriétaire des biens. du point de vue islamique, l'homme doit se considérer comme étant le bénéficiaire, dans sa vie commune avec sa femme, et il doit, par conséquent, se charger des dépenses de cette vie conjugale. l'homme et la femme ne doivent pas oublier qu'en matière damour, la nature leur a imparti deux rôles différents. le mariage ne peut être stable et heureux que s'ils jouent convenablement leurs rôles naturels respectifs.
une autre raison pour laquelle le mari a été rendu responsable de l'entretien de sa femme est que c'est cette dernière qui supporte toutes les souffrances en élevant les enfants. le rôle naturel de l'homme à cet égard est seulement le plaisir qu'il éprouve dans lacte sexuel, alors que la femme, elle, doit supporter toutes les peines que provoquent la grossesse, la naissance et lallaitement des enfants.
toutes ces fonctions consument son énergie et réduisent sa capacité à travailler. si la loi avait décidé de ne pas accorder à la femme cette protection normale, et de traiter l'homme et la femme sur pied d'égalité concernant leur contribution au budget familial, la position de la femme aurait été peu enviable. comme nous le savons, parmi les animaux qui vivent en couple, aussi, c'est le mâle qui protège la femelle et laide en lui apportant la nourriture pendant la couvaison.
en outre, sur le plan de la capacité de travail et de laptitude à sacquitter de tâches dures, rudes, productives et économiques, l'homme et la femme ne sont pas égaux. si les relations entre eux se détériorent, et que l'homme refuse de dépenser quoi que ce soit de son revenu pour sa femme, celle-ci pourrait difficilement résister.
a tout cela sajoute le fait que la femme a plus besoin dargent que l'homme. les produits de beauté, le maquillage, la tenue vestimentaire, etc. font partie de la vie de la femme et constituent l'un de ses principaux besoins. ce que la femme dépense dans sa vie quotidienne pour ses produits de beauté est plusieurs fois supérieur à ce que l'homme dépense dans le même domaine. sa tendance à se faire belle a créé en elle le désir de la diversité et de la variété. pour un homme, un costume est utilisable tant qu'il n'est pas déchiré, alors que pour une femme, un vêtement n'est portable que s'il a lair tout neuf. souvent le vêtement, l'ornement, perd sa valeur dès qu'il aura été porté une seule fois. la capacité de la femme à gagner sa vie est moindre que celle de l'homme, mais ses dépenses sont nettement supérieures.
le tempérament de la femme, c'est-à-dire sa beauté, sa vivacité et sa vanité, exige qu'elle fasse moins d'efforts et qu'elle ait plus de repos. si les circonstances l'obligent à travailler dur et à déployer des efforts constants en vue de gagner de largent, sa vanité sera blessée. les soucis financiers feront apparaître sur son front les rides qu'on observe sur le visage de l'homme normalement. nous avons souvent entendu dire que les femmes occidentales, qui vivent la misère de la vie de l'usine, des magasins, et des bureaux, envient la vie de la femme orientale. et il va de soi que la femme qui manque de tranquillité d'esprit, pourra difficilement prendre soin d'elle-même ou devenir une source de joie et de bonheur pour l'homme.
c'est pourquoi, il n'est pas seulement dans l'intérêt de la femme, mais aussi dans l'intérêt de l'homme et du climat familial, que la femme ne soit pas obligée de supporter la tâche harassante de gagner sa vie. l'homme aussi aspire à ce que latmosphère de la maison soit telle qu'elle lui permette de se détendre et d'oublier ses soucis. une telle atmosphère ne peut être suscitée que par la femme, lorsqu'elle n'est, elle-même, ni fatiguée, ni soucieuse. que c'est pénible une situation dans laquelle un homme fatigué et exténué rentre à la maison, pour trouver devant lui une femme encore plus fatiguée et plus épuisée que lui !
donc la détente, la vivacité et la satisfaction sont de la plus grande importance pour l'homme aussi.
la raisoÿ


pourquoi décrier tant l'entretien de l'épouse ?

les coureurs des jupons ont compris que si la femme n'obtient pas de son mari la pleine satisfaction de ses besoins financiers, elle peut tomber facilement dans leurs filets. c'est là l'une des raisons pour lesquelles les partisans de la libération des mœurs de la femme dénoncent à cor et à cri l'entretien financier de la femme par le mari. si l'on médite sur les raisons qui amènent le patronat à payer de très hauts salaires aux femmes dans certaines entreprises, on comprend facilement le point de ce trait de la psychologie féminine.
il n'y a pas de doute que labolition du système de l'entretien conduira beaucoup de femmes à la prostitution. comment serait-il possible pour une femme qui mène une vie indépendante de l'homme de satisfaire elle-même tous ses besoins ?
l'idée de labolition de ce système d'entretien trouve des appuis chez la catégorie d'hommes qui en ont assez des dépenses extravagantes de leurs femmes. ils veulent se venger des femmes extravagantes à travers les femmes elles-mêmes, et ce au nom de l'égalité et de la liberté.
will durant, définissant dans son livre "les plaisirs de la philosophie", le mariage moderne écrit : «c'est un mariage légal, avec une contraception légale, un divorce à consentement mutuel, et sans enfants ni entretien». et dajouter : «les femmes à la mode de la classe moyenne ne tarderont pas à devenir la cause de la vengeance de l'homme travailleur, de toutes les femmes. le mariage changera tellement de visage qu'il n'y aura plus de femmes oisives qui n'ont pour souci que de se maquiller et dalourdir ainsi le budget familial. les hommes demanderont à leurs épouses de couvrir elles-mêmes leurs dépenses. le mariage amical (moderne) exigera de la femme qu'elle travaille jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. et là, il y a un point important qui contribuera à lachèvement de la libération de la femme, à savoir que la femme sera dorénavant responsable de la couverture de toutes ses dépenses, de a à z. les conséquences sévères de la révolution industrielle sur la femme commencent à se faire sentir. la femme doit travailler à l'usine à côté de son mari. et au lieu de rester à la maison toute seule, en obligeant son mari à faire des heures supplémentaires pour compenser son oisiveté, elle doit être son égale dans le travail, le salaire, les droits et les devoirs».
et will durant de conclure avec cette remarque ironique : «tel est le sens de la liberté de la femme.»