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parfois, les arabes pré-islamiques comptaient une veuve comme faisant partie de la propriété laissée par son mari défunt, et se lappropriaient par conséquent. si le défunt avait un fils d'une autre femme, celui-ci pouvait jeter un morceau de tissu sur la veuve en signe de son acquisition. par la suite, il pouvait disposer d'elle comme il voulait et désirait. il avait le choix entre se marier avec elle ou l'offrir en mariage à quelqu'un dautre pour empocher sa dot. cette coutume, qui n'était pas particulière aux arabes, fut abolie par le coran.
il y a dans les anciennes lois de l'inde, du japon, de rome, de la grèce et de la perse beaucoup daspects inacceptables, relatifs à l'héritage. la continuité de notre exposé ne nous permet pas de nous y attarder.


l'héritage de la femme en iran, à l'époque sassanide

le défunt sa‘îd nafîcî écrit dans son livre "l'histoire sociale de l'iran, de l'époque sassanide à la fin de l'époque omayyade" : «un autre trait intéressant de la culture sassanide était que lorsqu'un garçon atteignait l'âge de la puberté, son père le mariait à l'une de ses nombreuses femmes. pendant cette période, la femme navait pas de personnalité juridique. le père et le mari avaient un large pouvoir sur sa propriété. il était du devoir du père ou du chef de la famille de marier la fille lorsqu'elle atteignait l'âge de 15 ans. mais l'âge du mariage des garçons était de 20 ans. après son mariage, la fille navait pas le droit d'hériter de son père ni de son protecteur. elle navait pas le droit de choisir son mari elle-même, mais elle pouvait contracter un mariage illégal, si son père ne réussissait pas à la marier lorsqu'elle arrivait à l'âge de la puberté, auquel cas elle n'héritait pas de son père.
le nombre des femmes avec lesquelles un homme pouvait se marier était illimité. les sources grecques mentionnent des cas où un homme avait plusieurs centaines de femmes dans sa maison. les livres religieux zoroastriens montrent que les règles du mariage à l'époque sassanide étaient complexes et confuses.»


l'héritage de la femme en islam

la loi musulmane de l'héritage est dépouillée de tous les défauts et manques du passé. la seule chose à laquelle pourraient y objecter les tenants de l'égalité entre l'homme et la femme est que la part de celle-ci est la moitié de la part de l'homme. en vertu de la loi islamique, en effet, un fils reçoit le double de la part d'une fille, un frère reçoit deux fois plus qu'une sœur, et un mari deux fois la part de la femme. le cas du père et de la mère seulement fait exception à cette règle.
si un défunt laisse des enfants, et que ses parents sont vivants, chacun de ces derniers aura un-sixième de sa propriété laissée en héritage.
c'est parce que la femme a une position spéciale relative à la dot, à l'entretien, au service militaire et à certaines dispositions de la loi criminelle, que sa part a été fixée à la moitié de celle de l'homme.
pour des raisons que nous avons mentionnées plus haut, l'islam considère la dot et l'entretien comme des facteurs essentiels et efficaces pour la consolidation d'un mariage. ils assurent l'harmonie et la cohérence du foyer conjugal. leur abolition pourrait probablement ébranler la structure familiale et pousser la femme à la prostitution. la dot et l'entretien étant obligatoires, les engagements financiers de la femme sont naturellement réduits, et la charge de l'homme augmentée proportionnellement. pour compenser la charge supplémentaire de l'homme, sa part dans l'héritage a été fixée au double de celle de la femme. ce sont la dot et l'entretien qui ont justifié la réduction de la part de la femme dans l'héritage.


l'objection des "occidentalisants"

certains "occidentalisants", lorsqu'ils parlent de justice et invoquent la question de la diminution de la part de la femme dans l'héritage pour critiquer l'islam, posent le problème de la dot et de l'entretien et disent : «pourquoi diminuer la part de la femme dans l'héritage, pour pallier ensuite cette diminution par la dot et l'entretien ? pourquoi emprunter ce chemin tortueux au lieu de résoudre le problème directement ? pourquoi ne pas donner à la femme dès le départ une part égale à celle de l'homme, pour éviter d'être obligé par la suite de la compenser en lui allouant une dot et une pension ?»
ces messieurs, qui se montrent parfois plus royalistes que le roi, ont pris la cause pour l'effet et l'effet pour la cause. ils pensent que la dot et l'entretien sont les effets de la position particulière concernant l'héritage, alors que c'est le contraire qui est vrai. de plus, ils semblent avoir l'impression que laspect financier est la seule considération. si cet aspect était vraiment la seule considération, il n'y aurait évidemment pas besoin de dot et d'entretien, ni de disparité entre les parts de l'homme et de la femme. comme nous lavons mentionné plus haut, l'islam a pris en considération plusieurs aspects, dont les uns sont naturels et dautres psychologiques. il a considéré les besoins spécifiques de la femme comme étant suscités par sa fonction procréative. l'homme na pas naturellement de tels besoins. en outre, d'une part la capacité de la femme à gagner sa vie est moindre que celle de l'homme, et dautre part sa consommation et ses dépenses sont supérieures. de plus, il faut tenir compte de la différence dans la psychologie de l'homme et de la femme, le premier devant représenter pour la femme le rôle de celui qui paie. il y a dautres facteurs psychologiques et sociaux nécessaires au renforcement des relations familiales qui ont été pris en considération. c'est en tenant compte de l'ensemble de ces facteurs que l'islam a rendu obligatoire la dot et l'entretien. donc, il ne sagit pas d'une simple question financière, pour qu'on puisse dire qu'il n'est pas nécessaire de réduire la part de la femme ici et de compenser cette réduction là.


l'objection des hérétiques à la loi de l'héritage pendant les premiers temps de l'islam

nous avons dit que la dot et l'entretien de la femme sont la cause, et la position particulière de la femme relative à l'héritage est l'effet. ce point na pas été découvert aujourd'hui. il se posait même pendant les premiers temps de l'islam.
en effet, ibn abi al-‘awjâ', qui a vécu au second siècle de l'hégire, ne croyait ni en dieu ni à la religion. profitant de la liberté religieuse de cette époque-là, il exprimait ouvertement ses idées athées. parfois il se rendait même au masjid al-harâm (à la mecque) ou au masjid al-nabî (à médine) pour débattre des principes de l'islam avec les ulémas de son époque. l'une des objections qu'il soulevait à l'islam concernait l'héritage. il disait à ce sujet : «quelle faute la pauvre femme a-t-elle commise, pour qu'elle obtienne seulement une part dans l'héritage, alors que l'homme en obtient deux ?» selon lui, c'était là une injustice faite à la femme. répondant à cette objection l'imam al-sâdiq dit : «la raison en est que l'islam a dispensé la femme de participer à la guerre sainte, et quallah lui a accordé le droit d'exiger de l'homme une dot, et que   dans le cas de certains crimes involontaires où les proches du criminel doivent payer   une indemnité de sang, la femme en est exonérée.»  ainsi, l'imam al-sâdiq a justifié franchement la position spécifique de la femme relative à l'héritage, à la dot, à la pension d'entretien, et à son exemption du service militaire et du paiement de l'indemnité du crime. les autres imams ont répondu de la même façon, lorsque cette question leur a été posée.


 


le divorce

 
 

aucune époque ne s'est préoccupée autant que la fait la nôtre, du danger de l'écroulement de la structure de la famille et de ses conséquences, et aucune autre époque na souffert sur le plan pratique autant que notre époque de ce danger et de ses conséquences négatives.


laugmentation du nombre des divorces dans la vie moderne

jadis on ne prêtait pas beaucoup dattention au problème du divorce, à ses causes et à ses mauvaises conséquences, ni on ne prenait de mesures en vue de le prévenir. toutefois les cas de divorce étaient de très loin moins nombreux que ceux daujourd'hui. il ne fait pas de doute que la différence entre le passé et le présent est due au fait que maintenant les causes du divorce ont augmenté. la vie sociale a pris une telle tournure quaujourd'hui il y a beaucoup plus de motifs de séparation et de dislocation des liens familiaux, et c'est ce qui a rendu vains les efforts des sociologues et des spécialistes de ce domaine, en vue d'endiguer ce fléau. malheureusement, il y a fort à parier que lavenir sera pire que le présent sur ce plan.
le magazine américain "newsweek" écrit dans un article intéressant intitulé "le divorce en amérique" qu'il est plus facile de divorcer que de prendre un taxi aux etats-unis. "newsweek" ajoute que deux proverbes relatifs au divorce sont répandus, parmi les américains, plus que tout autre proverbe. l'un dit : «même la pire des réconciliations entre un homme et sa femme vaut mieux que le divorce». il vit depuis 400 ans. lautre, qui traduit une vue diamétralement opposée et qui a gagné du terrain au cours de la seconde moitié du 20e siècle, dit : «le second amour est plus plaisant que le premier».
larticle montre que «le second proverbe a trouvé plus d'illustration aux etats-unis, où le mirage du divorce attire non seulement les nouveaux-mariés, mais aussi leurs mères et les vieux couples. et c'est à tel point que la moyenne annuelle de divorces n'est jamais descendue au-dessous de 400000, dont 40 % concernent des couples mariés depuis plus de 10 ans, et 13 % depuis plus de 20 ans. l'âge moyen des 2 millions de femmes divorcées aux etats-unis est de 45 ans. 62 % d'entre elles étaient mères d'enfants âgés de moins de 18 ans. ces femmes forment en fait une génération spéciale.
«bien que la femme américaine se sente tout à fait libre après le divorce, il n'empêche que la femme divorcée, qu'elle soit jeune ou d'âge moyen, est loin de retrouver une vie heureuse. il est facile de se rendre compte que ces femmes divorcées restent malheureuses, car on constate qu'un nombre croissant d'entre elles fréquentent les cabinets des psychiatres ou sombrent dans lalcoolisme. une femme divorcée sur quatre est alcoolique. le taux moyen de suicide parmi elles est trois fois supérieur à celui de femmes qui conservent leurs maris. bref, dès qu'une femme sort victorieuse de son procès de divorce, elle ne tarde pas à réaliser que sa vie après le divorce est loin d'être rose. le monde peut difficilement avoir une bonne opinion de la femme qui dissout son mariage, lequel est la forme la plus solide des relations humaines. la société peut respecter une telle femme et même l'envier, mais personne ne songerait à en faire la partenaire en qui il pourrait chercher le bonheur.»
dans cet article de newsweek, la question qui a été soulevée est de savoir si la croissance des cas de divorce est due plutôt à l'incompatibilité de tempéraments entre le mari et la femme, ou bien à dautres facteurs. lauteur de larticle dit que «même si l'incompatibilité de tempérament est admise comme étant la cause de séparation entre les couples nouvellement mariés, comment peut-on expliquer le cas de ceux qui ont été mariés depuis bien longtemps ? si l'on tient compte des avantages que les lois américaines procurent à la femme divorcée, la réponse à cette interrogation est que la cause du divorce dans les mariages de vieux de dix ans et vingt ans n'est pas l'incompatibilité de caractère entre les deux époux, mais le refus de supporter les anciens désaccords et le désir davoir plus de plaisirs et de nouvelles jouissances. a l'ère de la contraception, de la révolution sexuelle et de la hausse de la côte de la femme, une idée a fait son chemin parmi les femmes, selon laquelle le plaisir doit passer avant la sauvegarde de la famille. ainsi, on voit souvent, dans un couple qui a vécu ensemble pendant de longues années, mis au monde des enfants, partagé le bonheur et le malheur, la femme décider subitement d'obtenir le divorce, sans quaucun facteur soudain soit intervenu dans la condition morale ou matérielle de sa vie conjugale. la raison de cette décision subite réside dans le fait que, jusqu'à la veille, elle était disposée à supporter la vie monotone, alors que maintenant, elle ne veut plus laccepter. la femme américaine daujourd'hui est plus désireuse de plaisir que celle d'hier, et beaucoup moins encline à supporter le manque que sa grand-mère.»
la croissance des cas de divorce n'est pas limitée aux etats-unis. partout où le mode de vie occidental moderne prévaut plus ou moins, le nombre des divorces va croissant. même en orient, le divorce est nettement plus courant dans les grandes villes modernisées que dans les petits villages du pays profond.


l'environnement américain est propice au  divorce

nous avons déjà dit, citant newsweek, que la femme américaine fait passer le désir du plaisir avant la stabilité de la vie conjugale. voyons maintenant pourquoi elle adopte une telle attitude ? il est certain que cette attitude n'est ni naturelle ni instinctive. il y a quelque raison sociale derrière elle. c'est le milieu ambiant américain qui a inculqué cette mentalité à la femme américaine. certains esprits occidentalisants s'efforcent, avec application, de pousser la femme orientale à suivre la voie que les femmes américaines ont empruntée. s'ils réussissent, le sort de la femme orientale et de la famille orientale ne sera pas différent de celui de la femme et de la famille américaines.
un quotidien français éminent écrit que «dans plus de 200 restaurants et cabarets de la californie, les serveuses travaillent la poitrine nue. le maillot de bain sans soutien- gorge a été reconnu comme la tenue vestimentaire de travail à san fransisco et los  angeles. des dizaines de salles de cinéma à new york projettent des films pornographiques, en exposant sur leurs devantures des affiches de femmes nues. certains de ces films ont pour titres : "l'échange d'épouses", "des filles immorales", "le vêtement qui ne cache rien". dans les vitrines des librairies, il est rare de voir un livre dont la couverture ne montre pas la photo d'une femme nue. même les livres traditionnels ne font pas exception. des titres tels que : "le comportement sexuel d'un homme en occident", "le comportement sexuel des jeunes au-dessous de 20 ans", "les nouvelles méthodes de faire lamour, daprès les plus récentes informations" sont très courants.»
lauteur de larticle du quotidien français s'exclame : «où va lamérique !»
dans un tel environnement, si la femme américaine a perdu son équilibre, et qu'elle préfère le plaisir à la fidélité à son mari et à sa famille, elle n'est pas à blâmer. c'est latmosphère sociale qui a secoué la racine même du système familial sacré.
il est surprenant que les avant-gardes de notre époque fassent tout pour augmenter les causes du divorce et de la désintégration de la vie familiale d'une part, et se lamentent sur la hausse du taux de divorces dautre part. ils font comme si l'on disait à quelqu'un de ramoner une cheminée, en lui demandant de ne pas salir ses vêtements.


cinq théories

maintenant essayons de voir si le divorce est, en principe, une bonne chose ou une mauvaise chose.
la question de savoir s'il est bien de laisser la porte du divorce grande ouverte, même avec le risque de la désintégration de la vie familiale ? si c'est bien, il n'y a pas de mal à ce que le taux de divorces soit en hausse. et si c'est déconseillé, doit-on alors fermer complètement la porte du divorce pour que l'union conjugale reste éternelle ? une troisième alternative est que le divorce ne devrait pas être aboli légalement, car dans certaines circonstances il est inévitable, mais que la société devrait, en même temps, prendre toutes les mesures possibles pour éliminer les facteurs du désaccord et de la séparation entre les deux époux, et sauver ainsi les enfants du danger d'une vie sans foyer. evidemment, la loi ne peut rien contre le divorce, si la société elle-même encourage les causes qui conduisent au divorce.
si le divorce n'est pas totalement aboli, sous quelle forme devrait-il être autorisé ? qui devrait exercer le droit de divorce ? le mari, la femme, ou tous les deux ? dans le troisième cas l'homme et la femme auront-ils la même procédure pour obtenir le divorce, ou bien chacun de deux sexes devrait-il avoir une procédure séparée ?
en tout état de cause, il y a cinq théories relatives à la question du divorce :
1 - le divorce est libre, et sans aucune restriction morale ou légale. il y a ceux qui regardent le mariage seulement du point de vue de la recherche du plaisir, qui n'y voient aucun caractère sacré, et qui ne prennent pas en considération la valeur sociale du foyer conjugal et de la famille. ils pensent que le plus vite les liens du mariage sont noués, renouvelés, et changés, le plus grand sera le plaisir offert à l'homme et à la femme. les gens qui disent que "le second amour est plus plaisant", soutiennent cette théorie. celle-ci a ignoré la valeur sociale de foyer familial et oublie le bonheur, l'entente, et la fidélité qu'on ne peut obtenir que par la continuation de la relation conjugale et la fusion de deux âmes en une seule. ainsi, cette théorie est la théorie la plus puérile et la plus immature dans ce domaine.
2 - le mariage est un pacte sacré. c'est une union de deux cœurs et de deux âmes, qui doit rester saine et sauve. le mot divorce doit être banni du dictionnaire de la société. la femme et l'homme qui se marient doivent savoir qu'à part la mort rien ne peut les séparer.
c'est cette théorie qui a été préconisée pendant des siècles par l'eglise catholique, et qui l'est encore.
les partisans de cette théorie sont en nombre décroissant dans le monde. seules l'italie et l'espagne catholique y adhèrent encore. nous avons souvent entendu que, même en italie, les hommes et les femmes élèvent la voix contre cette loi, et que des efforts y sont déployés en vue de reconnaître officiellement le divorce. beaucoup de gens ne veulent plus continuer à souffrir le martyre de l'échec de leur mariage.
il y a quelques années, le daily express a publié un article sous le titre : "le mariage en italie est synonyme de servitude pour la femme". larticle dit que : «a présent, à cause de l'inexistence du divorce, beaucoup de gens en italie sont acculés à des relations sexuelles illégales. plus de cinq millions italiens croient que leur vie na été que péché.»
un quotidien italien a écrit : «la prohibition du divorce a créé un grand problème aux italiens. beaucoup d'entre eux ont renoncé à leur nationalité italienne pour cette même raison. lorsqu'une agence italienne organisa un sondage d'opinion, 97 % des femmes sondées ont répondu par la négative à la question de savoir si le divorce est contraire ou non aux principes religieux.»
quant à l'eglise, elle persiste dans son opinion et s'efforce de démontrer le caractère sacré du mariage et la nécessité de sa consolidation.
il ne fait pas de doute que le mariage est un lien sacré et qu'il doit être durable et éternel. mais il ne peut durer que si les deux époux coopèrent l'un avec lautre. il y a des situations dans lesquelles une compréhension ou une entente mutuelle entre une femme et son mari n'est pas possible. dans de telles circonstances, les forces de la loi ne peuvent être employées pour les amener à sattacher l'un à lautre au nom du lien conjugal. la théorie de l'eglise a été un échec total. il n'est pas improbable que l'eglise elle-même soit contrainte rapidement de réviser ses vues. c'est pourquoi il n'est pas nécessaire que nous nous attardions davantage sur l'opinion de l'eglise et sur la critique de cette opinion.
3 - le mariage est dissoluble par l'homme et non par la femme. dans le monde antique, beaucoup de gens soutenaient une telle vue, mais maintenant nous ne pensons pas qu'elle ait encore des partisans.
4 - le mariage est une institution sacrée, et le système familial est respectable, mais la possibilité de divorcer sous certaines conditions doit être offerte aux deux époux, et la procédure de la dissolution du mariage doit être la même pour les deux.
les tenants de "la similarité des droits familiaux", improprement appelée "l'égalité des droits pour l'homme et la femme" appuient cette théorie. selon eux, les mêmes conditions, les mêmes limites, et les mêmes restrictions qui existent pour la femme doivent exister également pour l'homme, et les mêmes voies qui ont été ouvertes à l'homme pour qu'il sorte de l'impasse du mariage doivent être ouvertes également devant la femme ; autrement il y aurait injustice et discrimination.
5 - il ne fait pas de doute que le mariage est une institution sacrée, que le système familial est respectable, que le divorce est détestable, et que c'est un devoir essentiel pour la société d'éliminer les causes du divorce. mais, en même temps, il ne faut pas que la loi ferme la porte du divorce devant les mariages non réussis. les moyens de se sortir des entraves du mariage doivent être ouverts à l'homme et à la femme, à condition que la procédure que l'homme doit suivre pour sortir de l'embourbement de son mariage lui soit spécifique, à lui, et que celle que la femme doit suivre lui soit spécifique, à elle. le divorce est l'un des domaines où les droits de la femme et ceux de l'homme sont dissemblables.
c'est cette théorie qui représente le point de vue